Retour en arrière ||TERMINÉ||

Le sortilège

Je me suis levé de mon lit pour commencer ma première journée de cours de l'année, mais à ma plus grande surprise je reçu une lettre à ma porte. Il était écrit que les préfets avaient tous une semaine de congé pour pouvoir préparer des événements et des activités. Il y a beaucoup d'avantages à être préfet finalement. Je sortis de ma chambre pour aller me laver. Sur le chemin vers la salle de bain du dortoir, je ne croise pas Granger qui devait sûrement être déjà réveillée à cette heure matinale. J'arrive pour ouvrir la porte lorsque j'entends la douche couler.

-Granger! lui dis-je d'un ton fatigué.

-Oui? Qu'est-ce qu'il y a?

-As-tu bientôt fini? Car j'aimerais aussi avoir de l'eau chaude.

L'eau s'arrêta. Je vis la poignée de porte s'ouvrir pour dévoiler une fille trempée de la tête au pied et recouverte d'une simple serviette rouge. Pourquoi elle ne s'était-t-elle pas changée? Franchement là, un peu plus et elle serait nue.

-Tiens! Tu es matinal toi aussi?

-Bien oui! Dis-je détournant le regard de son corps mouillé.

-Avais-tu peur de ne plus avoir assez d'eau pour toi? Crois-le ou non, mais ça faisait seulement 5 minutes que j'étais là.

Je ne répondis pas et entra dans la salle de bain en fermant la porte bien évidemment. Cette fille me fait perdre la tête. Elle est toujours là à me faire des remarques, des reproches ou même me provoquer. J'ai décidé que j'allais la laisser faire, car un jour elle va se tanner de voir que je ne réagis pas.

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Je pris ma douche et je sortis de la salle de bain avec seulement un peignoir vert et argent pour me cacher le corps. En sortant mon regard croisa ma colocataire à qui je n'avais pas donné d'intérêt. Hermione était encore là assise sur le divan proche de la grande fenêtre où avait était délicatement posées des photos d'elle d'un côté et de moi de l'autre, de lorsqu'on était plus jeune. Je fixe les photos pendant une bonne minute, mais elle me regardait d'un air interrogé donc je suis parti vers ma chambre pour ne pas entendre encore un de ses commentaires impertinents sur ce que je fais. Je mis des vêtements de tous les jours parce qu'après tout, les préfets n'ont pas d'école donc, je peux mettre l'habit que je veux. Un habit que j'ai souvent porté chez moi, au manoir. Bizarrement je ressentis une solitude quand je pensais à chez moi, à ma famille, à mes parents. Je fus vite sorti de mes pensées lorsqu'une Granger se tenait dans le cadre de porte de ma chambre sombre et sans vie.

-Tu ne trouves pas qu'il y a quelque chose qui cloche toi? me demanda-t-elle en restant toujours dans le cadre de porte.

-Euh non !? Enfin je ne crois pas! Mais de quoi tu parles au juste?...

-Comme s'il y avait eu un sort ou quelque chose comme ça! Oh et puis laisse faire, tu ne me comprendras jamais... me dit-elle en s'en allant en dehors du dortoir.

Je dois l'avouer, je ne la comprends pas cette fille. Toujours en train d'étudier, d'être une élève modèle, à Gryffondor en plus, elle est la meilleure amie de Potter et la petite amie de la belette et elle n'a sûrement jamais couché avec un gars. Je me demande si tous les moldus sont comme ça. En tout cas, ils ne doivent pas avoir de plaisir dans ce monde de... de.... MAIS POURQUOI JE NE SUIS PLUS CAPABLE DE FAIRE DES INSULTES DIGNES DE MOI ?! Ça fait deux fois! Une fois avec Granger et là, maintenant, dans ma propre tête! Bon je suis peut-être seulement fatigué. Je devrais aller faire un tour pour me relaxer. Je sors en vitesse et prend bien soin de fermer la porte pour qu'aucuns élèves ne puissent entrer.

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Ça fait environ une heure que je marche dans le couloir du 3ème étage où Dumbledore avait clairement dit en 1ère année que si nous allions là, on risquerait de mourir. Depuis sa mort, j'y vais régulièrement. Comme l'année passée, avant la guerre, lorsque je manquais des cours ou que je n'étais pas au dortoir, j'étais là en train de relaxer et de penser. Seul Blaise savait où j'étais lorsque les autres me cherchaient, mais il n'a jamais rien dit. C'est ça la vraie amitié! Tu peux toujours compter sur l'autre et lui dire des choses sans qu'il ne le répète. Sauf que je sentais que mon meilleur ami était différent depuis hier, à la rentrée. Il avait quelque chose en lui de changé, mais je ne pus dire quoi. On s'est vu quelques fois depuis la fin de la guerre, pendant les rencontres des manges-morts qui avaient survécus. Et oui! Lui aussi il avait la marque du seigneur des ténèbres infiltrée dans l'avant-bras. En pensant à ça, je me tenu le bras comme si je voulais l'enlever de mon bras. Il existe un sort, vieux et connu de seuls les plus grands mages, qui peut effacer cette horreur. Mais ces mages sont soit cachés pour éviter de se faire tuer ou d'autres comme Dumbledore sont morts...

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Le dîner était comme d'habitude; Theo et Blaise s'obstinaient sur qui est le plus intelligent dans une certaine matière et qui est le préféré de différents profs. Pansy et Daphnée parlaient de trucs de filles. Harper et Millicent apprenaient à des plus jeunes Serpentards assissent à leurs côtés, des sorts pour jouer des tours aux autres maisons. Moi, je n'ai presque pas parlé, mais dès que je faisais un geste brusque ou quoi que ce soit, les autres me portaient une très grande attention.

Maintenant je suis dans la bibliothèque pour me mettre à l'abri de ces sangsues de Parkinson et de Greengrass qui veulent toujours être à mes côtés. Pansy, ça fait depuis la première année qu'elle me court après et Daphnée, elle veut toujours avoir tout ce que les autres filles n'ont pas pu avoir, dont moi. Je sais qu'elles ne viendront jamais me chercher ici, car elles détestent devoir être silencieuse. Elles parlent tout le temps et ça me tape sur les nerfs. Oh Merlin! J'aimerais tellement qu'elles me laissent tranquille. Je décide de me lever pour aller chercher un livre sur les sortilèges juste pour passer le temps. En prenant le livre, je vis une Granger juste à quelques mètres de moi alors, je décide de lui parler.

-Comme ça, tu veux en apprendre sur l'histoire des grandes professions? dis-je en lisant la page couverture du gros volume qu'elle tenait dans ses mains.

-Oui c'est très intéressant tu seras! Et qu'est-ce que ça peut te faire que je lise ceci?

-Mais rien, je voulais savoir c'est tout...

-Les sortilèges les plus mystérieux de l'histoire du monde magique !? dis-t-elle en lisant la page de mon livre.

-Ouais!

-Pourquoi tu lis ça? Il me semble que tu ne devrais pas... toucher à ce genre de truc qui pourrait te donner envie de faire quelque chose de... mal...

-Tu crois que je vais chercher un sortilège pour faire du mal à quelqu'un? C'est ça? Tu seras que j'aime aussi apprendre, surtout lorsque je n'ai rien à faire! Tu penses que je vais te jeter un sort à toi ou tes stupides petits amis de Gryffonsales?

-Je n'ai jamais rien dis de telle! Enfin ce n'est pas ça que je voulais insinuer. Pourquoi tu crois que je pense cela de toi?

-Parce que tu as toujours pensé ce genre de chose de moi! Tu me prends pour un MANGE-MORT SANS PITIÉ DEPUIS TOUJOURS! SALE SANG DE BOURBE!

Je sortis ma baguette le plus vite possible puisque je voyais qu'elle s'apprêtait à faire la même chose je cria;

-Dentesaugmento!

Ses dents ont commencé à pousser rapidement comme des dents de lapins. Je lui avais déjà lancé ce sort il y a quelques années. Je riais jusqu'à ne presque plus pouvoir respirer. Sauf qu'elle réussit à supprimer le sort et elle m'en jeta un à son tour.

-Colloshoo!

Je sentis que mes pieds figeaient au sol. C'était le sort pour coller les pieds de l'adversaire pour qu'il ne puisse plus se déplacer.

-Flipendo !!! criais-je!

Elle se fit projeter à l'autre bout de la rangée. Elle était un peu assommée, mais elle se releva quand même et me lança le sort pour me contrôler.

-Impero! cria-t-elle sur le même ton que moi pour essayer de m'intimider. Ce qui ne marchait pas vraiment.

Mais maintenant elle avait l'avantage, car elle pouvait contrôler tout mon corps. C'était un sort impardonnable qu'on avait appris avec Alastor Maugrey dans les cours de défenses contre les forces du mal. Avant que Granger fasse quelque chose, la directrice était là et nous a lancé un sort.

-Finite Incantatem! dit-elle, mais je n'avais pas entendu Blaise qui a voulu rendre l'appareil à Granger pour qu'elle arrête son sort interdit en même temps que la vieille.

-Confondus! répéta-t-il en n'ayant pas remarqué que la directrice était là.

Alors le sort de la moldu fut conjuré, mais uneespèce d'énergie commença à se créer entre cette fille et moi. Sortis de cetteénergie, une espèce d'éclair rouge nous fient tomber tous les deux par terre...