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Victoria

Je ne sais pas à quel moment ma main a retrouvé la sienne, mais je ne vais pas m'en plaindre. Nous arrivons devant l'ascenseur et en l'attendant, mes pensées se bousculent dans ma tête. Tout va très vite, et je ne sais plus quoi faire. Devant l'immeuble, j'étais sûre de ce que je voulais : passer la nuit avec lui, redécouvrir les plaisirs charnels avec lui, faire bondir notre début de relation d'un coup. Mais là, les portes s'ouvrent et Nora revient en tête, si je n'étais qu'un prénom de plus sur son tableau de chasse ? Même s'il n'a pas accepté tout de suite de venir chez moi, c'était peut être une façon de me mettre en confiance ...

Les portes se referment et je me tourne vers lui et le sourire sincère et son regard profond me fait immédiatement oublier mes questions et mes interrogations : je me rapproche de lui, lâche sa main pour appuyer au 6ème étage puis poser les miennes sur son torse. Il me caresse la joue et je me mets sur la pointe des pieds afin que mes lèvres rencontrent les siennes. Ses lèvres chaudes bougent doucement sur les miennes, c'est un baiser tendre, rapidement sa langue vient titiller la mienne et l'ascenseur commence doucement à monter. Une chaleur pointe son nez au creux de mon ventre et se diffuse dans tout mon corps. Rapidement, le baiser devient plus langoureux, ses mains lâchent mon visage pour saisir mes hanches et il me fait reculer doucement contre le mur de la cabine. Mon dos heurte le mur et un gémissement meurt dans notre baiser. Il se colle complètement à moi, et même si on est encore trempés, j'ai chaud, je brule pour lui et je me mets à trembler d'exitation.

Il lâche ma bouche quand les portes s'ouvrent, il se décale et me laisse sortir en posant sa main dans le creux de mes reins et m'accompagne devant la porte. Je tente de retrouver une respiration normale, et sort mes clés de l'appartement. J'ouvre la porte et l'invite à entrer dans un sourire. Mufasa nous accueille dans un miaulement rauque et puissant, surement une façon chat de me faire comprendre que ça fait longtemps qu'il est seul et qu'il n'est pas ravi.

« C'est pas un chat ça, c'est un fauve. » déclare Ken en rigolant. Je ferme la porte et lui sourit avant de me rejeter sur lui, j'en veux plus, je veux tout et tout de suite. Je ne sais pas si c'est parce que ça fait longtemps qu'un homme ne m'a pas touché ou simplement parce que c'est sa façon de me toucher, de m'embrasser, mais le désir s'est emparé de moi.

En continuant de l'embrasser, je saisis le bas de son tee shirt pour le lui ôter, nos bouches se quittent le temps que son haut passe sa tête et se retrouve dans un coin du salon, faisant fuir le chat dans le couloir.

« J'ai tellement envie de toi » ce n'est qu'un chuchotement mais cette phrase me fait l'effet d'une décharge électrique dans tout le corps. Il m'enlace pendant que nos lèvres se retrouvent pour une danse endiablée. Je le dirige lentement vers le canapé et au moment où son corps va rencontrer le canapé, il nous fait tourner sur nous-même avant de me pousser délicatement sur le canapé et s'avance vers moi, me surplombant avec un regard plein d'envie. Quand il se couche sur moi, sa bouche rencontre mon cou pendant que je l'enlace en tirant sur ses cheveux. Ses baisers mouillés sur cette partie érogène de mon corps m'arrachent des petits gémissements. Tout contre ma cuisse, je sens son désir pour moi et ça me fait planer. Ses baisers descendent à la naissance de mon décolleté, il tire doucement sur ma combinaison encore trempée et la fait glisser lentement jusqu'à mes hanches, puis une de ses mains caresse un de mes seins à travers mon soutien gorge. Je gigote sous lui car j'en veux plus et plus vite. Il enlève complètement ma combinaison, se relève un peu afin de me ôter mes sandales. Quand il se colle à nouveau à moi, je me frotte à lui comme pour obtenir une illusion d'un soulagement quelconque. Mais en vain, il grogne un peu et prononce mon prénom d'une manière que je trouve irrésistiblement sexy. Alors que je commence à déboucler sa ceinture, il se lève brusquement. Je le regarde, surprise :

Danse pour moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant