Sous l'ombre de la pleine lune [Eldarya], [Nevra]

Chapitre 10 : How did we end up here ??

Hello ! Me revoilà pour un nouveau chapitre ! ^^

Alors je tenais à partager un peu ma joie avec vous, parce que j'ai été prise dans l'école où je voulais absolument aller l'année prochaine ! :D C'était hyper important pour moi d'être prise et ça me donne un peu confiance en ce que je peut valoir ! ^^

Sinon là je suis en pleine révisions de BAC mais écrire un peu ça ne fait pas trop de mal ! ^^

Enfin sur ce bonne lecture et on se retrouve en bas ! ^^

***

PDV Alec :

-Mais qu'est-ce qui s'est passé ?! Tu aurais mieux fait de partir ! D'aller te cacher dans une grotte ou n'importe où ! Et puis pourquoi tu ne t'es pas suicidé si tu déteste tant que ça être qui tu es !! C'est sûr que rester en vie pour faire souffrir les autres c'était un meilleur plan !

Je voulais lui arracher le cœur et lui faire manger ! Je m'avançais vers lui et je sentais la rage s'emparer de moi. Il n'arrêtait pas de s'excuser, de me demander de me calmer, mais peu importe les conséquences, j'avais envie de lui bondir dessus et de lui faire autant de mal que possible. Le torturer pendant des heures, des nuits entières, des jours, jusqu'à ce qu'il me supplie de l'achever. Mais Valkyon et Ezarel qui avaient accouru en m'entendant m'en empêchèrent et m'éloignèrent de lui. Ce foutu buveur de sang...

Quelques heures plus tôt...

Il était 5 heures, et il faisait encore nuit. Je devais me lever pour préparer quelques dernières choses avant de partir dans une heure... J'avais prévu de quoi nourrir mon familier et avait emmené mon petit pinigin au refuge crée pour eux pour les jours, semaines, mois à venir...

J'avais ensuite dit au revoir à quelques membres qui restaient ici et m'était habillé.

J'avais vérifié une dernière fois mon équipement et avait fermé la porte de ma chambre. Un noeud s'était manifesté au niveau de mon estomac en pensant que peut-être je ne reviendrais jamais ici... Je secouais la tête pour effacer cette pensée et marchait le long du couloir pour rejoindre la chambre de ma sœur.

Elle avait décidé de venir aussi, et je devais avouer qu'au départ j'avais pensé que c'était une très mauvaise idée. L'idée qu'elle puisse se faire tuer ou qu'on lui fasse encore du mal... Je ne pouvais pas supporter cette idée. Mais en voyant sa motivation, et sa détermination je n'avais pas pu l'empêcher, et même si je l'avais voulu je pense que je n'aurais pas réussi à la retenir. Pour cela elle ressemblait beaucoup à notre père... Et finalement je me disais que je préférais la garder près de moi pour pouvoir la protéger. Même à Eel personne n'est à l'abri selon moi. Avec ces foutus vampires on ne sait jamais à quoi s'attendre. J'étais maintenant devant la porte de la chambre de ma sœur. Je venais de toquer et elle sortit quelques secondes plus tard vêtue de l'uniforme noir et pourpre de notre garde. Elle afficha le même sourire figé que celui qu'elle avait donné à tout le monde pendant toute la semaine qui venait de s'écouler. Elle faisait toujours bonne figure mais je savais qu'elle n'en pensait pas moins. Et parfois quand je la surprenais je la trouvais là, comme la fois où je l'avais vue pour la première fois, en train de plonger ses yeux émeraudes dans le bleu azur du ciel. Et c'est quand on la voyait là, les pieds trempant dans l'eau ou au bord de la falaise en dehors du QG que l'on voyait qu'elle se sentait perdue et seule. Son ancienne vie lui manquait, je l'avais entendue le dire quand elle dormait, et bien que ça me déchirait le cœur de l'entendre dire ça, je ne pouvais que la comprendre. Seulement cette semaine j'avais senti que c'était autre chose qui la tracassait, et je n'avais pas mis très longtemps avant de comprendre. Elle évitait Nevra partout où elle allait. Que ce soit à la salle d'entraînement, au réfectoire ou quand il venait me parler... Et lui faisait de même. Et Elena avait finalement fini par m'expliquer ce qu'il s'était passé. Sur le moment je n'avais qu'une envie, me jeter sur lui pour lui refaire le portrait pour avoir fait du mal à ma sœur. Mais elle m'en avait empêché et la rage avait fait place à la pitié.