Danse pour moi

#15

Ken

Un quart d'heure après le départ de l'ex inattendu, Victoria revient dans la chambre et se glisse doucement dans le lit. Je suis dos à elle et je fais semblant de dormir. Elle se colle doucement à moi et passe son bras autour de ma taille. Je sais que demain je vais tout changer mais j'ai envie de lui faire l'amour, envie de lui faire l'amour pour la dernière fois. Je m'étire doucement et me retourne face à elle :

« Coucou toi, tu te réveilles de si bonne heure pour abuser de mon corps ? »

Je réussis à masquer ma peine et ma peur en utilisant l'humour. Et ça à l'air de bien marcher :

« Tu dormais ? »

« Et bien la nuit c'est ce que font la plupart des gens. »

« Et bien j'ai quelque chose à te raconter parce que figure toi que ... »

Je la coupe en posant mon doigt sur sa bouche, je suis heureux qu'elle veuille tout me raconter, mais je veux pas l'entendre :

« Chut, tu me raconteras plus tard, d'abord je vais te faire jouir. »

Je tente de rendre ma voix la plus sensuelle, apparemment ça marche puisque je vois un éclair de désir traverser ses yeux. Je caresse sa joue et descend lentement ma main, faisant courir mes caresses sous le grand tee shirt qu'elle a enfiler avant d'ouvrir à l'autre connard. Le touché de mes doigts la fait frissonner, ses tétons se durcissent en même temps que moi. Je les titille gentiment, lui arrachant un soupire d'aise. Je ne peux décoller mes yeux de son visage pendant que je la touche, je veux graver chaque seconde de ces instants avant qu'elle ne disparaisse de ma vie. Puis je me redresse un peu pour lui enlever son seul vêtement. Elle est nue, devant moi et je ne pense jamais avoir vu une fille aussi désirable. Elle se rallonge sur le dos et je me penche sur elle pour l'embrasser. Nos lèvres se retrouvent et entament une danse sensuelle tandis que je recommence à caresser son corps, après quelques instants sur son ventre, mes doigts sont sur son entrejambe. Je caresse doucement son clitoris, elle commence à gémir faiblement, ses yeux se ferment :

« Regarde moi » dis-je en brisant notre baiser, elle ouvre immédiatement les yeux et mes caresses se font plus fortes, augmentant ses gémissements. Je la dévore des yeux :

« Tu aimes ? »

« Oui ... continue » se n'est qu'un murmure. J'embrasse son cou, descend sur sa clavicule, ma bouche rencontre rapidement sa poitrine que j'embrasse avidement avant de continuer sa descend, pour lui offrir un plaisir avec ma langue. Ses gémissements sont à présent plus prononcés et quand je la sens proche du précipice, je cesse mon activité et me redresse. Mon désir est palpable et rapidement je suis en elle, je commence des aller retour lents et profonds. Je la regarde prendre du plaisir et me dis que plus jamais je ne pourrai la toucher, l'embrasser, lui faire l'amour.

« Je t'aime » je n'ai pas pu retenir ces mots, même si ce n'était qu'un murmure, je sais qu'elle a entendu. Elle ouvre ses yeux et me sourit. J'accélère mes mouvements, pour ne pas qu'elle me réponde, il ne faut pas qu'elle me le dise, mon rythme accentu ainsi son plaisir et ses gémissements deviennent des cris. Après un long moment, dont je suis moi-même étonné, nous arrivons en même temps au plaisir ultime. Je m'écroule sur elle en essayant de reprendre ma respiration et de ne pas l'écraser. Elle caresse mon dos et me prend dans ses bras. Je profite de ce dernier instant avec elle.

Il est presque 9 heures et sa respiration calme m'indique qu'elle dort. Elle dort sur le côté, son visage face à moi et a l'air si paisible. Je la regarde une dernière fois et sors doucement du lit, je ramasse mes vêtements par terre et récupère les deux trois trucs que j'avais laisser chez elle : une brosse à dent dans la salle de bain, un CD et un tee-shirt. Avant de quitter la chambre, je la regarde une dernière fois. Une fois dans le salon, je me rhabille rapidement et vérifie que j'ai toutes mes affaires. Mufasa vient se frotter entre mes jambes, je me baisse pour lui caresser le haut du crane, il me répond par un ronronnement puissant :