Chapitre 13

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Trois semaines sont passées, mes parents sont retournés au Maroc et Najim et moi on se reparle un peu. En tout cas les tensions avaient disparus. Il s'est excusé, sincèrement. C'est pas encore gagné, mais c'est déjà ça.

Salim, lui, je ne le vois plus, mais vraiment plus du tout... À croire qu'il m'esquive ! Mais bon, il ne me doit rien et vice versa, donc tant pis hein.

Najim, depuis le salon: ZAKIA !

Moi: J'arrive !

Je me rend au salon pour lui répondre.

Lui: T'sais quoi ? Vas t'habiller, j'vais te sortir.

Moi: Pourquoi ?

Lui: Vas t'habiller je te dis.

Je n'en rajoute pas une et me précipite pour m'habiller. Je fais simple, j'aime pas m'habiller de façon à attirer le regard.

Moi: On va où ?

Lui: -en éclatant de rire- Bah on va...Faire les courses ! Krkrkrkrkrkrkr...

Il était plié ce con. J'ai mis un coup sur son épaule pour l'arrêter de rire.

Moi: -rire- Mais Najim !

Lui: Bah quoi ?

Moi: Tu m'avais dis qu'on allait sortir !

Lui: Bah on va faire quoi là ?

Moi: Nan mais tu m'a dis tu vas me sortir au resto ou j'sais pas où.

Lui: -rire- J'ai dis ça moi ? Est-ce que j'ai dis ça ? -rire- J'ai dis que j'allais te sortir, mais j'ai oublié de préciser que c'était à Auchan pour faire les courses.

Moi: -rire- Bon on y va alors !

Lui: Yallah !

On se rend donc à Auchan, puis à l'entrée du magasin le mec de la sécurité me demande d'ouvrir mon sac.

Moi: Euh d'accord...

Lui: C'est vigipirate madame, on est contraint de faire ça, on le fait à tout le monde, je vous rassure.

Moi: -sourire- Ah d'accord, y'a pas de soucis !

Il me laisse refermer mon sac, puis il se poste devant Najim.

Sécurité: Ouvrez votre sac monsieur s'il vous plaît.

Najim: -mort de rire- Azy bouge de là, c'est pas un sac, c'est une saccoche ! -en chuchotant- Hegoune.

Je soupire et regarde le mec de la sécurité, qui fusille Najim du regard.

Sécurité: Monsieur ouvrez s'il vous plaît !

Najim: Et j'ouvre pas là, y'a quoi ? Qu'est ce tu veux que je cache dans ma saccoche ?!

Sécurité: Je suis sous des ordres, si cela n'en tenait qu'à moi, je vous aurais laisser passer.

Moi: Najim ouvre, c'est bon...

Maman, je n'aime que toi [2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant