Chapitre 23- Épilogue : Sous l'ombre de la pleine lune

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Mae govannen ! ^^ (La fille trop à fond sur le seigneur des anneaux :P )

Voici enfin le dernier chapitre de cette fiction, qui m'a pris beaucoup de temps mais qui est un des chapitres que j'ai le plus aimé écrire !! :D C'est un peu l'aboutissement de mon travail après plus d'un an donc je suis vraiment heureuse d'être arrivée jusque là. Je suis vraiment fière d'avoir terminé ce projet et que ce soit d'une manière qui me plaise autant ! J'espère que cela vous plaira aussi, et j'espère avoir vos avis comme toujours.

Je tiens à dire aussi que je voulais vous publier ce chapitre jeudi soir, mais que depuis je n'ai plus le wifi chez moi, et après depuis ce week end j'ai un satané virus donc je suis en train de déceder mais je voulais absolument vous le sortir alors la je suis en train de manger ma 4g pour vous publier ça xD Enfin bref xD

Bonne lecture à vous, une petite chanson que j'aime beaucoup, j'avais promis de faire une playlist mais avec la 4g j'y arrive pas donc sinon bah comme la dernière fois j'ai écrit ça en écoutant en boucle "I see fire " de Ed sheeran donc bon xD

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PDV Elena :

Il faisait noir, si noir que je ne pouvais rien distinguer. Je n'entendais pas le moindre bruit. Je ne savais pas où j'étais. Je ne ressentais rien, absolument rien. Je ne contrôlais plus mon propre corps. J'avais beau essayer de bouger, je restais parfaitement immobile. Je n'étais même pas capable de savoir si mes yeux étaient ouverts, ou encore si j'étais en train de respirer ou non. Je me demandais même si j'étais encore consciente ? Etait-ce un autre de ces rêves sordides ? A ce moment précis, au moment où je commençais à paniquer, j'aurais du sentir ma respiration se faire plus difficilement, ou encore mon cœur cogner contre ma poitrine m'en faire mal, mais ce ne fut pas le cas. Rien ne se passait. J'étais seule, et je ne savais plus rien. Je n'arrivais même pas à me rappeler ce qui m'avait conduit à une telle situation. C'était comme si je ne connaissais plus rien, de moi, ou de quoi que ce soit d'autre. J'étais capable de penser, de savoir ce qui devrait se passer, mais le reste était recouvert d'une ombre. Je n'avais plus aucune mesure du temps, ni de l'espace, et je savais que j'avais oublié toutes ces choses qui me rendaient humaine. D'ailleurs, était-ce réellement  ce que j'étais ? Après tout, je ne ressentais plus rien, mon propre corps ne me répondait plus. Restait-il quoi que ce soit de moi ? Je n'en savais rien, et j'étais incapable de faire quoi que ce soit. Je ne pouvais qu'attendre. Attendre que quelque chose se passe. Ou rester ainsi sans aucune notion du temps qui était si précieux. Tout cela allait surement me rendre folle, s'il restait encore quelque chose là où j'étais. C'était la dernière chose à laquelle je pensais avant que mes pensées ne disparaissent avec tout le reste.

Subitement je commençais à sentir quelque chose, un léger picotement au bout de mes doigts. Puis ce picotement se fit plus intense, traversant le reste de mon corps. Je sentais enfin quelque chose de familier, la douleur. Je sentais tout mon corps trembler, j'avais froid. J'ouvrais mes yeux pour retrouver l'obscurité que je pensais avoir quitté. Je tentais de me redresser, en vain car mon corps était retenu par je ne sais quoi. Je sentais quelque chose d'étrange, comme si quelque chose perturbait mes sens, comme si je n'étais vraiment plus moi-même. Ma respiration était perturbée par quelque chose qui m'était inconnu, cela m'irritait, me brûlait la gorge, comme si je brulais de l'intérieur. Soudain la lumière envahit la pièce, m'aveuglant complètement pendant quelques secondes. Je voyais ensuite ce visage et tout me revint. Ce sourire écœurant, ces cheveux blonds trahissant la nature première de leur propriétaire. Cette voix qui donnait des frissons de dégout, de peur. Il parla dans une langue qui m'était inconnue, avant de se diriger vers moi et de détacher mes entraves. Il libéra d'abord mes mains, puis mes bras et enfin mes jambes. Je sentais le sang circuler de nouveau presque normalement dans mes membres. Alors que je tentais de garder contenance malgré l'indéniable, il remarqua tout de suite ma peur. Il ne me traitait plus de la même façon, et je savais pertinemment que le moindre faux pas pourrait précipiter ma chute, même si tout espoir semblait perdu. 

Sous l'ombre de la pleine lune [Eldarya], [Nevra]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant