PARTIE HUIT - STEPHEN

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A la tête qu'elle fait, je comprends qu'Olivia est à deux doigts de se mettre à hurler sur nous comme une mère qui prend son gosse sur le fait à voler des biscuits. Hors de question qu'elle se donne en spectacle alors je me lève en entraînant Evanna avec moi.

"Alors, tu avais besoin d'une nouvelle pétasse a...
-Si tu termines cette phrase, Olivia, je te promets que dès demain tu es au chômage." Je lui lance un regard hargneux et demande à Evanna de regrouper ses affaires.

J'écarte doucement Olivia du chemin et descend jusqu'à la sortie de la boite. Au bruit de verre brisé qui vient de l'étage j'en conclus qu'Olivia est en train de ruiner le carré VIP. Si seulement je pouvais la virer...

Quand nous arrivons enfin dehors la pluie tombe à torrent. J'enlève ma veste et la tends au dessus d'Evanna pour qu'elle ne soit pas trempée. Je ne sais pas où je vais avec elle mais je ne peux pas m'arrêter. A chaque fois que je suis avec elle, je me sens libre. J'ai toujours aimé m'amuser mais avec elle, c'est différent. J'ai envie de profiter de chaque secondes, je ne sais pas si elle restera à mes côtés mais je ne compte pas laisser passer ma chance.


Je l'aide à monter dans le taxi et donne l'adresse de notre hôtel au chauffeur. Tout le long de la route, nous échangeons des coups d'oeil complices, des sourires. Je sais que pour l'instant, elle a décidé de ne pas se poser de question. Mais vu comme elle aime souffler le chaud et le froid, rien ne me garanti qu'elle reste dans cet état d'esprit. Je me colle à elle sur la banquette arrière et attrape son visage pour l'embrasser, mais avant que je puisse poser ma bouche sur la sienne, elle m'arrête :

"Je ne veux pas me poser de questions. Je sais que demain, les choses seront compliquées... Mais je n'ai pas envie de faire face maintenant. Alors je vais te laisser m'embrasser et demain matin, nous n'en parlerons pas."

Je ne sais pas vraiment quoi répondre à cette demande. Je ne sais pas vraiment ce que je veux avec elle. Je sais d'avance qu'une seconde fois ne me suffira pas pour être rassasié d'elle et de son corps.

Cette fois, lorsque je me penche vers elle, elle ne m'arrête pas et réponds à mon baiser. Je sens qu'elle est dans la retenue, qu'elle hésite encore sur la conduite à tenir. Je passe ma main dans ses cheveux et fait glisser ma langue contre ses lèvres.

"il est grand temps d'arrêter de réfléchir." Murmure-je.

Je nous sors de la voiture aussi vite que possible et l'entraîne directement vers l'ascenseur. Les portes sont à peine fermées que je glisse ma carte magnétique dans la fente contre la paroi avant de me jeter sur sa bouche et la soulever du sol. Elle enroule ses cuisses autour de mes hanches et je presse mon érection douloureuse, contre son centre. Un gémissement sexy sort de sa bouche et je ne peux résister à l'envie de la faire recommencer. Je pousse de nouveau des hanches vers elle. Je suis en train de perdre la tête.


Les portes s'ouvrent et je me décerne une médaille d'avoir réservé le penthouse. J'aurai été incapable de tenir jusqu'à la porte de la chambre. Elle me fait comprendre de la reposer sur le sol avant de défaire un à un les boutons de ma chemise. Mes mains glissent sous sa robe et j'en profite pour tirer sur son sous-vêtement. Je ne vais pas avoir la patiente de la déshabiller. Lorsqu'enfin je le sens craquer, elle a déjà enlevé ma ceinture et sa main est enroulée autour de mon sexe.

"Tu es tellement chaud..." Chuchote-t'elle.

La dernière fois, j'ai eu le droit à des préliminaires torrides mais cette fois, je ne peux pas attendre. Je la soulève de nouveau et l'allonge sur la table au milieu de la pièce. Ma main glisse entre ses cuisses et je la caresse de haut en bas, elle est trempée et prête pour moi.

"Baisse le haut de ta robe, s'il te plaît." Elle s'exécute, le souffle court. Enfin ses courbes apparaissent devant moi et je m'empresse de lécher ses pointes durcies par le froid de la pièce.

Elle accroche ses doigts dans mes cheveux et attire mon visage plus près d'elle. Je glisse un doigt en elle, doucement, faisant durer le plaisir. La tension de mon sexe est douloureuse mais la voir, étendue là, les yeux fermés, la bouche ouverte vaut bien quelques minutes de patience.

J'entame des vas et vient, ma bouche jouant toujours sur sa peau puis enfonce un deuxième doigt.

"Tu es tellement serrée, putain." Je murmure contre ses seins.

Ses hanches suivent le mouvement de ma main et je souris lorsqu'elle chuchote mon prénom. Au bout de quelques minutes, ma bouche descend vers son sexe et mes lèvres s'enroulent autour de son clitoris. Il ne lui faut rien de plus pour décoller. Alors que l'orgasme la transporte, j'entre lentement en elle. Ses mains se crispent sur mes avant-bras et je m'immobilise. Elle est tellement serrée autour de ma queue que je n'ose pas bouger de peur de venir sur le champ. J'inspire profondément et croise son regard. Elle se mord les lèvres alors que j'ose enfin bouger. Elle me chuchote un ''plus vite'' qui me fait perdre le contrôle. Je m'accroche à ses hanches et la pilonne, mon bas ventre claque contre son clitoris et elle criât mon nom.

"Stephen...Oh mon Dieu.. Stephen"

Je la sens se contracter autour de mon sexe et je vois l'orgasme l'emporter à nouveau. Il ne m'en faut pas plus pour venir à mon tour. Je me laisse tomber contre elle mon torse contre le sien et tente de reprendre mon souffle. Tout à coup un léger rire la parcours. Je me redresse et la regarde :

"Qu'est ce qui te fait rire?" Elle rougit lorsque nos regard se croisent

"J'ai rêvé de nos retrouvailles.. Mais ça ne se passait pas vraiment sur une table!
-Vraiment? Et où est ce que c'était?
-Et bien... Et si tu essayais de trouver ça par toi même?" Elle me lance un regard coquin tout en enroulant sa main autour de mon membre.

Cette fille sera ma perte.


oOoOoOoOoOo


Le soleil traverse la baie vitrée de la chambre mais ce n'est pas la lumière de l'extérieur qui me réveille. C'est mon téléphone qui sonne encore et encore dans un coin de la suite qui me force à sortir du lit.

Evanna est emmitouflée dans le drap mais ses fesses sont nues. Je souris lorsque j'arrive enfin à mettre la main sur mon smartphone. Dix-sept appels en absence, oula. Je fais défiler les appels et réalise que la plupart sont d'Olivia. Ça ce n'est pas bon signe. J'appuie sur la touche de rappel et il n'y pas le temps qu'une seule sonnerie résonne qu'elle a déjà décroché :

"Ha! Enfin! J'espère pour toi que tu as viré la petite pétasse de ton lit. Mon père sera dans ta suite d'ici dix minutes!" J'entends à sa voix qu'elle minaude.

"Et pourquoi ton père viendrait ici, ma chére?
-Tu étais en lice pour obtenir un contrat bien juteux avec Calvin Klein et Dior... Mais tu n'étais pas le seul. Il a entendu parlé de tes dernières frasques avec une idiote rousse qui est paru dans la presse ce matin, du coup, il voulait te virer. Mais j'ai rattrapé le coup.
-Vraiment? Et pourquoi avoir fait ça pour moi?
- Oh tu sais très bien pourquoi.
-Qu'est ce que tu as fais pour qu'il décide de me garder?" Je sens une migraine pointer le bout de son nez et les choses empirent lorsqu'elle éclate de rire à l'autre bout de la ligne.

"Mon père ne pourra jamais virer son gendre voyons!
-Son... Attends, quoi?
-Il vient en personne te féliciter pour nos fiançailles et voir cette merveilleuse bague Tiffany que tu as payé plus de mille dollars!" Jubile-t'elle avant de raccrocher.

J'ai à peine le temps de réaliser ce qu'elle m'a dit qu'Evanna sort de la chambre, les cheveux en vrac et la marque de l'oreiller incrustée sur le visage.

"Tu fais une tête... Comme-ci on venait de te dire que tu devais tuer la mère de Bambi..." Sourit-elle.

Si la situation n'était pas aussi catastrophique, j'aurai sûrement rit.

"Olivia a refait des siennes. Cette fois c'est...Son père est le type grâce auquel j'ai décroché la plupart de mes contrats puisque c'est lui qui m'a engagé. Elle est mon assistante parce qu'elle a fait un caprice. Mais aussi parce qu'il se disait que ça calmerait mes ardeurs avec les filles... Ce sont ses mots.
-Qu'est ce qu'elle a fait cette fois?
-Elle lui a dit que je l'avais demandé en mariage. Il sera là dans... Cinq minutes."

Elle pince les lèvres.

"Fonce dans la douche. Je m'occupe du reste."Déclare-t'elle avant de filer enfiler ses vêtements.

Je ne perds pas plus de temps et me glisse sous le jet d'eau. Quand je ressors quelques minutes plus tard, James est installé dans le salon au côté d'Evanna. Une tasse de café fumante dans les mains.

"Ha voila le futur marié!" Déclare le vieil homme en me voyant débarquer dans la chambre.

Mon sang se fige. Evanna affiche un visage radieux mais ses yeux lancent des éclairs.

"Merci monsieur." j'essaie de sourire mais je dois sûrement ressembler à un psychopathe.

Evanna me tends un café avant de se rasseoir. Si elle n'était pas là je serai déjà en train de hurler sur mon patron.

"Puisque une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, fiston, Calvin Klein te veut !" Sourit il tout en m'indiquant la direction du contrat qu'Evanna est en train d'éplucher.

 Je m'assois à ses côtés en essayant de conserver une distance respectable. Je parcours des yeux la première feuille et lui dit:

"Ça vaut le coup?

-Ça peut oui." Chuchote-t-elle.

Je me redresse et attrape un stylo :

"Dis moi mon petit Stephen, bien que cette charmante jeune femme à tes côtés soit délicieuse, il n'empêche que c'est ma petite fille qui devrait être ici. Où est-elle ?"

Je cherche mes mots réfléchissant au fait de sauver la mise de cette folle.

"C'est une bonne question... elle...

-Elle est sortie tôt ce matin lorsque vous dormiez encore, monsieur. Je vous l'ai dis. Mais elle a téléphoné durant votre absence pour s'assurer que vous soyez prévenu de l'arrivée de son père".

 Elle me lance un sourire puis quitte la pièce, me laissant me débrouiller avec ce merdier.  

On ne peut rien faire contre le destinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant