Maman, je n'aime que toi [2]

Chapitre 4

Kerem parlait en turc avec Cevdet, l'un de nos collaborateurs.

Cevdet: Et Salim t'en pense quoi ?

Je lui souris, regarde ma montre et croise mes bras.

Moi: Je pense qu'on devrait aller en parler dans un restaurant. J'arrive pas à réfléchir l'estomac vide.

Ils rigolent tous les deux et acceptent, on se rend dans un restaurant que Cevdet connaissait très bien.

On mange tout en discutant du taf. Après on retourne tous à l'hôtel et je reste en bas sur la terrasse avec Kerem, pour boire quelque chose.

Kerem: Regarde la bombe là-bas. Vallah c'est trop pour moi là.

Je tourne la tête en rigolant, puis je le regarde.

Moi, rire: Ah ouais tu blague pas toi wallah !

Lui: T'as cru quoi ?

Il a attendu jusqu'à elle a tourné la tête vers lui et il a levé son verre vers elle en lui faisant un clin d'œil. Elle a sourit en rabattant ses cheveux en arrière. Ça y est il l'avait déjà dans la poche, un vrai batard celui-là.

Lui: Attend je vais la voir parce-que je peux app la laisser partir.

Il s'en va voir la meuf, donc je sors mon téléphone et regarde mes messages. Je vois quelqu'un s'asseoir en face de moi, je lève la tête et vois une meuf. Elles sont en chaleur les touristes ici.

Elle, grand sourire: Salam.

Moi, sourire: Salam.

Elle: Tu vas bien ?

Moi: Hamdoulillah et toi ?

Elle, rire de conne: Oui ça va...

Elle: Tu t'appelle comment ?

Moi: Salim.

Elle, rire de conne: Ah c'est joli, je m'appelle Aeyline.

Moi: Ok Aeyline.

Je faisais tout pour qu'elle dégage, parce-que sah faut pas se mentir, j'ai su tenir mes couilles, mais ça veut pas dire qu'elles m'attirent pas, faut pas abuser.

Elle: T'as l'air énervé.

Moi: Nan.

Elle: Si...

Moi: J'suis pas énervé.

Elle: Mais si regarde, tu l'es.

Moi: Non du tout, j'ai juste besoin de me concentrer.

Elle souris et effleure main avec la sienne. Encore une fois, je ne suis pas insensible aux femmes, alors ça m'énerve qu'on me rentre dedans comme ça. Je vous laisse imaginer si on me touche en plus de ça. Je sent la colère monter en moi.

Elle: J'ai quelque chose qui peut te détendre si tu veux...

J'attrape mon verre et l'éclate contre le sol. Bah ouais la meuf elle connaît que mon prénom, elle croit on est en couple pour me faire ce genre de remarque.