Chapitre 16

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Julien et moi sommes arrivés devant chez Mathilde. Il y a un grand portail à côté de nous mais aucune maison en vue, on voit juste un bout de toit mais il est vachement loin ! Je pourrais vérifier par moi-même où se trouve la maison, mais en réalité je n'ose bouger et Julien lui en a rien à foutre.

Depuis que Mathilde et moi nous connaissons, j'ai jamais vu ses parents, jamais. Elle, elle a vu les miens des millions de fois. Enfin surtout, ma mère. Mon père, elle ne l'a jamais vu.

Je n'ose pas aller la chercher directement devant chez elle, car d'un, il a un portail géant et je devrais passer par l'étape interphone avec caméra donc sale gueule et de deux, comme vous avez pu le comprendre, je n'ai jamais vu ses parents et si je devais tomber sur son père, je serais vraiment mal a l'aise. Résultat, je suis comme un con dans ma voiture à regarder mon volant.

Julien: Mec, si tu ne comptes pas bouger, appelle la au moins.

Moi: Ouai ouai.

Je prends mon téléphone et cherche dans mon répertoire le surnom "princesse" que j'ai mis pour le numéro de. Mathilde. Ça sonne et au bout de la troisième sonnerie, elle décroche.

"Mathilde: Allo ?

Moi: Hey, c'est Adam.

Mathilde: Je sais que c'est toi, ton nom est écrit, dit elle en rigolant.

Moi: Ouai euh, c'est pour te dire, on est devant chez toi là...

Mathilde: Oh ! J'arrive.

Moi: Ok, à tout de suite."

Je raccroche et pousse un long soupir. Julien qui est à côté de moi se fou littéralement de ma gueule mais je ne relève pas. Je suis tendu pour la soirée et je sais même pas pourquoi. Des jours que Mathilde et moi nous tournons autour à nous chercher, chauffer, je suis assez frustré qu'il n'y est pas eu de suite à tout cela et maintenant que nous y sommes, je perds mon sang-froid comme un gamin. Pour rien au monde, je voudrais faire quelque chose de déplacé ce soir, mais j'ai tout de même envie de tenter quelque chose.

Je n'ai pas le temps de m'imaginer mainte et mainte scénarios pour ce soir que j'aperçois Mathilde sortir de chez elle au loin et bordel de merde ! Je ne peux plus la lâcher des yeux tellement, elle est bandante (pardonnez mon langage). Plus elle approce de la voiture et plus j'ai l'impression que ma bouche s'ouvre.

Moi: Julien... bouge. Va derrière.

Julien: Quoi ?

Moi: T'es sourd ? Bouge va sur la banquette arrière !

Julien: Mais t'es sérieux ?

Moi: Aller !!

Julien en grognant et protestant va sur la banquette arrière quand Mathilde arrive au niveau de la voiture. Je me penche sur le siège passager pour lui ouvrir la portière.

Moi: Hey princesse vas-y monte !

Mathilde: Salut toi, salut Julien.

Julien: Salut Mathilde, t'es canon ce soir.

Moi: Elle n'est pas juste canon, elle est... C'est un avion de chasse, putain.

Elle avait un immense sourire sur le visage et les yeux qui pétillent.

Julien : Fait gaffe Nathan, tu as un peu de bave là au coin de la bouche.

Moi : Ferme t'as gueule !

Je dis ça mais je m'essuie quand même la bouche ce qui les fait éclater de rire.

Mathilde: Merci les gars !

Moi : Bon bah c'est parti, let's go.

Je démarre la voiture pour aller chez Bryan et une fois sortit du patelin où habite Mathilde, je pose ma main sur sa jambe nue. Ah oui j'ai oublié de vous dire, comment elle s'est habillée. Elle porte une robe bleu et rouge avec des parties transparente surtout dans le dos et elle a des bottines noires, elle à aussi un petit gilet dans les mains pour plus tard dans la soirée je pense mais vu l'épaisseur du truc je pense pas qu'il va pas servir à grand chose.

Elle prend ma main et entrelace nos doigts. Je le regarde et lui lance un sourire avant de porter sa main à mes lèvres pour embrasser celle-ci avant de me reconcentrer sur la route.

Il nous faut une bonne demi-heure pour arriver chez Bryan. C'était pas bien compliqué de trouver la maison de celui-ci, il y a des voitures partout et on entend déjà la musique à deux pâtés de maisons d'ici. Julien est en train de descendre de la voiture quand je fais le tour pour ouvrir la portière à Mathilde (une fois de plus, quel gentleman).

Moi : Mademoiselle, je fis mine de m'incliner.

Mathilde : Merci très cher.

Moi : Il en va de soi, pour une personne telle que vous...

Nous rigolons tous les deux avant de nous tourner vers la maison plein de gens qui envahisse déjà l'extérieure bourré alors que la fête vient juste de commencer. La musique est assourdissante et nous devons d'ambler crié pour se faire entendre.

Moi : Prête à t'éclater princesse ?

Mathilde : Et comment !

Moi : Ah ah, allez vien !

Je prends la main de Mathilde et tout sourires, nous entrons dans la maison.

Quand elle est revenueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant