Golden Prince (2/3)

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Jusqu'à ce qu'il sente une douce main se déposer sur sa joue pour essuyer ses larmes et qu'une voix familière vienne jouer avec son ouïe :

- Arrêtez de pleurer s'il vous plait...

Un sourire se dessina alors sur le visage du prince qui tourna sa tête et vit le brun, sa silhouette dessinée par la lune et ses magnifiques yeux marrons parasités par une tristesse et une inquiétude indicimulée. Mais le châtain s'en est fichu de ça, alors il se jeta immédiatement sur les lèvres rosées de la personne qu'il aime, retrouvant enfin la chose qu'il aimait le plus sur cette planète : Embrasser Camille. Ses mains retrouvèrent immédiatement leur place habituelle et ses lèvres jouèrent avec une facilité incroyable avec celle du brun, qui doucement, allongea le prince sur son lit tout en rendant ce baiser le plus tendre possible. Mais lorsqu'il le rompit, il chuchota à Bertrand :

- Je suis désolé de pas être revenu plus tôt, les paysans ont organisé une révolte et j'ai dû gérer ça avant de recevoir vos lettres.
- Aide-moi... J'en peux plus de tout ça...
- Comment je suis sensé faire ?
- J'ai besoin que tu me touches...
- En quoi ça vous aide ?

Le prince retint alors ses larmes et fit signe au brun se s'allonger à ses côtés, ce qu'il fit, avant de commencer à lui raconter ce qu'il s'était passé. En faisant son maximum pour ne pas laisser les larmes lui casser la voix. Et lorsqu'il atteint enfin la fin, Camille était littéralement enragé, il avait agrippé le drap et le serrait tellement fort que ses phalanges avaient une couleur blanche et sa mâchoire était tellement crispée qu'elle se dessinait parfaitement. Ses yeux étaient noyées dans ses pensées, il voyait totalement ce qu'il était arrivé à Bertrand, qui d'ailleurs le fit sortir de ses pensées en l'embrassant du bout des lèvres, avant de lui dire :

- Camille, j'ai besoin de toi.
- Je vous jure que je fais faire ce que je peux pour vous aider.

Bertrand s'apprêtait à dire quelque chose d'autre mais sa voix s'étouffa en un gémissement lorsque les doigts habiles du brun effleurèrent son membre, en passant en dessous de son pantalon sans prendre le temps de l'enlever. Camille approcha alors ses lèvres de l'oreille du prince avant de lui chuchoter :

- Je vous jure que vous perdrez la voix tant vos cris seront puissants.
- Cam...

Le brun lui coupa une nouvelle fois la parole en enroulant ses doigts autour son membre déjà bien réactif. Alors le prince abandonna et laissa sa tête tomber dans son traversin pendant que Camille s'occupait parfaitement bien de lui, connaissant tout ses points faibles susceptibles de le rendre fou de plaisir. Alors rapidement le brun relaya tout leurs vêtements au sol et commença sa tâche qu'il aurait pu qualifier de simple tant l'anatomie de Bertrand ne lui cachait plus de secrets.

Le Roi faisait les cents pas dans ses quartiers, deux gardes étaient à la porte, et répondaient aux questions que leur maître leur posait. Ça faisait une bonne heure que le Roi ne pensait qu'à la souffrance de son fils, ne pensait qu'à la façon dont il aurait pu l'en sortir. Ses gardes n'arrivaient pas très bien à répondre aux questions comme :"Pourquoi a t'il l'air triste alors que je lui offre les plus belles femmes du royaume ?" Ou encore "Pourquoi est-ce que la personne qu'il aime ne vient pas ?" Mais ils essayaient de le faire tout de même. Finalement, le Roi laissa ces deux bons à rien le temps d'aller marcher dans les couloirs. Il continuait de ressasser ses pensées, puis il se décida à passer voir son fils, et de lui demander en face ce qui lui arrivait.

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