Chapitre 23

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Zakia en multimédia

J'hésite un peu avant de l'ouvrir, si ça se trouve, Salim n'aimerai pas que je la lise, peut-être que c'est confidentiel.

Je lève les yeux au ciel, puis je l'ouvre proprement. Je commence à lire un petit passage et me rend compte qu'en fait, la lettre n'est pas destinée à Salim, il parlait au féminin dans la lettre, il parlait d'un amour sincère, où je ne sais quoi.

-?: -mort de rire- Je vais t'apprendre à te battre moi, comme ça tu le met à terre s'il te cherche.

En entendant la voix de Salim derrière moi, j'ai paniqué. J'ai ouvert le premier tiroir et ai jeté la lettre dedans, puis je me suis retournée avec un grand sourire.

Jassim: Miaaam, un gâteau au choco.

Il court s'asseoir à table. Salim en profite pour s'approcher de moi et m'embrasser la tempe.

Lui: Salam Aleykoum.

Moi: Aleykoum Salam, comment tu vas ?

Lui: Bien Hamdoulillah. -Sourire-

Moi: Vas t'asseoir je te verse un café.

Lui: Barak'Allah Ufik. (équivalent de "merci")

Moi: Wafiki. (Derien)

Il part s'asseoir et rire avec Jassim par la même occasion. Je lui verse du café et verse deux lait au chocolat, pour Jassim et moi.

Je pose tout ça sur la table et m'installe avec eux.

Salim: T'as une amoureuse toi ?

Jassim: Nan, j'ai pas de meuf...

J'écarquille les yeux, j'ai pas l'habitude d'entendre Jassim parler ainsi.

Salim: Arrêtes de mentir. -rire moqueur-

Jassim: Bah vous quand vous étiez pas mariés, vous m'avez mentis aussi hein.

Salim fronce les sourcils et me regarde avec incompréhension.

Moi: Euh...Tu...tu parles de quoi ?

Lui: -rire- Une fois je t'avais demandé, tu m'a dis "Nan, nan, dis ça devant personne".

J'explose de rire et regarde Salim en secouant ma main droite de haut en bas.

Salim: C'était quand ça ?

Jassim: Quand on est allés à la fête foraine et que tu m'a ramené à la maison. Zakia elle te regardait comme Emilie elle me regarde à l'école.

Salim sourit et me regarde avec un sourire victorieux.

Salim: Mais on était pas encore "amoureux" à cette époque là. Et c'est qui cette Emilie ?

Moi: -rire- Vas-y arrêtez de parler de ça là, vous avez même pas honte.

Salim: Qu'est ce tu veux ? Jassim c'est mon pote.

Maman, je n'aime que toi [2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant