|| La patience est une vertu. ||

[ Partie 42 ]

Je souris mais je subis.

Moi - 'Walid' ?

Amir - Ouais, tu le connais ?

Moi - Ouais... J'le connais.

Lui - C'est ton pote zehma ?

Moi - Non, t'es fou ?! C'est... Je... Enfaite... Mouhim j'crois pas que j'devrais te le dire. -hésitante-

Lui - T'es sur ?

Moi - Ouais.

Lui - Comme tu veux.

Moi - Enfaite, comment tu vas t'y prendre ? Il est pas en prison à ce que je sache ?

Lui - Ah ouais ? -sourire-

Moi - Quoi, il est ici ?

Lui - Il arrive, il va venir.

Moi - Et comment tu sais ?

Lui - Une vengeance sa se prépare en avance, non ?

Moi - Ouais.

Lui - Tu as ta réponse.

Il cache le couteau dans le troue de son matelas et cache ceci avec sa couverture.

Amir - C'est Bilal qui t'a fais sa ?

Moi - Quoi ?

Il me montre mon bras.

Moi - Ouais.

Lui - Ta mal ?

Moi - Non.

Lui - T'es sur ?

Moi - Oui, t'inquiète.

Lui - Safe mais approche vite fais ?

Je fais ce qu'il me demande et il sort un pansement avec une petite bouteille d'alcool de son sac.

Moi - Comment sa se fais que t'es aussi bien équipé ?

Lui - J'vais passer six ans de ma vie dans ce troue, faut bien s'équiper non ? -sourire-

Moi - Ouais, t'a raison.

Il fait ce qu'il a, à faire et dès qu'il finit il me fait un clin d'œil pour ensuite s'allonger sur son lit.

Je m'allonge sur mon lit et mets la couverture sur moi.

Enfaite, Amir il est gentille moi qui pensais vivre avec un nerveux. Mais il a toujours ce regard qui te fais froid dans le dos, j'pense qu'il a tellement subis que c'est devenu son regard habituel.

Moi - Amir ?

Lui - Ouais ?

Moi - Merci.

Lui - De ?

Moi - M'avoir soigner.

Lui - Tranquille 'Mel.

Sur ces mots, je finis par m'endormir.

Le lendemain - 12h13.

En 48 heures j'ai réussi à m'habituer à ce mode de vie.

Serte les autres me manquent énormément mais que faire ? D'ailleurs sa me choque que personne n'est venu demander un parloir.

Quand j'dis sa, je pense à ; Nabil, Hamid, Rani, Yahzir et surtout Mehdi.

Je sais bien que les filles veulent venir me voir mais les gars laisseront jamais les filles poser un pieds ici, il me l'ont déjà dit.