Love Me

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Les deux amants sortaient ensemble depuis plus de 1 an maintenant mais ils avaient commencé à se séparer, ils ne se voyaient presque plus, ne se parlaient plus et ça commençait à déplaire à Bertrand qui se retrouvait seul presque tout les week-ends, loin de son Camille, enfin dans son esprit c'était devenu juste Camille.

Bertrand était dans la salle en train de regarder le replay de l'émission, il en était obligé pour entendre la voix de son bien-aimé qui pourtant était dans le même appartement que lui. Il s'apprêtait à aller le voir lorsque Camille déboula pour mettre son manteau prendre ses clefs et ouvrir la porte, mais Bertrand le retient :

-Où tu vas ?
-Clément a eu un problème faut vraiment que j'y aille.
-J'en ai marre Camille.
-Marre de quoi ?
-Marre de quoi ? Mais de toi, de nous, on est devenus quoi ? Tu te rends compte que ça doit faire un bon mois qu'on s'est pas parlés ?
-Mais non.
-Tu t'en es même pas rendu compte ? Mais putain Camille, tu vas dire que je suis une meuf mais j'ai besoin d'affection, je me sens seul, tout le temps, parce que tout les week-ends tu sors et en semaine tu as radio, radio que j'écoute pour entendre ta voix et ton rire, ça me manque. T'avais dit que tu m'aimerais toujours, c'est ça ton amour ?

Bertrand s'était arrêté pour contrôler ses larmes qui commençaient à lui brûler les yeux, Camille ferme la porte, il devait écouter ce que lui disait son copain. Il ose pas le regarder dans les yeux, se rendant compte du fait qu'il l'a délaissé.

-A un moment j'essayais de me souvenir de tes baisers, t'étais mon mec et je me souvenais de tes baisers. En plus le pire c'est que quand j'avais envie de toi tu étais pas là, j'étais prêt à aller me faire baiser par une pédale qui demande que ça. Mais non je le faisais pas, parce c'était toi qui m'intéressais. Mais ça doit faire deux mois que j'attends un changement, je suis sûr que nos grands-parents baisent plus. (NDA: Je suis désolé pour cette fin de phrase et pour ceux qui ont les images, fin d'aparté) Aujourd'hui j'ai des doutes sur le fait que je t'aime, j'ai l'impression que tu en vaux plus la peine. J'ai même l'impression d'être redevenu ton ami, non parce que même quand on était amis on se voyait plus, alors je suis devenu quoi ? Un inconnu ? C'est le plus proche de la vérité et le savoir me fait mal. Alors explique moi ce qu'on est devenus et ce qu'on va devenir.

Camille n'avait pas interrompu Bertrand dans son monologue, mais son esprit était séparé, entre le niçois qui avait besoin d'amour et son frère qui avait besoin de lui.

-Mais faut vraiment que j'y aille...
-Camille, si tu passes cette porte ne soit plus sûr de me revoir ici.
-Mais...

L'enjeu changeait dans son esprit, mais il ne savait toujours pas quoi faire. Bertrand était clair mais il y avait son frère. Mais il fit tomber son manteau au sol et reposa ses clefs avant d'aller voir Bertrand qui pleurait, il le prend dans ses bras et lui frotte doucement le dos en attendant qu'il se calme.

-Je sais que j'étais pas assez présent ses derniers jours, c'était parce que j'avais beaucoup de travail, et je suis désolé si tu t'es senti délaissé. C'est ma faute et je m'en veux. Alors j'ai une dernière chose à te demander : faut vraiment que j'aille à l'hôpital, c'est mon frère qui a eu un accident de voiture.
-Pardon... Je savais pas...
-C'est rien, tu pouvais pas le savoir, et quand je reviens. Tu es dans notre lit ok ?
-T'es con...
-Je te demande pas de te déguiser en meuf non plus. Et tu le fais pas. Je préfère quand tu es normal, parce que t'es magnifique mon cœur. T'es la personne la plus belle au monde pour moi.
-D'accord...
-Ça va mieux ?
-Ouais.

Camille s'écarte doucement de Bertrand pour prendre son menton dans ses doigts et l'embrasser. Ce baiser ressemblait à leur premier tellement ils avaient perdus les sensations dues à ce geste. Le brun rompt le baiser en premier et lance un doux sourire à Bertrand.

Comberoy's StoriesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant