#12

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Victoria 

« Un rappeur reste un être humain. » je sens toute l'air sortir de mes poumons, soulagée de cette réponse qui n'engage rien ni personne et qui reste vraie. Mais le présentateur ne lache pas l'affaire:

« Alors la vraie question est, êtes-vous amoureux Nekfeu ? »

Il sourit, conscient qu'il n'abandonnerai pas aussi facilement :

« Les gens appellent ça l'amour, moi j'appelle ça ce qui me rend heureux »

Je sens un coup de coude donné par Doums, je me tourne vers lui et il me lance un grand sourire, et lève son pouce en l'air, je ne peux m'empêcher de rire face à sa réaction.

« Mais finalement, un rappeur peut être amoureux et romantique. » conclu Laurent Ruquier en riant.

Ken sourit, je suis presque sur qu'il a rougit et l'interview continu sur sa tournée prochaine et l'émission se finit après son interview.

La jeune femme qui nous a accueilli nous raccompagne en loge où se trouve des petits fours et du champagne. Depuis que je les connais, quelques semaines, je pense avoir bu plus de champagne que le reste de ma vie. On remercie la jeune femme et commençons à discuter en attendant le retour de Ken. Amine est ravi, l'interview s'est bien passé, Nekfeu s'en est bien sortit.

C'est vrai qu'il y a Ken, celui peu sûr de lui, un coup romantique qui te fait rêver sur un toit terrasse, puis un coup jaloux maladif, qui perd confiance aveugler par ses peurs et ses doutes infondés. Ce garçon qui me fait l'amour avec une fougue qui laisse peu de doute sur le désir que l'on ressent l'un pour l'autre, qui a des gestes tendres et m'emmène en weekend surprise, juste pour profiter l'un de l'autre. Et de l'autre côté il y a Nekfeu, le personnage, le rappeur rieur, avec un talent sans conteste, qui est à l'aise sur scène comme en interview, qui réussit à garder les pieds sur terre malgré le succès qui s'accroit de jour en jour et les gens, de plus en plus nombreux, qui le connaissent.

Même si je sais que le personnage fait beaucoup rêver, Elena n'a pu s'empêcher de me montrer le nombre de fans qu'il possède, des jeunes filles toutes plus belles les unes des autres, complètement gaga de Nekfeu, de sa musique et surtout de son charisme, ce n'est pas lui qui me fait vibrer. C'est Ken, ces facettes et l'impression qu'il n'appartient qu'à moi et que personne ne le connait sous cet angle.

Quand Ken revient du plateau, il salut les gars, qui le félicitent pour sa prestation réussie puis il se penche vers moi pour me chuchoter à l'oreille :

« Suis moi »

Je repose donc rapidement mon petit four - qui avait l'air si bon - juste avant qu'il ne me saisisse le poignet et m'entraîne hors de la pièce. On se retrouve dans le couloir, aux lumières agressives, avant de rejoindre une porte, quelques mètres plus loin. Il l'ouvre à la volée et nous y engouffre.

Une fois la porte fermée, il se retourne vers moi, il me lance un regard brûlant, qui provoque en moi une décharge électrique. Il se jette sur mes lèvres, me plaquant contre la porte, faisant se rencontrer nos deux corps embrasés.

« Ken, pas ici ... » je tente de le raisonner alors qu'il m'embrasse le cou et frotte légèrement ses hanches contre les miennes, me faisant sentir le désir qu'il éprouve à mon égard.

« Si .. J'ai envie de toi - il m'embrasse à nouveaux à pleine bouche avant de poursuivre -tu es à moi - son regard me transperce tandis qu'il remonte ma petite robe d'été - maintenant tout le monde le sait. »

La tension palpable entre nous m'éléctrise, nous sommes dans une petite loge, avec un petit canapé, une table vide et un fauteuil. Ambiance spartiate. Il se décolle de moi et prend ma main, me met dos à la table avant de me soulever de façon à m'assoir sur cette fichue table. Je tremble de savoir ce qui va se passer. Il fait glisser les brettelles de ma robe sans les enlever, la robe glisse légèrement en haut, faisant apparaitre mes seins déjà durcis par l'excitation. Sa bouche s'en saisit rapidement, tandis qu'une de ses mains les palpes avec gourmandise, l'autre se glisse sous ma robe pour rencontrer mon entre jambe. Il commence à me caresser d'un main experte, ma tête part en arrière au fur et à mesure que ses caresses m'assaillent. Je me retient grâce à mes mains posées à plats derrière moi, je n'arrive plus à réfléchir entre ses baisers, ses caresses, mon excitation est à son comble, ma respiration est saccadée, j'en veux plus :

Danse pour moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant