Chapitre 3

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La meuf s'approche de moi, après avoir tourné autour de sa voiture pour voir s'il y avait quelque chose.

Elle: Vous allez bien, j'espère que y'a rien de grave ?

J'étais choqué sur le coup, je lui nique sa voiture et elle me demande si je vais bien.

Moi: Nan y'a rien t'inquiètes. C'est de ma faute, tu veux qu'on fasse un constat ?

Elle m'explique qu'elle n'a pas le permis et donc qu'elle ne peut pas faire de constat. Moi je m'en foutais, constat ou pas, ça aurait rien changé pour moi.

Moi: Tu veux pas que je te l'envois au garage ?

Elle, rire: Non, c'est bon t'inquiètes. C'est la voiture à mon frère. Il va me tuer...

Je la regarde longuement. Son rire, wallah c'est quelque chose. Elle a une petite voix toute douce et son sourire c'est un truc de malade, wallah je me sentais con à penser de cette manière. Le pire c'est que tellement j'avais l'impression d'être en chien sur elle, je lui parlais froidement, je faisais le dur.

Elle: Je suis en retard, Salam !

Moi, tout en me dirigeant vers ma voiture: Vas-y Salam.

Je monte dans ma voiture et roule direction le travail. J'étais en retard, mais comme c'est rare, mon patron n'a rien dit.

Je taf jusqu'à 20h et je rentre directement après le travail. Je mange ce que ma mère a cuisiné et je sors rejoindre les gars en bas.

Moi: À cause de ton message je me suis mangé un pète !

Yanis, mort de rire: Putain t'es vraiment con toi wallah !

Moi, rire: Fou toi de ma gueule !

Yanis: Ça se voit beaucoup ?

Moi: Ouais bah oui.

Yanis: Elle est où ?

Moi: Viens je te montre.

On se dirige vers ma voiture et je lui montre. Il s'est mit a rigoler ce batard, après il m'a accompagné au garage de son cousin. Je lui ai laissé la voiture et on est allés chez moi, pour jouer à la play.

[...]

Je passe une semaine, j'avais rien de spécial. Je travaille dur pour pouvoir nous acheter une maison au bled Insh'Allah. C'est ce que ma daronne a toujours voulu, elle veut une maison au Maroc, parce-qu'elle en déjà une en Algérie vous voyez.

Je me préparais pour aller au travail. J'ai enfilé mon costume et j'ai mis mes chaussures Italiennes. Je me suis parfumé vite fait et j'ai pris mes clefs.

Je me suis rendu au taf en speedant. J'ai fais un point avec mon patron et il m'a expliqué que je devais me rendre à Istanbul pour former des mecs qui travaillerons en collaboration avec notre entreprise.

Il était déjà 20h, donc je suis sortis du Taf fatigué de fou. J'suis rentré chez moi, ma daronne était avec des copines à elle, mais j'ai pas calculé. Je suis allé dans ma chambre et je l'ai appelé.

Maman, je n'aime que toi [2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant