Sous l'ombre de la pleine lune [Eldarya], [Nevra]

Chapitre 11 : En territoire ennemi

Hey me revoici enfin pour un nouveau chapitre ! Comme promis j'ai fini de passer mes épreuves de Bac et maintenant que je me suis un peu remise de mes émotions XD j'ai écrit ce nouveau chapitre ! ^^ Comme maintenant je suis en vacances j'essaierais de publier plus régulièrement, j'essaierais de poster un chapitre par semaine environ même si je ne promets rien, mais une chose est sûre ce sera plus régulier normalement ! xD Enfin voilà j'espère que cela vous plaira et comme toujours commentez pour me dire ce que vous avez pensé de tout cela ! ^^ 

Sur ce bonne lecture ! ^^

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PDV Elena :

Après seulement quelques mètres sur le dos de mon kidnappeur et après qu'il en eut assez que je me débatte il m'avait lancé une poudre verdâtre au visage et quelques secondes plus tard je m'étais endormie. Je ne savais pas combien d'heures avaient passé depuis. Ni même où je pouvais bien être. J'avais les yeux bandés. Et la pièce dans laquelle je me trouvais me paressait plutôt calme. Trop calme. Nevra m'avait appris à me concentrer pour mieux percevoir ce qui se passait autour de moi. Calmer mes émotions en cas de danger, et se concentrer pour laisser mes sens en plein éveil. Écouter plus attentivement autour de moi, sentir ce que je n'aurais pas été capable de sentir sans cela... Je sentais mon cœur battre à rompre ma cage thoracique, je me sentais faible et je n'aimais pas cela, j'étais vulnérable et il fallait que je me calme rapidement où ils allaient sûrement le sentir. Ces vampires avec leurs capacités inhumaines... Je mordais ma lèvre inférieure et respirais lentement. Je répétais en boucle les conseils de mon chef et m'interdisait de penser à quoi que ce soit d'autre. Les yeux fermés et mes sens en éveil je regrettais vite d'avoir voulu savoir ce qui se passait autour de moi. Je sentais l'odeur de la pièce, l'odeur du sang frais, le même sang que celui qui coule dans mes veines et autre chose que je ne parvenais pas à reconnaitre. Ce parfum qui me faisait suffoquer et me donnait la nausée. Je pensais à tous ces monstres qui étaient surement en train de vider de son sang un innocent ou une innocente. J'entendais les gouttes de ce même sang tomber au sol et un coup violent au sol. C'était fini. Ce n'était donc pas le sang qui me donnait la nausée, mais surement l'odeur de plusieurs cadavres qui devaient être entassés là. Je sentais le dégout face à ces images se manifester dans mon corps par une violente envie de rendre mon dernier repas. Je tentais de calmer ma respiration et murmurait en mon fort intérieur qu'il fallait que je sois forte. Ne jamais montrer ses faiblesses, et surtout pas aux autres. Respire et résiste. Ils ne t'auront pas si facilement. Tu vaux mieux que cela. Ce n'est pas parce que tu avais vécu toute ta vie comme une orpheline et que tu te sentais plus que perdue et inutile autant dans ce monde que dans l'autre qu'il fallait te laisser abattre sans rien faire. Il fallait que...

« Hahahahaha que c'est drôle de vous regarder vous autres humains ! A essayer de maîtriser vos émotions pour être fort comme vous le dites si bien ! Hahaha je ne m'en lasserai jamais ! A essayer de garder votre calme même quand tout est perdu, à penser que l'on ne peut pas remarquer lorsque vous êtes en proie à la panique ! Votre sang qui s'affole et vos veines qui vous trahissent, toujours pareil ! »

J'entendis des pas et ce rire continuer. Les pas se rapprochaient et en quelques secondes le bandeau sur mes yeux avait été retiré et je voyais de nouveau ce qui m'entourait. Le vampire blond se tenait devant moi avec ce même sourire satisfait que tout à l'heure.

« Mais je dois avouer qu'avec toi tout ce manège inutile me parait bien plus amusant que d'habitude. Je dirais même que tout cela est jouissif ! » continua-t-il avec un sourire malsain.

Il me regarda pendant un moment et son sourire s'évapora quand il constata que je le regardais toujours aussi froidement, ne disant pas un seul mot. Il tourna alors pendant quelques secondes autour de la chaise sur laquelle j'étais attachée et fini par se placer derrière moi.