Agrippée à la falaise je laisse s'égrener l'espoir de me relever.
La terre sèche s'effrite.
Je ne pense plus.
Je ne suis plusJe mourrais broyée par les rochers sous le poids de mes erreurs et emporterai avec moi la poussière terreuse du rebord défoncé.
Je ne pense pas.
Je ne suis pas.
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Carnet
PoetryQuand, assis sur un banc, ou peut-être sur la pelouse de ton jardin, tu t'effondres dans la misère de ta vie, écrire tes pensées, te raccrocher à la légèreté des mots devient une question de survie. Voilà ce qu'est ce carnet : une issue de seco...