Comberoy's Stories

Golden Prince (1/3)

NDA: Il risque d'y avoir des parties lemonesques, voire des mots hard, dans ce TS (Three Shot) alors je déconseille aux âmes sensibles de le lire, il se passe dans une sorte de Moyen-Age dans lequel Bertrand est prince et Camille est un espèce de noble modifié, ils ont juste un an d'écart pour cette histoire, même si ça ne joue en rien avec ce TS. [En train de se bousiller les oreilles avec Underground de Adam Lambert] Bonne Lecture à tous !

Le château du Roi de France est toujours rempli de bruits ou encore de discussions importantes ou non, sauf cette nuit, pour la simple raison que le Roi est parti en visite voir son ami le duc de Bourgogne. La plupart de ses partisans dormaient ou encore profitaient de cette absence pour se reposer de leur dur labeur. Le château comportait trois étages et une centaine de couloirs et de pièces, si bien qu'on pouvait facilement se perdre dedans. Mais la personne qui connaissait le mieux tout ce château était en l'occurrence le fils unique du Roi, qui avait ses quartiers au second étage. Dans un couloir que presque personne n'utilisait, en quelques sortes, il était le mieux placé pour faire ce qu'il désirait dans son lit, et surtout avec qui il voulait.

Ce soir-là, il était "occupé à travailler les lois de son royaume avec Camille Combal, l'un des plus puissants nobles du royaume" mais en réalité les deux hommes étaient surtout occupés dans le lit du prince si vous voyez ce que j'insinue. Les épaisses portes de chênes, ainsi que les murs tout aussi épais, rendait la pièce insonorisée. Si bien que leurs respirations saccadées et leurs gémissements ne restaient que pour eux.

Tandis que le prince tirait les draps et les cheveux bruns de son amant à chacun de ses coups de rein, leurs torses se rencontraient ainsi que leurs lèvres, à la lueur de la lune. Leurs deux corps en mouvement étaient éclairés d'une lumière blanche et un léger courant d'air passait à travers la pièce, à cause de la fenêtre que Camille avait mal fermée en rentrant par celle-ci, il devait souvent escalader la paroi du château pour passer voir la personne qu'il aimait. Cette relation était cachée à tous, parce qu'un prince qui aime les hommes pourrait être condamné à mort par l'église, toute puissante dans la royauté de France a cette lointaine époque.

Les deux amoureux finirent par venir dans les draps, et s'écrouler dessus, épuisés. Le brun entoura doucement Bertrand de ses bras, avant de lui donner un baiser tendre, que le prince renforça immédiatement. Il restèrent quelques secondes comme ça avant que Camille ne le rompe finalement et susurre au châtain :

- Je vous aime.
- Moi aussi, mais tu devrais me tutoyer Camille.
- J'ai pas le droit de vous tutoyer.
- Comme t'as pas le droit d'être nu dans mon lit et de me faire l'amour ?

Camille eut un léger sourire avant de répondre :

- D'accord... Tu as gagné.
- Je gagne toujours.
- Je sais.

Le brun embrassa la joue du prince qui doucement, prit une teinte verdâtre. Alors Bertrand repoussa son amant avant de se pencher de l'autre côté du lit, et de vomir sur le sol. Camille sursauta à la vue de la réaction du châtain, il l'avait fait vomir ? Ou alors il était malade ? La médecine était loin d'être développée dans le royaume alors il se dit que c'était de sa faute avant que Bertrand ne se redresse et lui dise :

- Regarde.
- Mais pourquoi veux-tu que je regarde ?
- Viens voir.

Le brun s'approcha alors du bord du lit et jeta un coup d'œil à ce qui devait être le repas mal digéré de son amant, mais à la place de ça, des pierres précieuses et des pièces d'or étaient éparpillées au sol. Camille regarda alors le visage du prince, entre l'inquiétude et la surprise, et tendit sa main vers l'une des pierres, qui semblait être une émeraude, et l'attrapa pour la regarder de plus près. Avant de lâcher :