Charlie.
Je m'étais levée de bonne humeur. Mon téléphone m'avait informé de plusieurs messages me souhaitant un joyeux anniversaire. J'avais l'intention de sortir. Après tout, on a 18 ans qu'une seule fois ! J'avais affiché ma mine la plus maussade à mes parents, faisant transparaître un état fiévreux. Toute la journée j'étais donc restée dans ma chambre. J'en avais profité pour prendre soin de moi, raser mes jambes, mes aisselles, appliquer quelques soins sur mon visage et me laver les cheveux. Je restais cependant emmitouflée dans ce vieux jogging gris.
J'avais discuté avec Michael, mais nos conversations étaient si agréables que je ne souhaitais pas venir les perturber avec ces histoires de rumeurs... Je m'en tenais donc à discuter des plans grâce auxquels j'allais pouvoir m'échapper discrètement ce soir.-
Ma mère venait de déposer le dessert face à mes tantes et mes oncles. J'affichais une petite grimace.
"Je ne me sens vraiment pas bien ce soir, je suis désolée, dis-je la voix rauque, Je pense que je vais aller me coucher.
-Mais, c'est ton anniversaire ! bouda ma mère.
-Je sais bien, mais je risque de m'endormir sur la table... Il vaut mieux que j'aille me reposer, continuais-je.
-C'est malheureux, pour tes 18 ans, ajouta l'une de mes tantes.
-Fêtez-les sans moi, souris-je."
Je leur souhaitais une bonne nuit et montais les escaliers d'un pas fatigué. Une fois dans ma chambre, je verrouillais la porte, je me dirigeais vers ma salle de bain, je détachais mes cheveux, je me maquillais d'un trait d'eye liner et de mascara.
J'allais enfiler ma robe, ma veste et mes chaussures. Je saisis un petit sac et y glissais mes affaires importantes. Je jettais un coup d'oeil dans le miroir et m'approchais de la fenêtre. J'éteignis toutes les lumières et ouvrais discrètement la vitre. Je me faufilais à l'extérieur. Je souris en voyant une silhouette familière dans le noir.
Je sautais et parvins à atterrir sans me blesser."Charlie ?! chuchota mon ami.
-C'est bien moi."
Michael.
Elle s'approcha de moi, sous la lumière d'un réverbère je pus l'admirer. Ses cheveux tombaient autour de son visage, elle affichait un sourire rayonnant, ses yeux brillaient étrangement et mon coeur s'emballa un instant.
Je me raclais la gorge afin de rendre ma voix plus claire :"Tu.. hum.. Très belle, chuchotais-je.
-Pardon ?
-On y va ? dis-je plus fort cette fois-ci."
Elle sourit et acquiesça. On marchait tranquillement dans les rues vides de la ville, éclairées par la lune.
"J'ai peur, avoua-t-elle.
-Tu ne crains rien.
-Et si..
-Non, la coupais-je. Nous sommes chez Calum, il n'y aura pas autant de monde que la première fois et je suis là.
-Mais..
-Je ne vais pas t'abandonner, rajoutais-je.
-Tu es sûr ?
-Oui, même si c'est pour moi horrible de devoir passer la soirée à tes côtés, Seigneur pourquoi s'acharner sur moi ?! dis-je dramatiquement en levant les bras au ciel."
Elle éclata de rire et la forme éclairée de la maison de Calum apparut à travers l'épais manteau noir de la nuit. Nous arrivâmes devant la porte, nous pouvions entendre un fond de musique, ainsi que quelques rires.
"Après toi, dis-je en ouvrant la porte."
Elle me remercia et passa devant moi. Je lui montrais le chemin, elle se glissa derrière moi lorsqu'elle entendit des bruits de pas. J'allais lui demander pourquoi lorsque Luke apparut.
"Oh..! CALUM ! MIKE EST LÀ ! cria-t-il pour prévenir l'hôte. Michael... Pourquoi t'es tout seul ? Nan... Elle a pas voulu venir ?!"
Je sentis mes joues chauffer et me décalais légèrement sur le côté.
"Surprise ! retentit la voix de Charlie qui semblait amusée de la situation."
Luke l'observa longuement, ses yeux dérivèrent sur sa robe et je sentis mes muscles se crisper. Il releva la tête vers moi et me souris.
"Ils sont tous au salon ! Venez."
Il fit passer Charlie devant et posa une main dans mon dos.
"Michael ! chuchota-t-il.
-Hum ?
-Laisse pas passer ça !"
Il me fit un clin d'oeil et tapota mon épaule. Je roulais des yeux et le poussais amicalement. Quel idiot...
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LIBERATION 《Michael Clifford》
Fanfiction"Je veux juste ne plus être rejeté. Je veux qu'on m'accepte, je veux qu'on me libère. -On t'accepte nous ! T'es notre frère Mike ! défendit Luke. -Pas vous. Elles. Ces démons sans cœur qu'on appelle : les femmes, lâcha Michael dans un murmure." Un l...