Chapitre 20 - Une nouvelle lettre

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Evidemment, l'évolution de la relation, entre Drago et Hermione, ne passa pas inaperçue aux yeux des autres habitants du Square Grimmaurd ! Néanmoins, les adultes leurs demandèrent, de rester discrets, et de ne pas se dévoiler au grand jour maintenant, c'était beaucoup trop risqué... en attendant, ils avaient tout de même des appartements communs, et devraient se contenter de cela, pour un moment. C'est ainsi, qu'ils rentrèrent tous à Poudlard, Harry et Ginny, vivant à fond leur relation, n'hésitant pas à montrer leur bonheur, tandis que Drago et Hermione, vivaient leur amour, en secret. Ils se voyaient principalement, dans leur salle commune, tranquillement, à l'abri des regards indiscrets. Pour sa part, Drago recevait toujours autant de lettres de menaces de son père, mais aucunes ne faisaient allusions, à sa relation, avec la jeune Gryffondor, donc, il continuait de les apporter au directeur, mais il n'y avait vraiment rien d'alarmant. Le mois de janvier, passa donc, comme un éclair de feu, laissant place, au mois de février. Un soir, alors qu'Hermione rentrait de son dîner, elle s'étonna de ne pas trouver Drago dans la salle commune, il n'était même pas venu manger ! Elle décida d'aller prendre une douche, peut-être, rentrerai-t-il entre temps. Mais lorsqu'elle sortit de la salle de bain, toujours personne. Inquiète, elle entreprit de se rendre dans sa chambre. Elle ouvrit doucement la porte, et le trouva, assis sur son lit, tenant encore une lettre dans ses mains, il semblait en colère, et elle vit des larmes tomber sur le parchemin, qu'il détenait.

« Dray ? » demanda-t-elle doucement, en s'approchant. Drago ne répondit pas, et Hermione hésita.
« Dray, est-ce que ça va ? » demanda-t-elle timidement. Drago releva la tête, le visage, ravagé par les larmes.
« Est ce que j'ai l'air d'aller bien ? » cracha-t-il. Hermione fut déboussolée par le ton qu'il avait employé pour lui répondre.
« Non, justement, qu'est ce qu'il se passe ? » demanda-t-elle. Drago se leva, pour lui faire face, une lueur de profonde colère dans les yeux, qui lui fit froid dans le dos.
« Ce BÂTARD a TUE MA MERE ! » explosa-t-il. Hermione plaqua une main sur sa bouche.
« Seigneur... je suis... Dray, je suis désolé... » Bafouilla-t-elle.
« Va-t-en ! » dit-il soudain. Hermione, complètement paumée, reculât.
« Euh... je... » Dit-elle.
« SORS D'ICI TOUT DE SUITE !! JE VEUX ETRE SEUL TU COMPRENDS CA ??!! » Beugla-t-il.
« Drago, laisse moi t'aider... je sais que tu es en colère, mais je ne t'ai rien fait, je suis de ton coté, ne l'oublies pas... » Balbutia-t-elle.
« JE T'AI DIT DE ME LAISSER ! » ne se faisant pas prier, Hermione sortit en trombe de la pièce, manquant de trébucher dans sa hâte, fermant la porte, et elle se dirigea droit sur le canapé, où elle se laissa tomber dedans, ne comprenant pas pourquoi il s'en prenait à elle, elle pleura doucement. Elle ne lui en voulait pas, bien sur, elle comprenait, qu'il était sous le choc, et en colère, il venait tout de même de perdre sa mère, mais elle ne pouvait s'empêcher de pleurer.

De la salle commune, elle l'entendait, pleurer, hurler, implorer le ciel de lui rendre sa mère, et le savoir dans cet état, la déchirait, elle aurait aimé le soutenir, mais il ne voulait pas de son aide... elle attendrait qu'il se calme. Au bout d'une heure, fatiguée de sa journée, et d'avoir tant pleuré, elle s'endormit, recroquevillée sur le canapé. Un instant après, Drago, qui s'était enfin calmé, sortit de sa chambre, le cœur rempli de remords, d'avoir envoyer balader, la seule personne, qu'il aimait le plus a part sa maman. Il la vit dans le canapé, recroquevillée, prêt à s'excuser, mais il s'aperçut qu'elle dormait, et il put voir sur son visage, qu'elle avait pleuré. Le cœur de Drago se serra, même là, il la faisait pleurer.
« Je suis un monstre... » Murmura-t-il. Il passa ses bras sous elle, pour la soulever, et l'emmena dans sa chambre, pour la déposer sur son lit. Il lui replaça alors une mèche de cheveux, et lui caressa la joue.
« Pardon mon ange... » Chuchota-t-il. Il allait repartir, lorsqu'il sentit la main de la jeune fille le retenir.
« Reste avec moi » demanda Hermione. Drago se coucha à ses cotés, la prenant dans ses bras pour la bercer.
« Je ne suis qu'un abruti pas finit, je suis désolé mon amour... tu n'y est pour rien, je n'aurais pas du te crier dessus, je... » Disait-il. Mais il n'eu pas le temps de finir, qu'elle l'embrassait.
« C'est déjà oublié » murmura-t-elle, lorsqu'ils se séparèrent.
« Il l'embrassa a nouveau, se laissant aller à ses émotions, se faisant plus entreprenant, mais il s'arrêta bien vite, lorsqu'il sentit le mal aise de la jeune fille.
« Pardon... je suis désolé, je me suis laissé aller » s'excusa-t-il.
« C'est pas grave... » Répondit-elle. Ils restèrent enlacés, l'un contre l'autre, discutant, Hermione tentait de l'apaiser un peu.

« Je ne peux même pas aller à son enterrement » disait Drago, la voix tremblante. Cette fois, c'était au tour d'Hermione de le bercer. « Il le payera cher... » Pesta-t-il.
« Allé... tout finira par s'arranger, tout le monde a son tour, ils payeront tous, pour le mal qu'ils ont fait » dit-elle. Elle se redressa, de façon, a se retrouver au dessus de lui et le regarder dans les yeux. Elle l'embrassa à nouveau, et cette fois, ce fut elle qui prit l'initiative et l'embrassa dans le cou, ensuite sur le torse. Drago sentait sa respiration s'accélérer, et poussait de petit soupir...
« Her... mione... je ne... sais pas... si je résisterais cette fois... » Haleta-t-il entre deux baisers qu'elle lui volait.
« Qui te demande de résister ? » lui dit-elle en plongeant son regards dans le sien. Il la fit alors basculer sous lui, ils s'embrassaient, se caressaient, leurs deux corps étaient en ébullitions, chauds comme de la braise, et en redemandaient, encore et encore. Les vêtements volaient, ça et là a travers la pièce... lorsque vint le moment fatidique, le moment, ou elle passerait de jeune fille, a jeune femme, Drago s'arrêta.
« Hermione... tu es sur ? On peut encore reculer » murmura-t-il. Pour toute réponse, elle l'embrassa fougueusement, laissant les sensations, inconnues d'elle, prendre le dessus, et il entrât délicatement en elle, comme si c'était la chose la plus fragile du monde. Hermione ressentit d'abords, une désagréable sensation de douleur, telle, qu'elle s'agrippa au cou du jeune homme, plantant ses ongles dans sa peau, Drago se stoppa, inquiet.
« Non, ne t'arrête pas, ça va passer, tu es merveilleux... » Souffla-t-elle à son oreille. Il reprit alors, et peu à peu, la douleur s'estompât, en même temps que la jeune fille desserrait son étreinte, laissant place, au plaisir, et aux fourmillements dans le bas du ventre, que procure ces ébats. Elle ressentait en cet instant, des sensations, qu'elle n'avait jamais connues auparavant... c'est ainsi, qu'elle passa sa première nuit d'amour, laissant s'échapper son innocence, dans un cri de plaisir, criant le nom de Drago. Ils s'arrêtèrent, en sueur, haletant, mais heureux.
« Je t'aime... » Murmura-t-elle, en l'embrassant.
« Moi aussi je t'aime... tu n regrette pas ? » demanda-t-il un peu inquiet.
« Bien sur que non ! Tu as été vraiment parfait, doux, attentionné, c'était au delà de notre magie, je n'oublierais jamais » dit-elle. Sur ces belles paroles, ils s'embrassèrent, et s'endormirent dans les bras l'un de l'autre, nus comme des vers, exténués, par la nuit quand bien même agréable, qu'ils venaient de passer.

Le lendemain, ils furent tout les deux réveillés, par les premiers rayons de soleil, infiltrant la pièce.
« Bonjour ma belle... » Sourit Drago.
« Mmmhh, bjour » marmonna-t-elle, encore endormie.
« Allé, il est temps de se lever, on a cours » dit-il. Elle lui sourit, avant de se lever, de l'embrasser, et de filer à la salle de bain, se laver, et s'apprêter. Il en fit de même, et ils descendirent tout les deux à la grande salle, mais avant de se séparer, il l'embrassa, devant les portes.
« Drago ! Mais tu es fou ! On aurait pu nous voir ! » S'exclama-t-elle.
« Je sais... mais je trouve ça excitant, le danger, et puis, tout le monde déjeune à l'heure qu'il est, on est seuls » dit-il. Ils entrèrent donc, dans la grande salle, séparément, mais ce qu'ils ne savaient pas, c'est qu'ils n'étaient pas seuls dans le couloir... caché dans un recoin, une personne les avaient vus, et ça n'étais pas quelqu'un, qui leur voulait du bien...
« Alors comme ça, Drago sort avec la sang-de-bourbe... intéressant... quand ton père sauras ça Drago, je suis sur qu'il sera fou de joie ! »

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