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Alex eu un moment d'hésitation. Que vont-ils faire si il répond qu'il tient à moi ? S'il ne tient pas à moi ? Putain pourquoi je suis là ?
Il ne répond pas. On dirait plutôt que c'est lui qui attend une réponse. Il soupira puis se décide à répondre.
"- Pourquoi cette question ? Elle vous intéresse tant que ça ?
- On veut juste savoir si tu tiens à elle alors réponds imbécil.
- Et si je répond pas ? Pourquoi vous voulez savoir ça ?
- Tu cherche vraiment la merde gamin. Et vu que tu ne veux pas répondre, je considère que tu tiens à elle. Et pas qu'un peu.
- ..."
La brute me serra encore plus fort. Mes larmes, qui pour l'instant étaient restées au bord de mes yeux, roulèrent sur mes joues. L'un de ces psychopathes s'approche de moi tranquillement. Je baisse la tête et ferme mes yeux le plus fort possible en espérant qu'en les rouvrant je me trouve chez moi. J'ai dû trop lire de livres fantastiques. Le temps me semble long. J'ouvre alors mes yeux mais en gardant la tête dirigée vers le sol.
Je vis des baskets rouges, je lève alors la tête très doucement. L'homme me regarda avec un sourir en coin. Qu'a-t-il en tête ? Le "leader" reposa Alex sur son fauteuil mais bloqua les roues afin de mieux voir ce que l'autre va me dire ou faire. Je le vis faire un geste brusque, puis je sentis une grosse douleur sur le visage... ensuite... le trou noir. Je pense que je me suis endormis. Enfin évanouie plutôt. Lorsque je me réveille, j'entend un cri très fortement, qui me fis légèrement sursauter, je n'ose pas ouvrir les yeux pour ne pas être aveuglée par le soleil, ou même par peur de voir cette équipe de malades. J'attendis quelques secondes mais je n'entendais toujours que le cri. Je reconnais cette voix. Elle a l'air modifié, prise de panique. Je pense que c'est Alex. J'entre-ouvre les yeux juste assez pour voir à travers mes longs cils. Mais je ne fus pas aveuglé par le soleil. Je vois Alex penché sur moi. J'arrive enfin à comprenre ce qu'il cri
"- LOUIIIIIIIIISE !!!!!!!!!! Réveille-toi enfin ! Je suis là !
- ...
- Louise tu m'entends ?
-Mmmh. Fis-je très doucement.
- Louise putain tu m'as foutu une de ces trouilles !"
J'ouvre complètement les yeux et vois son front plein de sang. Je me relève brusquement pour m'assoir.
- Putain il t'ont fait quoi ?!?!?
- Rien de grave c'est toi qui a un état qui peu s'agraver.
- Ils m'ont fait quoi ?"
Effectivement je ne me souviens d'absolument rien.
"- Y en a un qui t'a donné un coup de point et tu as perdu connaissance.
- ?!?!?!
- Maintenant tu as un gros oeil au beurre noir."
Je touche mon oeil gauche. Il me fait horriblement mal. Merde ! Qu'est-ce que je vais bien pouvoir inventer comme scénario à mes parents ? Pfff... font chier aussi les autres. De un, si je decide d'expliquer sans mentir à mes prents, ils vont me demonter, de deux, les salopes du lycée vont encore trouver quelque chose à me reprocher, surtout avec la gueule que j'ai maintenant, et de trois euh... bah y a pas de 3.
"- Et tu saigne encore du nez Louise.
"- Merde mon tee-shirt !
- Le plus important c'est pas ton tee-shirt bordel, c'est toi.
- Oui...
- Viens on va soigner ça chez moi.
- Mais mes parents vont s'inquiéter.
- Faut que tu te vois dans un miroir, tu comprendras pourquoi je dis ça.
- Bon... dis-je suivis d'un léger bruit de douleur, j'ai un énorme bleu sur le bras. Je me met debout, soudain, les images de la scène me reviennent. Je ne vois pas, à la place de ma vision normal, il y a l'homme qui s'approche de moi. J'ai tellement l'impression que c'est vrai que je recule de quelques pas. Je repris mes esprits et m'effondre en pleurs. Pourquoi moi ? C'est la question que je me répète depuis le début. Pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai fait pour que ça tombe sur moi ?
Puis, le visage humide, je regarde Alex couvert de sang. Que s'est-il passé après que je me sois évanouie ?
"- Pourquoi tu as du sang ?
- Après que tu sois tombée, j'ai hurlé mais l'un d'eux m'a gifflé, ensuite j'ai essayé de me lever mais je suis tombé de mon fauteuil et..."
À ce moment mes larmes, qui avait un peu seché remonte et une nouvelle vague de pleurs arriva. Il a essayé de se lever ?
"- ...
- Louise pleure pas.
- ...
- Plus tard je te raconterai mais c'est pas le moment il commence à faire tard"
Je regarde ma montre. La vache ! Il est déjà 19h !
"- Désolé mais mes parents vont vraiment pas apprécier. Je devrait rentrer.
- On s'en contre-fout de tes parents. Viens chez moi." Après un moment d'hésitation je fis un signe d'affirmation et nous partîmes vers sa maison. Enfin son appartement. Depuis qu'il est en fauteuil ses parents cherchent une maison vu que pour l'instant ils sont au 7ème étage.

Nous prenons l'ascenseur (logique) et entrèrent chez lui. Ses parents ne sont toujours pas rentrés. Heureusement. Il alla dans la cuisine chercher des glaçons pour sa tête. Moi je vais dans le salon pour me regarder dans un grand miroir. Il est tellemebt grand que je peux voir tout mon corps. Mon nez est plein de sang, mes bras plein de bleus, mes genoux plein de bleu, bref des bleus partout. Et mon oeil, n'en parlons pas.
Encore une fois je lâche mes larmes. C'est la première fois que je pleure autant dans un espace temps aussi restreint. Alex a une trace de grosse main sur la joue, le front en sang je ne sais toujours pas pourquoi, des bleus sur les bras aussi, et au genou. Je ne sais pas pourquoi il a du sang sur le front puisqu'il ne vient pas de son genou (sauf si il s'amuse à coller son geniu sur son front). En même temps j'ai envie de savoir pourquoi et en même temps j'ai pas du tout mais alors pas du tout envie. Je sais que je vais encore pleurer si il me raconte alors pour l'instant je ne dis rien.
Je vais dans la cuisine rejoindre Alex. Il a mis des glaçons sur sa tête (mais pas sur son front, a un endroit où sûrement il a une bosse) et me tend un autre sac de glaçons pour mes quelques blessures. Puis je retourne dans le salon avec lui derrière moi. Je m'assois sur le canapé et tissus épais rouge. Il est vraiment confortable. Alex installe son fauteuil à gauche du canapé pour être à côté de moi.
"- Tu veux regarder la télé ou faire quelques choses pour te changer les idées ? Me demande alors Alex.
- Euh oui la télé ça me suffit faut juste que j'aime l'émission. Il y a quoi maintenant ?" Il allume l'écran et prend le télé 2 semaines posé sur la table.
"- Tu préfère une émissions ou un film.
- Ça dépend, à cette heure-ci il doit plutôt y avoir des émissions de télé réalité. Il se plongea dans le magazine et en ressortit avec un sourir en coin.
- Les anges ?
- Ah non me dit pas que t'aimes ça ?!?! Dis-je en criant à moitié.
- Non c'est pour toi que je dis ça.
- Tu me prends pour qui ? N'importe quoi !" Je me penche pour regarder avec lui le magazine télé. Il ne dis plus rien, ce silence me perturbe. Je lève la tête et le regarde. Il avait déjà les yeux rivés sur moi. Ça me stresse encore plus que le silence. Nos regarde se croisèrent et restèrent figé quelques instants. Quand soudain, on sonna à l'interphone. J'accouru et décrocha. Alex arriva et, avant je n'eu le temps de prononcer un mot, il mis son doigt sur ma bouche en signe de silence. Sans un bruit j'écoute ce qui se passe en bas de l'immeuble (là où est censé être la personne puisque qu'elle appelle depuis l'interphone).
"- Bonjour, je vend des cookies pas cher ! En voulez vous ?" Alex, qui avait entendu, me fit signe que non. Avant de répondre je le regarde avec un air de chien battu, ou de cocker plutôt. Mais il refusa.
"- Allô ? Il y a quelqu'un ? Fit le vendeur de cookies.
- Oui je vous entend, et désolé nous ne désirons pas de cookies. Une prochaine fois peut-être. Alex fronça les sourcils.
- D'accord madame, désolé pour le dérangement bonne soirée."
Bonne soirée ? Je regarde l'heure. Oh mon Dieu ! Presque 20h ?!?!?! Mais mes parents vont faire une crise cardiaque là !! Ils ont dû appeler la police je dois être recherchée partout dans la ville !

Une Raison de PartirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant