Chapter 6

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Ça fait une semaine que j'ai eu ma dernière "crise" ça fait une semaine que Camille habite chez moi, et c'est trop génial. Même si je le vois que le soir, ça me fait plaisir de le voir. Et c'est un vendredi soir, ou j'ai été le plus heureux de l'avoir pour moi.

On était blotti l'un contre l'autre, devant la télé en train de regarder un film avec des pizzas, ce que j'appelle un vendredi parfait, mais il y a toujours des pubs pendant un film à la télé. Alors Camille en a profité pour tourner sa tête vers moi et me demander :

- C'est quoi ton plus grand rêve ?
- J'en sais rien, pourquoi cette question ?
- Je me suis dit que j'allais exaucer ce vœu. Par simple bonté de petit-copain.
- Tu peux rajouter adorable à la fin de ta phrase.
- Owww, t'es trop chou...
- T'es le père Noël en fait.

Il a sourit et s'est relevé avant de dire, tout en montrant son corps :

- A part si ça implique un costume bizarre sexy.

J'ai éclaté de rire pendant que lui prenait des poses, (il se mordait le doigt, il passait la main dans ses cheveux au ralenti, il utilisait son regard le plus charmeur pour me regarder) et lorsque je me suis calmé, il a posé ses mains de chaque côté de moi pour me regarder dans les yeux de très près. Avant de me dire doucement :

- C'est quoi ton vœu Aladdin ?
- Tu viens de ruiner mon enfance, j'ai des images du génie qui couche avec Aladdin...

Il s'est écarté pour rire je crois, pendant que j'essayais de rétablir mon enfance en me disant qu'Aladdin avait juste couché avec Jasmine, personne d'autre, à part le tapis peut-être... Puis Camille a dit :

- Comment je peux avoir ruiné ton enfance ? Tu l'as même pas encore finie.
- C'est pas faux. À ton avis, le tapis volant est un bon coup ou pas ?
- Pas sûr, en passif peut-être mais actif c'est pas la meilleure des idées.

J'ai éclaté de rire et Camille a dit :

- J'ai dit un truc drôle ?
- J'imagine Aladdin en dominé, tenu par les fils du tapis. Alors qu'il lui touche doucement le visage en murmurant :"Chut... Ça va bien se passer... Tu vas juste avoir un peu mal..."

Camille a éclaté de rire lui aussi et quand il a repris son calme, il a dit :

- Comment tu peux imaginer ce genre de choses ? D'où est partie cette conversation déjà ?
- De un, je suis un gros malade et de deux... Tu m'as demandé qu'est-ce que c'était mon vœu je crois ?
- Voilà. Alors ?

J'ai mis ma tête dans ma main et j'ai réfléchis un peu avant de dire :

- Que cette formidable soirée se termine dans notre lit, à faire des trucs...
- J'y comptais bien. Mais c'est pas un vœu ça.

Je me suis relevé une nouvelle fois et j'ai fait les cents pas devant un Camille allongé sur le canapé qui attendait ma réponse en mangeant une part de pizza, tiède. Puis une idée m'est venue à l'esprit, et je l'ai dite à voix haute pour mon brun :

- Depuis que je suis gosse j'ai envie de faire de la télé.
- Enfin un bon vœu, alors tu as énormément de chance parce que...

Il s'est relevé et m'a théâtralement poussé dans le canapé avant de dire, avec une voix et des mimiques très snob :

- Parce que tu as devant toi, Camille Combal, nommé "Mec Idéal" par le site Adopte un Mec dans son Top 100, heureux présentateur d'une émission à succès du doux nom de "Touche Pas À Mon Poste" qui, à chaque fin d'année, fait des tests de chroniqueurs pour son émission. Et un présentateur qui adorerait réaliser le rêve de son petit-copain.

Il a salué avant de relever la tête et me dire, de sa voix normale en se grattant l'arrière de la tête :

- Par contre, j'ai pas fait mon coming-out, alors tu seras un jeune chroniqueur parmi les autres pendant cette émission, ça te gêne pas ?

J'ai pas répondu, j'ai juste attrapé sa tête brune pour l'embrasser. Pendant une dizaine de secondes, puis j'ai lâché sa tête et il s'est écarté en disant :

- Wow... Ce baiser de malade... Ça veut dire oui ?
- Bien sûr, qui répondrai non à ce genre de question ?
- T'es tellement imprévisible que j'ai préféré demander.
- T'as bien fait alors. J'ai envie de te dire un truc beau brun...

J'ai attrapé le col de son tee-shirt et j'ai approché très près son visage du mien avant de lui dire :

- Tu mérites ta place de mec idéal.
- Merci c'est sympa.
- Maintenant, câlin !
- Câlin qui part en n'importe quoi ou juste câlin basique ?
- Je pars pour l'option un.
- Bah alors ce câlin va t'emmener dans un autre monde Aladdin.
- Ce surnom est nul.
- Le pire c'est que je sais.

Je l'ai brièvement embrassé avant qu'il me serre dans ses bras, tout en envoyant un message à je ne sais qui. Mais après ça, il m'a susurré à l'oreille :

- Mardi et Vendredi. C'est tes tests.

Before YouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant