Partie Cinq

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Mon réveil me sort de mon sommeil de manière brutale. Je tâtonne sur la table de chevet pour m'en emparer. Une fois que j'ai réussi à l'éteindre, je réalise que je suis toute seule. Stephen a tout de même eu la délicatesse de me déposer dans le lit avant de me recouvrir. Je n'ai rien sentie, tant j'étais épuisée. J'éprouve tout de même un petit pincement au coeur lorsque je comprends qu'il m'a laissé sans un mot. Je repousse les draps et me lève. Mes jambes et mes bras sont pleins de courbatures, signe d'un gros effort. Et quel effort... Les muscles de mon vagin eux aussi, me font souffrir mais c'est agréable. Je soupire et me dirige sous la douche. Avant d'allumer l'eau, je réalise que je sens son odeur, elle est imprégnée partout sur moi. La folie me pousserait à sauter l'étape de la douche mais la raison l'emporte. Je fini par me glisser sous le jet à regret.

Il est plus de 8h quand je sors de la salle de bain, je dois me dépêcher si je ne veux pas louper mon avion. J'enfile ma veste en prenant soin de ne pas trop frotter mon dos. Je réalise alors que ma peau me tiraille moins, comme si elle avait été hydratée. Je cherche le tube dans mon sac et le trouve ouvert sur la table de chevet et immédiatement je comprends. Stephen a prit le temps de m'en appliquer avant de se sauver...

Ma gorge se serre à l'idée de quitter cette ville et tout ces souvenirs. j'enfile mon sac sur mon épaule et m'apprête à ouvrir la porte lorsqu'un petit papier blanc au sol attire mon attention, dessus sont inscrits quelques mots.

"On remets ça quand tu veux...."

je souris en retournant la carte et découvre son adresse mail, son numéro de téléphone personnel et sa page facebook.

On ne peut rien faire contre le destinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant