2 - Fatta la legge, pensata la malizia

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*De l'interdiction, naît la tentation*


Cicely



Me voilà face à un contrat que je viens de signer.
Après avoir eu la gentille proposition de Demetrio, de travailler pour lui; j'ai vérifié à quoi ressemblait ses lieux de travail via internet. Je l'ai rappelé deux jours plus tard pour lui donner ma décision.
Il faut dire que ce sont des endroits assez beaux esthétiquement et assez fréquentés à New-York. Il ne m'avait même pas dit qu'il possédait 2 restaurants aussi. Cet homme est richissime.

— "Venons-en au contrat que chaque employé est obligé de signer si il veut bosser ici."

De quel contrat s'agit-il ? Je le regarde sortir un papier qu'il le met sous mes yeux.

— "Un contrat de confidentialité.
Je suis un homme influent. Ce qu'il se passe ici, ou ailleurs, ce que vous voyez et savez me concernant moi ou mes hommes; doit rester avec vous. Pas de blablatage à droite à gauche, c'est bouche cousue. Est-ce que ça vous tente encore mademoiselle O'Donnell ?"

Sa voix firme et son regard dur me donnent la boule au ventre. D'ailleurs je n'ai pas vraiment compris pourquoi il a besoin de confidentialité. Dans quoi je me lance ?

— "Oui, ça me va monsieur Visconti." Dis-je assurément en me tenant bien droite sur mon siège. Je prends le stylo et signe ce contrat aussi.

— "Très bien ! Alors vous débuterez jeudi soir."

Il prend et allume une cigare; affichant aucune émotion. Seulement un peu de détente lorsqu'il met ce poison dans la bouche.

— "Vous aimez la gastronomie italienne miss O'Donnell ?"

— "Oui... Bien sûr que oui." J'essaye de ne pas avoir une voix tremblante. Ce mec canon qu'est maintenant mon boss est grand, intimidant, brun aux yeux noisettes avec une cicatrice sur la tempe droite. Mais ça n'enlève rien à son charme.

— "Alors venez dîner avec moi demain soir ? Je passerai vous prendre à 18h30."

— "Dîner ... D'accord, alors à demain ?"

Je me lève de mon siège, ne pouvant contrôlant aucun de mes gestes. Comme si il m'avait jeté un sort.
Il se lève à son tour et me tend sa main, je la prend et lui serre en guise d'un au revoir.

Ah quelle main énorme par rapport à la mienne, toute riquiqui. Oh et son merveilleux odeur de mâle !

Stop. Du calme Cicely. C'est ton patron. Qui t'as invité un dîner !
C'est un rencard c'est ça ?

— "À demain Cicely."

— "À demain monsieur Visconti."


***

Le lendemain, c'est avec l'aide de Estelle que je me suis préparé. Inutile de dire qu'elle était autant excitée que moi. Elle s'est occupé de ma carrure comme si j'étais une poupée Barbie.

— "Le rouge vermillon ira parfaitement avec ton teint."

Estelle s'applique soigneusement à me mettre ce rouge à lèvres rouge pétant.

— "J'ai super hâte de voir à quoi il ressemble ! Moi qui pensait que Sam allait te proposer d'être sa petite-amie..."

— "Sam ne veut se poser avec personne tu le sais très bien. Pas avant ses 35 ans j'imagine." Répondis-je en regardant droit devant moi; c'est-à-dire mon reflet dans le miroir.

Demetrio le TéméraireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant