Chapitre 20

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«Un verre de lait, une datte et ton amour sera ma dot.» 🎧

J'ai passé les mains sur mon beau caftan blanc, puis je me suis approchée du miroir et ai tourné sur moi même.

C'était une grande étape de ma vie que je suis sur le point de franchir là, j'allais me marier devant Allah, ce 16 Août. Le mariage civil allait se faire le lendemain, donc le 17 Août.

Hanae: T'es magnifique ma chérie.

Je souris, toujours avec le cœur palpitant. Elle s'approche et me prend dans ses bras. Je l'embrasse sur les deux joues, puis elle me donne la main et m'accompagne dans le salon.

Je m'assois et discute avec mes parents, en attendant l'arrivée de Salim et de sa famille. Et surtout, l'arrivée de l'imam.

Tout ça n'avait pas l'air réel, je tentais en vingt de me faire réaliser, mais je n'y parvenais pas.

J'avoue que j'étais extrêmement gênée par la présence de mon père, je ne voulais pas grandir en réalité. Il m'a vu sous tous les aspects et aujourd'hui il me voit comme une femme, il me voit partir.

Mon pere s'est approché et m'a embrassé le front.

Lui: Je suis fier de toi benti. Sache que je t'ai aimé comme aucun homme ne t'a jamais aimé.

Je lâche quelques larmes, c'était impassible ce moment de toute manière. J'étais dans tous mes états, il m'avait touchée, mais aussi attristée.

Il essuie mes larmes, puis il s'assoit près de moi. Mais ce n'est pas ce qui m'a le plus choqué en fait. Nan, ce qui m'a extrêmement choqué, c'est de le voir verser des larmes à son tour, je ne l'avais jamais vu pleurer de ma vie auparavant.

Moi: -Pleurs- Baba, arrêtes s'il te plait.

J'ai essuyé ses quelques larmes en pleurant et je l'ai pris dans mes bras toujours en pleurant. Il me caressait le dos et me murmurait que des bonnes paroles.

Lui: Allah Y Sahelik O y hafdek. (Qu'Allah te facilite et te préserve)

Moi: -Pleurs- Amin, Amin baba. Allah y hafdek 7ata enta ! (Qu'Allah te préserve toi aussi)

Nous nous sommes lâchés et j'ai été prendre ma mère dans mes bras, ça a été la même scène. Je me sentais heureuse, mais malheureuse à la fois, c'était trop d'émotions qui se percutaient.

Hanae a pleuré aussi, c'était vraiment un trop plein d'émotions. Elle a retapé un peu mon make-up, puis on est retournées dans le salon.

C'est alors que plusieurs de mes tantes et d'oncles sont arrivés, ainsi qu'avec mes cousins et cousines.

J'ai dis bonjour à tout le monde et mes cousines sont venues s'assoir autour près de moi.

Nouhaila: Pas trop stressée ?

Moi: Si, au max, mais j'arrive à contenir tout ça.

Nadia: -rire- T'es magnifique ma chérie.

Moi: Oh toi aussi Nadia Wallah. Je vous kiffe les filles !

Maman, je n'aime que toi [2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant