Chapter 13

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NDA: Ce chapitre est, pour moi, important dans la suite de l'histoire, je m'excuse pour les âmes sensibles mais il risque d'avoir quelques mots un peu hard, mais je suis obligé de l'écrire comme tel pour la suite. Bonne Lecture quand même.

~PDV Camille~

Assis dans un fauteuil, je note deux trois choses inintéressantes (Pour le travail) dessus. Mon regard passe de la télé en face de moi jusqu'à mon carnet environ trente fois par minute, malgré le fait qu'on soit en plein mois d'août et que je sois en vacances, je continue de bosser un peu. Juste sur des projets pour l'année prochaine tant que Bertrand n'est pas là. Il est allé sur le toit encore une fois, à croire que son lapin lui donne toujours du travail. J'aime bien ce lapin.

La porte s'ouvre et Bertrand rentre, je lui lance un sourire avant qu'il se laisse tomber dans le canapé tel une loutre sur le sol, ou dans la pub bizarre où ils testent des canapés comme ça. Je me lève pour aller fermer la porte avant d'enlever ses baskets à Bertrand et les déposer au sol tout en embrassant sa joue. Il a un léger sourire avant de relever la tête et me dire :

- Pourquoi c'est aussi dur de faire tes yeux à la craie sur un lapin imaginaire ?

J'ai rit, par l'improbabilité de sa question. Avant de lui dire :

- Parce que... J'en sais rien, je suis pas narcissique au point de te dire que c'est parce qu'ils sont inimitables et trop expressifs pour en faire un dessin.
- Voilà. C'est pour ça alors...

J'ai eu un léger sourire avant qu'il se redresse et enlève sa chemise avant de tourner son regard vers moi et demander :

- Ça te dirait qu'on prenne une douche tout les deux ? Pour finir ce qu'on avait commencé la dernière fois.
- T'as le droit de me pendre si jamais je réponds non à cette question.

Il s'est relevé et a enlevé son tee-shirt avant de m'embrasser et me glisser un léger :

- Allons-y alors...

Il a enlevé mon tee-shirt avant de m'entraîner par la main jusqu'à notre salle de bain. Il m'a chuchoté à l'oreille qu'il revenait dans deux secondes avant de sortir pour aller faire je sais pas trop quoi. Donc je me suis préparé pour cette douche, qui va obligatoirement partir en n'importe quoi vu ses intentions.

J'ai attendu un peu qu'il revienne et ça a pris une bonne minute. Il a eu un sourire malsain avant de fermer la porte et me pousser doucement dans la cabine. Il est rentré lui aussi avant de m'embrasser tout en allumant l'eau. Il m'a laissé parcourir ses divines courbes de mes mains avant de rompre notre baiser et me souffler :

- Calme-toi un peu quand même... Tu l'auras ton compte mais pour l'instant...

Il a attrapé la bouteille de savon avant d'en mettre dans sa main et en étaler sur mon torse. J'ai eu un bref soupir avant de faire pareil avec lui. Je me suis occupé du haut de son corps et il a fait pareil avant de regarder le reste et me demander :

- Je te laisse un peu ou pas ?
- Pour l'instant, ouais. C'est plus sûr.

Il a rit avant de finir de se savonner et que moi j'en fasse de même, et après, j'ai relevé la tête vers lui et je me suis senti succomber à son incroyable charme. Sa peau finement bronzée, ses muscles soulignés par l'eau qui coule le long de son corps, ses épaules légèrement rougies par la chaleur de l'eau et ses yeux noisettes irrésistibles. J'ai pas réussi à le contrôler et je l'ai embrassé sauvagement. Il s'est retrouvé plaqué entre la cabine et moi, mais il n'a rien dit. Il a fourré ses mains dans ses cheveux et j'ai donné un coup de rein, il a gémit et à frotté sa jambe contre mon entrejambe. J'ai rompu notre baiser pour lui souffler :

- J'ai envie de toi...
- Vas-y...

J'ai attrapé ses cuisses mais il m'a légèrement repoussé pour attraper une protection posée sur le meuble, il est pas possible ce gars. J'ai éteint l'eau et je lui ai presque arraché des mains avant de l'enfiler et de reprendre là où j'en étais. Sauf que j'ai vu son expression changer en une demi-seconde, passant de désireux à... Fatigué ? Il m'a dit dans un murmure inquiétant :

- Je me sens pas bien du tout...

Ses yeux se sont fermés à la fin de la phrase, et il est tombé sur le côté. Mais je l'ai rattrapé et j'ai été pris d'une bouffée d'inquiétude alors je suis sorti de la cabine et je lui ai mis des petites claques, sauf qu'il n'a eu aucune réaction. Alors mon inquiétude à accrut d'un seul coup et j'ai pris son pouls, il était très bas. Alors j'ai attrapé une serviette pour le sécher à toute vitesse avant d'attraper ses vêtements et de l'habiller en quatrième vitesse.
Lorsque j'ai enfin eu réussi, je l'ai allongé sur notre lit pour me rhabiller moi aussi tout en cherchant quoi faire, qu'est-ce qui avait bien pu lui arriver. Vu que je n'avais aucune réponse, je suis revenu dans la chambre et je l'ai pris doucement dans mes bras avant de partir en direction de l'hôpital, seul eux pourront y faire quelque chose.

Cinq heures, c'est le temps depuis lequel je suis dans cette salle d'attente à me ronger les ongles au sang. J'en peux plus, je suis tellement inquiet que je crois que je vais faire un malaise si ça ne s'arrête pas tout de suite. On a du m'entendre quelque part dans cet univers, puisqu'un médecin est venu à ma rencontre à la fin de ma pensée. Je me suis immédiatement relevé et placé devant lui, le sang coulant de mes doigts devait me donner l'air d'un horrible stressé puisqu'il m'a dit :

- Pourquoi vous avez fait ça ? Vous avez besoin de...
- Qu'est-ce qu'il lui est arrivé ?

Il a fait une grimace avant de dire :

- Il a eu, ces maux de tête dont il m'a souvent parlé, d'un seul coup, à pleine puissance et il est tombé dans les pommes au départ.
- Ça se soigne en cinq minutes ça.
- Je n'ai pas fini, laissez-moi parler si vous voulez comprendre la situation.
- Désolé.

Je me sens légèrement victime à dire ça mais je dois savoir ce qu'il se passe avec mon Bertrand. Le médecin a continué :

- Nous nous sommes occupés de lui et... Il a fait une crise neurale, alors on a du l'opérer en urgence. Il va sûrement pas être totalement identique à celui que vous connaissez, on a jamais eu ce genre de cas. Il va sûrement être avec le tempérament d'un enfant, pendant quelques jours, c'est dû à l'avancement de sa maladie, alors attendez vous à ce qu'il ne vous prenne plus pour son ami mais pour... Pour son père.
- Quoi ?

C'est absolument n'importe quoi, on est bien d'accord. J'ai aucunement envie de passer de petit-copain à père. Qu'est-ce qu'il va bien pouvoir se passer maintenant ? J'espère intérieurement que ce médecin se trompe avant qu'il finisse son speech en me donnant une ordonnance pour des nouveaux médicaments, plus puissants. J'ai peur. Il m'indique le numéro de chambre de Bertrand et je commence à marcher vers cet endroit. Même si une énorme peur, mélangée à une inquiétude monstre, me lacère le ventre. J'ai posé ma main sur la poignée avant de respirer profondément, et d'appuyer dessus. Avant d'entrer.

Before YouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant