PARTIE DOUZE

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Bonjour à toutes, je poste cette partie sans correction pour l'instant je la republierai sans les fautes mais je viens à l'instant de la finir et je ne voulais pas vous faire attendre plus longtemps. Je vous poste la suite plus rapidement... Les aléas de la vie font que je n'ai pas pu faire plus vite et je m'en excuse. Savourez-bien! 

Partie douze

Point de vue de Stephen

Lorsque j'ai proposé à Evanna de m'accompagner ici, je n'ai pas vraiment réfléchis. Je veux dire, quel mec irait présenter une fille dont il ne sait pas grand chose à sa famille? Et surtout lorsqu'il ne sait même pas ou il en est avec la dites fille? Aucun. Pourtant c'est ce que je me suis mis en tête de faire. Et maintenant qu'on est la, je flippe à mort.

L'avion a atterrit il y'a une heure et nous avons directement prit la route. Je ne lui ai pas encore annoncé ou nous allions par peur de sa réaction.

"Est ce que tu as besoin que je trouve un hôtel? Ou tu t'en est occupé?" Sourit-elle tout en allongeant ses longues jambes sur la banquette arrière ou elle a élu domicile.

"Nous n'allons pas à l'hôtel en réalité." je refixe mon regard sur la route, m'empêchant de continuer.

"Comment ça? Tu as un pieds à terre ici?

-Si on veut..." Je pince les lèvres.

Je n'ai pas la trouille qu'elle se mette à hurler. Non, Evanna n'est pas comme ça. Elle sera plus du genre à m'en coller une et à reprendre ses affaires pour se tirer illico presto. C'est bien cela le problème.

"Stephen... Qu'est ce que tu me caches? Tu tires une tronche incroyable depuis qu'on a quitté l'avion. On a fuit le pays parce que tu as descendu Olivia en douce et tu n'oses pas me l'avouer? Je te fournirai un alibi sans problème, tu sais?" Elle rit et ses yeux brillent de malice.

Je me mets à rire à mon tour et finit par avouer :

"Non, en fait ma famille vit ici depuis quelques années et j'ai ressenti le besoin de venir les voir. Mais... Ca fait un peu présentation officielle... Tout ça..." Je bafouille, cherche mes mots. Putain, je suis pitoyable.

Ou est donc passé le grand Stephen James?

"Mmmh.... Tu as une grande famille ? Ou ils sont plutôt du genre petit comité? Tu me mets la pression la.

-Je sais. Je suis désolé, je n'ai réfléchis qu'àprès à ce que ça pourrait vouloir dire et...

-Et tu ne sais pas vraiment, n'est ce pas?" Son visage se ferme et elle se renfonce contre la portière.

Je ne sais pas quoi penser de sa réaction et ça me déstabilise. Je m'attendais à ce qu'elle s'emporte, qu'elle me dise que j'allais bien trop vite mais la son mutisme me perturbe.

"Je suis désolé de ne pas te l'avoir dit. On est nombreux oui j'ai un frère et deux soeurs, des neveux et nièces aussi. Mon père n'arrivera que tard ce soir. Ma mère avait l'air ravie que je lui présente quelqu'un. Elle a été un peu surprise d'apprendre mes fiançailles dans la presse ce matin..."

J'ai l'air d'un petit chiot égaré et je devrais avoir honte de ramper comme ça mais quand je la regarde dans le rétro, les lèvres pincées, les bras croisés sur la poitrine, j'ai la trouille qu'elle ne m'adresse plus jamais la parole.

"Qu'est ce que tu lui a dit à propos de moi?

-Que tu étais une bonne amie. Qu'on avait besoin de changer d'air par rapport au boulot et que j'imaginais que les voir nous ferai du bien. Je ne savais pas vraiment quoi lui dire! je n'ai pas pour habitude de ramener toutes les filles que je croise chez moi, tu vois?

-Toute les filles que tu croises? Tu sais quoi? Je pense qu'il vaut mieux que je fasse comme ci je n'avais rien entendu."

Pendant quelques minutes elle ne dit plus rien et je me rends compte que j'y suis peut-être aller un peu fort.

"C'est vraiment très classe venant de toi. Mais bon,j'aurai du m'en douter c'est du grand Stephen Jamison. Tant pis pour moi. est-ce qu'on mange bien au Texas au moins? Parce que franchement je meurs de faim!" Elle rit et passe par dessus le siège avant pour s'installer du côté passager.

"Et bien, ma mère n'est vraiment pas douée pour la cuisine mais mon père si et il a transmit cela à mes frères alors on va sûrement bien manger en arrivant.

-OH! Est ce que ça veut dire que toi aussi, tu sais cuisiner ?" ses yeux brillent de malice

Heureusement qu'elle ne continue pas à m'en mettre plein les dents. Je ne sais pas comment réagir quand elle affiche son air blessé.

"effectivement, c'est une sorte de tradition dans ma famille. Si tu ne sais pas cuisiner alors tu n'es pas vraiment un homme d'après mon père !

-Vraiment ? Qu'est ce qu'il fait dans la vie ?

-Il est chef cuisinier dans un grand restaurant. D'où la prédisposition."

Elle a l'air passionnée par ce que je lui dis et je m'en trouve perturbé. Enfin, après quelques kilomètres la maison de mes parents se profile à l'horizon. Je me gare dans l'allée derrière le pick up de mon frère et fait rapidement le tour de la voiture pour ouvrir sa portière.

"Et galant avec ça !" Me sourit-elle

J'hoche la tête. En réalité ma mère a le nez collé à la vitre du salon et si je ne l'avais pas fait je me sûrement fait poursuivre dans tout le jardin par un balai enragé. Ma mère n'est pas du genre à plaisanter avec la galanterie.

Tout à coup en réalisant que je me transforme en vrai guimauve, je me secoue.

"En réalité ma mère me surveille alors j'ai plutôt intérêt. Ne prends pas ça pour une habitude. Je suis sur que tu es une grande fille et que tu sais très bien ouvrir une portière toute seule."

Je réalise tout de suite que j'aurai du la fermer mais... Quand elle est là, j'ai l'impression d'être une mauviette et je déteste ça. Un coup, je lui donnerai la lune et dès que je m'en rends compte je n'ai qu'une envie, c'est fuir loin d'elle. Elle va me rendre dingue au point que je vais développer une double personnalité à ce rythme.

"Ecoutes, je ne sais pas vraiment comment les choses vont se dérouler et je suis un peu paumé mais... Je suis content que tu sois là." Je murmure la dernière partie.

J'ai vraiment l'air pitoyable et je le sais, j'essaye simplement de rattraper mes conneries. Je crois que cette fille me fait vraiment perdre la tête.

"Et bien, je suis contente d'être là, en fait. Mais... Tu veux bien me rendre un service?

-Mmmh... Je peux toujours essayer oui...

-Arrêtes de te comporter comme un con, tu veux? Je suis fatiguée de tes sautes d'humeur." Elle claque la portière derrière elle et me lance un regard par dessus son épaule.

"Au fait, à l'avenir il vaut mieux que tu me laisses ouvrir ma portière toute seule, comme une grande comme tu dis. Parce que sinon je risquerais d'essayer de t'exploser le visage avec." Elle sourit et s'avance d'un bon pas vers la maison.

Qu'est ce que je disais? La voir remonter l'allée avec l'air furieux me colle une érection monstrueuse. Cette fille me rends malade, pas de doutes.   

On ne peut rien faire contre le destinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant