|| La patience est une vertu. ||

[ Partie 47 ]

Vois-tu comment le monde est stupide ? Vois-tu comment le Diable est habile ?

Une larme coule sur ma joue et je ne réagi pas.

Amir m'approche mais je recule pour lui faire comprendre que je n'est pas besoin de son aide.

Sa m'a vraiment fais plaisir que les filles m'envoient une lettre, maintenant je comprends pourquoi je n'ai pas encore eu de demande de parloir.

Pour Mehdi je ne sais pas quoi penser, ni quoi faire.

Il me laisse avec des tonnes de questions dans ma tête, pourquoi est-ce qu'il m'écrit une lettre "d'amour" pour finalement me demander de l'oublier ? Avec cette lettre il vient de me montrer qu'il pense encore à moi et qu'il ne pas oublier.

Je ne sais vraiment pas comment réagir face a sa lettre... Contente ? Triste ? Colère ? W'Allah j'sais pas.

On va dire que tout ces émotions sont mélanger et que sa donne une sorte de haine.

Une haine parce que je suis en colère contre lui, une haine parce que je suis émue, à la fois triste et une haine parce que je l'aime.

Je suis encore amoureuse de lui, folle amoureuse de lui et je ne pense pas que mes sentiments font s'envoler comme sa.

Amir - Amel, pourquoi tu pleures ? -surpris-

Mehdi est la seule personne qui a réussi à me faire pleurer, même les coups de Redouane et les coups de Bilal n'ont pas réussi à me faire pleurer.

Suis-je donc vraiment tomber dans le vice de l'amour ?

Je me lève et me regarde à travers le miroir, mes yeux sont déjà rouges et mes yeux sont gonfler.

Moi - J'peux un mouchoir, s'il te plaît ?

Je tousse en remarquant que ma voix c'est casser.

Amir me passe un mouchoir, je le remercie et me mouche le nez.

Maintenant qu'est-ce que tu veux que je fasse, Mehdi ? T'oublier est impossible. Ne plus t'aimer ? Impossible.

J'aurais préféré te détester, parce que normalement je devrais t'en vouloir mais j'y arrive pas. Quelque chose me bloque et j'ai bien capter que c'était l'amour. L'amour que j'éprouve pour toi... Connard !

Si on m'avait dit que tomber amoureuse c'était de souffrir au bout de quelque temps bah jamais j'aurais ouvert mon cœur.

La, j'ai besoin d'une des filles. J'ai besoin de leurs soutiens, leurs blagues qui me font rire et leurs conseilles Mais elles sont pas la... Elle sont loin, très loin.

Amir - Amel ?

Sa se voit qu'il commence à perdre patience, mais je ne réponds toujours pas.

Je jette mon mouchoir et me retourne pour me recoucher, mais il me retient le bras.

Moi - Amir... Hefeck c'est pas le moment.

Il ne me lâche toujours pas et me retourne face a lui, il hésite avant de faire quelque chose et finit par me prendre dans ses bras.

Je le sers contre moi et respire fort pour ne pas pleurer, c'est tout ce que j'ai besoin en ce moment.

Du réconfort.