Dream

15.

"Ma chérie , je n'ai jamais été une bonne mère pour toi, j'en suis consciente. Depuis que tu es partie et que je me suis retrouver seule dans cette grande maison j'ai compris que je n'avais que toi sur qui comptais. J'aurai aimée faire autrement, ne pas te quitter comme ça, mais faire face à la réalité et à l'espèce de monstre que je suis, est encore plus dur. Je demande qu'une chose à présent malgré que ce n'est pas la plus facile j'en n'ai besoin. Juste pardonne moi. S'il te plaît. Je me rappel quand je te lisait pinnochio quand tu était petite, c'était ton conte préférée ,avec ce conte tu as appris à ne pas mentir et j'en suis fière de toi car je n'en n'ai pas fait autant. Sauf qu'il faut que tu arrête de te mentir à toi même. Tu n'est pas le genre de fille dont j'ai élevée et que tu rêvée d'être , mais je sais qu'un jour tu le saura. J'ai appelé ton père avant.. de... Il va venir, prenez soin l'un de l'autre. Je t'aime ma chérie , sache que je suis la mère la plus heureuse de t'avoir comme fille.

Pour toujours.
Ta mère qui t'aime."

La lettre est mouillée par mes larmes. Un sentiment de peine et de soulagement m'envahit. Elle m'aimais. Avec cette lettre je comprend que je ne dois pas tout lâcher. C'est un signe d'espoir. Je la pli et la glisse dans ma poche. Il faut que je sorte d'ici , j'ai besoin d'air !

Je suis suivis de Matthew.

- Est ce que ça va ? Me demande-t-il.

Mon coeur bat tellement vite que j'ai l'impression qu'il va exploser. Je me met à courir sans même le vouloir et je me trouve dans ses bras, je me suis jamais senti aussi bien. Il me relève la tête et il essuie mes larmes avec sa main, il s'approche de moi , ses lèvres touchent les miennes. Ce sentiments de sécurité et d'amou.. Non , je ne peux pas être amoureuse, pas de ce blondinet que je suis censé détester.

***

Nous sommes chez lui, sur son lit, il me tient dans ses bras en me caressant les cheveux. Je me sens énormément ridicule, mais je ne bougerais pour rien au monde.

- Tu sais au fait , la fille de la dernière fois ?

Je me relève brusquement. Je l'avais oubliée qu'il avait une pouf.

- C'est qui ?! Lui demandais froidement.

- Elle s'appelle Camille , c'est juste..

- C'est juste quoi? Ta pouf ? Ton ex ?

- Si tu me laissais parler je pourrais te le dire ! Lança t il.

Il a réussi à me faire taire !

- C'est juste ma meilleure amie, ok? Je la connais depuis que j'ai 2 ans, et même si t'es jalouse je continuerais à lui parler.