Chapitre 12

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[SALIM]

Elle me laisse passer, je rentre et retire mes chaussures.

Moi: Tu vas bien ?

Elle: Al Hamdoulillah et toi ?

Moi: Je vais bien Hamdoulillah.

Je la vois me regarder « discrètement » de haut en bas. C'est vrai que au quartier jamais je sors comme ça, c'est toujours un survêtement, ou à la limite jean et polo.

Ma journée n'avait pas été merdique hein, mais voila c'était une journée de travail fatigante et j'avais envie de dormir en rentrant j'étais fatigué. Mais à la minute où je l'anti aperçu quand elle m'a ouvert la porte, j'ai eu un regain d'énergie. Pour rien au monde j'irais dormir a présent.

Elle me sourit avant de se diriger vers le salon. Son sourire... ce n'est pas juste un sourire je vous le promet, c'est plus que ça.

Je salue tout le monde d'un geste de la main, avant d'aller me doucher rapidement et me changer.

Je retourne au salon et m'installe à côté de ma tante.

Nihed: Ah Salim, achkid ! (Viens)

Moi: Oho. (Nan)

Elle: Acimi ? (Pourquoi ?)

Moi, rire: Eh ta gueule.

Elle: Bah sirr akid our irrar (Vas t'en et ne reviens jamais)

Je rigole et tourne la tête pour regarder Khalti Jamela.

Moi, rire: Eh Khalti ta fille faut la dresser !

Khalti Jamela: A toi l'honneur.

Moi, rire: Fadma aussi faut la dresser hein.

Fadma:  Adakifkorbi tawka (Que Dieu te donne des parasites)

Elles étaient en train de rire et moi je n'avais qu'une envie, c'était de m'assoir auprès d'elle. Je sais... comme ça ça fait gamin, mais je vous l'ai déjà dis, il y avait quelque chose qui me ramenait à elle sans arrêt. J'ai fais mine de chercher la télécommande, pour m'installer à côté d'elle ni vu ni connu.

Elle, rire: C'est limite si tu m'écrases pas.

Moi, mort de rire: Ah toi aussi tu veux commencer à me hagar ?

Elle, rire: Jamais je ne me permettrais hein.

Je rigole ma suite a sa remarque avant d'enchaîner sans transition.

Moi: Ça va mieux avec Najim ?

Elle me regarde, puis elle hausse les épaules.

Elle: C'est moins pire... on avance à pas de fourmis, mais on avance au moins.

C'est ça le problème de Najim, il croit tout ce qu'on lui dit. Dès l'instant où l'information sort de la bouche d'un de ses « gars », pour lui c'est carré.

Maman, je n'aime que toi [2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant