Bebe -Siempre me quedara
Cette superbe chanson espagnole parle de l'anorexie. Ce qu'elle m'inspire le plus est le calme, comme si l'anorexie s'insinuait silencieusement dans notre état d'esprit.
Voilà pourquoi si vous êtes concerné par cela il faut absolument en parler, peu importe la personne. Il faut accepter l'aide des autres. Après ça va mieux.« Il me restera toujours
La voix suave de la mer,
Respirer à nouveau la pluie qui tombera
sur ce corps et le mouillera.
La fleur qui grandit en moi,
et rire à nouveau
et chaque jour chaque instant
repenser à toi. »Je peux écouter ce qui veulent parler de problèmes de ce genre. Je ne suis pas psy mais je peux juste faire ça, peu importe ce que je penserais.
_____________________________________Assis sur la branche de ce grand chêne, mes pieds se balançaient en cadence. De grands nuages gris recouvraient le ciel. On se croirait dans une marmite tant il faisait lourd.
Un, deux, un, deux.
Je respirais au rythme du vent déchaîné. Mes cheveux,repoussés violemment par le vent venaient cacher mon visage de la beauté de cette prairie. Mais même sans la vue, cet endroit gardait un charme fou.Autour de moi, une prairie d'herbes fraîches à portée de vue tapissait la vue ; le vent repoussait l'herbe vers le paysage , Mère de toutes fleurs. Ça et là, des petites marguerites rosées pointaient vers la lumière du jour, épanouies dans la douce chaleur du soleil. Elles étaient si belles.
À ma gauche, se trouvait un de mes arbres préférés,un saule pleureur.
Ses longues branches tombantes me caressaient la peau quand je traversais son rideau de feuilles. Et sous ce saule, une aura se dégageait ,comme si cet arbre était capable d'éloigner toute onde négative des environs. Et de garder en moi ce sentiment de sérénité plus fort que tout.C'était un lieu que j'appréciais infiniment pour reprendre une bouffée d'air frais avant de retourner dans ma chaumière, où les jours n'étaient pas tous verdoyants de bonheur.
Les yeux toujours fermés, les fesses ancrées sur la plus haute branche accessible de l'arbre depuis la terre, j'étais spectateur de la crise du ciel : les pies ne chantaient plus, les lapins s'étaient réfugiés. Pas un bruit d'animal ne dérangeait ce calme pesant. Pourtant j'aimais rester ici, car rien n'était plus pesant que ma vie quotidienne.
Et cette tranquillité que je ressentais en ce lieu contrastait si lumineusement et transparaissait dans mon bonheur, lorsque je rentrais chez moi, le sourire discret mais sincère et les joues rougies par le vent frais.
Quand enfin le ciel se mit à laisser échapper toute la pluie qu'il contenait depuis ces quelques jours, le vacarme de l'orage me fit sursauter. Ce que j'aimais ce rugissement. Ce que je souhaitais m'allonger au milieu de la plaine, les membres en étoiles et sentir l'eau infiltrer les ridules de mon visage. Seulement, la réalité m'appelait...
Yeux ouverts. Poils redressés subitement. Le grand frisson ...
Les pieds à terre, j'avais sauté du grand chêne. En quelques foulées allongées, je pus reposer ma veste trempée sur le portemanteau, embrasser froidement ma femme et couper une tranche de cheddar.Rien ne pouvait me donner envie de mourrir foudroyé ! C'etait ce qui me retenait à me laisser envahir par la fraîcheur des larmes célestes. Pas même la peur d'être battu par ma femme...
Et ainsi reprenait mon quotidien battu de peur et de tristesse.

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Carnet
PoetryQuand, assis sur un banc, ou peut-être sur la pelouse de ton jardin, tu t'effondres dans la misère de ta vie, écrire tes pensées, te raccrocher à la légèreté des mots devient une question de survie. Voilà ce qu'est ce carnet : une issue de seco...