Arsenic

34 3 1
                                    

Media : Toxic-Yaël Naim

(Paroles de la chanson du média )
Intoxicate me now,
Intoxique-moi maintenant,
With your lovin' now
De ton amour à l'instant,
I think I'm ready now
Je pense que je suis prête
Think I'm ready now
Oui je pense que je suis prête maintenant

Le regarder était une source terrible d'angoise et d'oppression dans ma p'tite boîte mécanique, "mon coeur".

Son regard noir me disait clairement que j'allais  bientot mourir.

Quel air sadique se dégageait de son regard malsain et dégueulasse, comme si le fait de me voir paniquée était une source de soulagement personnel !

Sa main s'appuyait sur mon bras où il enfonçat le poison noir comme du charbon dans mon corps. Ce frois métallique me fit frissonner.

Arsenic. Arsenic. Ma vie est niquée... Surement autant que moi lorsque je serais morts, dévorée par les toxines de l'arsenic.

La peur... J'ai tellement peur de mourir. Je n'ai seulement vingt ans ! Il me reconduisait vers ma cellule. Je tomba de fatigue.

Arsenic. Toxines qui se propagent dans mon sang. Cela provoque en moi comme de petites décharges éléctriques partout dans ma peau recouverte d'hématomes. Voila suremen pourquoi à ce moment précis je ressens de la fatigue. et puis honnêtement,je suis si fatiguée de me battre depuis tant de jours, surtout sous tous ces coups.

La vue commençait à se flouter. Des rats se promenaient un peu partout. Le coeur battant, je crus voir une ombre. Etait-ce le début d'une hallucination? Je sentais commeune lueur à l'intérieur de moi. Un truc lourd que l'on appelait le remord de ne pas pouvoir faire quelque chose pour sauver ma peau. D'ailleurs ma peau me gratte tellement que j'ai envie de l'arracher.

Ma respiration s'emballe. Il  faut que je trouve quelque chose pour la décoller de moi. De toute façon, l'arsenic est déja en train de me foutre en l'air.

Je tâte le sol comme je le peux, et trouve un morceau de béton déglingué dont la forme pourrait être assimilée à un couteau. Et je gratte. Mais la douleur, même si j'appuie de toutes mes forces n'est pas comparable à la vague de peur et de désespoir qui m'envahit encore maintenant en y repensant ... Il me vient alors une idée folle mais sui pourrait peut-être m'aider à mourrir. Etant donné la situation, plus rien ne peut être jugé fou ou impulsif. C'est juste une histoire de souffrance et de libération. J'essaie de penser une dernière foi aux personnes que j'aime. Je saisis le gallet d'une main tremblante et le frappe avec toute laforce du monde sur ma tête.

La pression que j'avais fait a provoqué une douleur pinçante ; puis plus rien.

J'étais enfin morte.


Encore un texte que j'ai écrit avec ma soeur. J'ai écrit la première phrase sur mon carnet d'écriture, et en le feuilletant avec ma sœur, elle m'a proposé qu'on écrive à partir de cette phrase. J'écrivais une phrase puis elle continuait etc. C'était amusant. Voili voilou

CarnetOù les histoires vivent. Découvrez maintenant