Chapter 9

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Aujourd'hui, c'est les vacances de mon Camille. Et un peu les miennes aussi. Mais très peu. J'ai fait une émission sur deux de Touche Pas À Mon Poste, et rapidement, j'ai eu une bonne vingtaine de comptes fans, je dis pas ça du tout pour me la péter mais c'est stressant d'avoir autant de followers sur Twitter, parce que je peux plus faire n'importe quoi comme avant. De toute manière, mon dernier Tweet remonte à il y a... Quatre mois. Magique ! Et y'a des gens qui me follow ? Évidemment.

Enfin bref, je me suis retrouvé à devoir faire le prime de fin d'année autour de la table, alors j'attendais en loges que l'émission normale se termine, déjà habillé et maquillé. Mais en fait, j'angoissais un peu. Il faut pas que je refasse une crise, sinon comment justifier ça ? Surtout, comment faire si l'animateur de l'émission qui fête sa fin d'année n'est même pas devant la caméra ? Parce que connaissant Camille, il va vouloir me raccompagner chez nous si j'ai une crise.
Valérie est entrée en trombe dans les loges, elle m'a dit que je pouvais y aller avant d'aller se changer, malgré le fait sur sa tenue de l'émission était déjà magnifique. Alors je l'ai remerciée et je suis rentré sur le plateau pour aller faire la bise à Camille, que j'avais pas vu de la journée, en frôlant ses lèvres, pour le faire chier. Avant d'aller m'asseoir à ma place. Il y avait moi, Camille et le public sur le plateau, alors mon brun a quitté sa place pour venir me parler le temps de la pub rallongée. Tout le public a entendu mon surnom, parce qu'il a gardé Aladdin, et était mort de rire. Donc j'en ai pas voulu à Camille et j'ai essayé de lui trouver un surnom rabaissant, j'en suis arrivé à "Corbeau" le public a adoré.

L'émission s'est déroulée normalement, enfin normal sur D8, j'ai eu une espèce de pâte blanche bizarre collé au costume a un moment parce que j'avais perdu le jeu. Camille a bien pris dans sa gueule à la fin, de moi, de la peinture que j'étais sensée mettre sur Martial. Mais voir un Brun devenir subitement un Schtroumpf, c'est drôle. J'ai été applaudi par toute l'équipe et j'ai entendu les rires de Camille, donc ça allait. Alors il a clôturé l'émission en étant tout bleu. Ce qui ferait un bon Bill du BigDeal.
J'ai attendu la fin du générique pour aller faire un câlin à Camille, ce qui a mélangé la pâte blanche au bleu, on va se faire défoncer par les stylistes. Mais j'ai quand même profité de ça pour lui susurrer à l'oreille :

- Je préfère quand t'es mon beau brun quand même.
- Tu peux me lâcher ? On reprendra ce câlin tout à l'heure.

J'ai sourit et je me suis écarté de lui pour admirer mon travail, il en avait vraiment partout. Et j'ai épargné aux autres le supplice de la joue blanche et je suis parti me doucher. Enfin, me laver les cheveux au moins.
À côté des loges habillage et maquillage, il y avait des espèces de vestiaires où il y avait des douches. Alors j'en ai prise une. Il y en a trois. Et je me suis quand même retrouvé à avoir Camille dans la même cabine que moi.
Par un pur hasard a t'il dit, il a choisi une cabine et voyant que c'était moi qui était dedans, il a jeté un coup d'œil derrière lui avant de rentrer dedans.
Donc j'ai joué le jeu à fond et j'ai attrapé le shampoing qu'il avait dans la main pour m'occuper de ses cheveux, et lui s'occupait des miens.
Au sol, on pouvait voir des bulles du shampoing, de l'eau colorée de bleu et de la pâte blanche que j'avais dans les cheveux et sur mon costume trempé maintenant. Et il m'a suffit de regarder le sol une seconde pour me retrouver plaqué contre le mur de la cabine, ça fait un peu mal mais ça passe. Il a approché son visage du mien et je l'ai observé. Je l'ai admiré est le bon mot. Il m'a susurré d'une voix douce :

- Je t'aime tellement mon amour.

Alors j'ai pas pu résister plus longtemps et j'ai plaqué mes lèvres sur les siennes. Ce baiser mouillé était tellement agréable que j'aurais pu rester comme ça pendant longtemps.
Si Valérie n'avait pas ouvert la cabine. On l'a pas vue au moment précis où la porte s'est ouverte, on l'a vue quand elle s'est exclamée :

Before YouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant