Midnight

Chapitre 11

Pdv de Adélia Fallen.

Ian était devant moi, un faible sourire froid sur le visage. Pendant un an et demi, Harry et les autres avaient ratissé la ville pour savoir si il était revenu avec Aros mais rien. Depuis l'incendie et surtout la fois où il avait cherché à me tuer. Et le voir me glaçait le sang. Il me faisait peur. Maintenant sur son visage, une cicatrice fendait son visage. Il avait du se blesser au cours de cette année.

- Qu'est ce que tu fais là ? Soufflais je.

- Je suis revenu te rendre visite, ma chère. Tu as beaucoup changé en un an tu sais ?

- Va t'en. Répliquais je froidement.

- Tu étais plus timide l'année dernière. Dommage ce côté innocent t'allais à merveille. C'était presque agréable.

Il sera encore plus mon épaule avec une force impressionnante. Il allait me faire un bleu si il continuait de serrer autant. Je commençais à avoir peur. J'étais seule, il n'y avait personne à cette heure de la journée et surtout par ce temps. Je ne pouvais même pas à appeler à l'aider parce qu'il me tuerait. Je restais juste figée.

- Qu'est ce que tu me veux ?

- J'ai ce que je veux. Tu es devant moi. Ricana t-il. Adélia ma chérie, tu sais très bien que c'est toi que je cherche depuis le début. Je veux la reine du Cercle, la plus belle pièce de ce puzzle.

- Eh bien va voir ailleurs, je ne suis pas celle que tu crois.

- Vraiment ? Encore un petit mensonge des Styles pour se débarrasser de toi. Je les pensais plus inventifs sur ce sujet.

- Ian, je dis la vérité, je ne suis pas la reine.

Je ne savais pas vraiment à cet instant pourquoi je lui en avais parlé. Je n'aurais jamais du lui dire maintenant, il allait se faire un malin plaisir de le faire savoir dans tout le royaume. Ses yeux changèrent soudainement de couleur, passant du bleu au noir intense. Si je ne faisais rien, j'allais lamentablement me faire tuer. Soudain, une ombre sortie des buissons et se jeta sur lui le plaquant au sol. Je fus moi aussi éjectée par terre par une force incroyable. Mon épaule me fit un peu mal mais rien de grave. Je me relevais et découvris Ian couché par terre, deux mains entourant sa gorge. L'ombre qui était au dessus était celle d'un homme. Ian poussa un léger gémissement de douleur lorsque celui ci enfonça un peu plus ses doigts dans le cou de sa victime. Pour la première fois de ma vie, j'avais vu l'horreur dans ses yeux. L'homme le lâcha ensuite et le jeta au loin contre un tronc d'arbre. Un filet de sang coulait de ses doigts. Il passa la main dans ses cheveux bruns et se tourna vers moi. Il portait un sweat gris à capuche avec un jeans. On aurait dit un étudiant tout juste sorti de la fac. Il avait l'air tout à fait normal. Il remonta la manche de sa veste et je vis un tatouage sur son poignet. C'était deux cartes de jeu qui étaient dessinées. Il y avait le cœur et le pique entrelacées avec une inscription en latin. J'avais déjà un tatouage semblable sur une personne mais je n'arrivais pas à m'en souvenir dans l'immédiat. L'homme se tourna vers moi. Il avait les traits tirés, le visage très pâle, des yeux bleus avec un reflet saphir. On aurait dit une apparition. J'ai cheveux bruns étaient en bataille sous sa capuche.

- Louis ? Demandais je à l'homme qui venait de me sauver.

Il me fixa quelques instants et s'éclipsa dans l'ombre de la forêt me laissant seule encore une fois. Mais dans cet homme j'avais vu le regard de Louis. C'était lui je n'avais pas rêvé. Je me relevais difficilement. Mon épaule avait un gros bleu qui commençait à devenir noir. Ce n'était pas bon signe tout ça. Mais la douleur était moindre par rapport à la blessure que j'avais dans le cou. Je pris mon sac et partis en courant loin de cet endroit. Alors que j'étais à mi chemin, vers la plage, je repensais à ce que j'avais lu. Arabella avait une bonne raison de changer ce document mais pourquoi ? Beaucoup de choses étaient confuses encore dans ma tête et je devais trouver Victoria pour qu'elle m'explique plus. Je savais qu'il y avait un rapport avec son retour. Le hasard chez les vampires n'existaient pas. Je descendis Ravenswest à pieds pour me rendre à mon dernier cours de la matinée.