Aimer à ne savoir que dire

Chapitre 24 - Un cours de potion désastreux

Nous arrivons maintenant, à la mi mai de l'année, voila deux semaines, que Harry est parti, sans donner aucunes nouvelles, ni aucun signe de vie, rien qui ne dit qu'il va bien. Ginny angoissait, déprimait, et ne mangeait presque plus, ne dormait presque plus, elle vivait un vrai calvaire en permanence. Hermione quand à elle, prenait tout doucement des formes son ventre commençant joliment à s'arrondir. Le groupe se soudait un peu plus chaque jour, Ron et Ginny, venaient d'ailleurs, passer leurs soirée, chez Hermione et Drago. Bien entendu, aux yeux de l'école, la grossesse d'Hermione, ainsi que leur amour, et l'amitié qui les liaient à Drago, restait secrètes pour le moment. Mais le soir venu, ils se retrouvaient tous, discutant, riant, essayant de penser à autre chose que Harry. Mais tous savait, que même si Ginny, riait avec eux, elle n'était pas très convaincante, mais ils ne lui en tenaient pas rigueur. Bien au contraire, patiemment, ils la réconfortait, et la rassurait. Ce soir là, ils étaient comme à l'habitude, réunis, et le sujet avait dévié sur la grossesse d'Hermione.
« Tu sais, avec nous, tu n'est pas obligée de laisser cet uniforme, ample » disait Ron.
« Oui, je sais, tu as raison, vous voulez voir ? » proposa-t-elle, les autres acceptèrent. Elle souleva son pull, de façon, à laisser voir son mini ventre, qui commençait tout doucement à se rebondir, mais elle n'était que de deux mois et demi, on ne pouvait pas dire, que cela se voyait énormément.
« Dis donc ! Si tu continues sur ta lancée, dans 4 mois, on te croira presque à terme ! » Rigola Ginny. Hermione et Drago, rirent de bons cœurs, il était vrai que Hermione mangeait énormément maintenant.
« Si seulement Harry pouvait être là, et partager ces moments avec nous » soupira la jeune Weasley, cassant un peu l'ambiance guiellerrette.
« Allé petite sœur... il va revenir, fais lui confiance » fit Ron.

« Il a intérêt de revenir ! » s'exclama vivement Drago.
« Merci... vous êtes vraiment des amours. Vous êtes tout le temps là, à me soutenir, et me supporter, alors que je n'arrête pas de me lamenter, et casser l'ambiance, à chaque fois » se lamenta Ginny, qui était prêt de la fenêtre, et qui pleurait silencieusement. Hermione se leva, et prit son amie dans ses bras.
« Gin'... ça sert à ça les amis... ont sera toujours là, pour tous ! » fit Hermione, alors que Ginny éclatait en sanglots dans ses bras.
« J'ai tellement peur Hermione... et si il lui arrive malheur ? » couina-t-elle.
« Il s'en sortira, comme toujours Gin', Harry est courageux, et fort, c'est un Potter ! » s'exclama Hermione, Ginny sourit faiblement.

Le lendemain, en cours de potions...
« Et bien... je vois que monsieur Potter, est encore 'malade' » ricana Rogue de sa voix doucereuse. C'est ce que Dumbledore disait, lorsque Harry partait à la chasse aux Horcruxes, et Rogue le savait parfaitement, et il savait aussi qu'Hermione était enceinte, puisqu'elle avait du en parler a tout les profs.
« Comme si c'était de sa faute » marmonna Hermione.
« Je vous demande pardon miss Granger ? » s'étonna Rogue, ayant entendu la remarque.
« Vous m'avez très bien comprise ! J'ai dit, 'comme si c'était de sa faute !' » Rétorqua Hermione.
« Et insolente en plus » remarqua Rogue « je retire 20 points à Gryffondor » s'exclama-t-il d'une voix dédaigneuse, espérant la faire taire, mais ce fut tout le contraire.
« Vous pouvez bien retirer des points, je m'en contre fiche ! Harry est mon meilleur ami, et je ne vous permettrais pas une minute de plus de l'insulter ouvertement ! » S'exclama Hermione, les joues rosies par la colère. Rogue se retourna une nouvelle fois sur elle, le visage d'abords marqué par la surprise, mais il reprit bien vite contenance.
« Je vous conseillerais de vous calmer miss Granger, vous pourriez avoir des vertiges » dit-il dans un sourire victorieux. Les élèves ne comprirent pas cette remarque, les seules à avoir comprit l'allusion, furent Hermione, Drago et Ron. Et les deux jeunes hommes, savaient très bien dans quel état allait se mettre Hermione, après cette attaque, il n'était déjà pas judicieux de mettre une femme enceinte en colère, mais encore moins Hermione Granger, à l'approche des examens de fin d'année ! Et là, ses émotion étaient multipliées par 5 au moins, Ron et Drago se regardèrent, inquiets.
« Comment osez vous ! » siffla Hermione.
« Comment j'ose quoi ? Ici, c'est MA clase, je me permets ce que je veux, et arrêtez avec cet air suffisant, où je vous mets en retenue ! » Persifla-t-il, tout aussi rouge qu'elle. « Il suffit ! » tonna-t-il.
« Il suffit rien du tout ! » fit Hermione, qui fulminait.
« Taisez vous ! Petite idiote ! »
« Je ne me tairais pas ! Dites moi, est ce que ça vous est si insupportable que ça de perdre la face devant votre maison, pour devoir rabaisser comme vous le faite, la maison Gryffondor ? Où cela vous amuse-t-il ? J'ai envie de savoir professeur... »
« Vous racontez n'importe quoi ! » s'emporta le maître des potions, piqué au vif.

« Je ne fais que dire la stricte vérité »
« Je vous ai dit de vous taire ! Je commence à en avoir ras le bol, de vous, miss parfaite je sais tout ! » S'exclama-t-il. Hermione se leva d'un bon, en fureur, renversant par la même occasion sa chaise.
« Je vous interdit de m'insulter ! » vociféra-t-elle, sous les yeux éberlués de toute la classe.
« Je fais ce qu'il me plaît ! ASSIS ! » Tonna-t-il, loin d'être impressionnée, Hermione le défia du regard.
« NON ! »
« Hermione, s'il te plaît... tu t'adresses à un professeur, arrête, tu vas te faire expulser » supplia Ron. Mais elle ne l'écoutait pas, très en colère, Hermione était dans sa bulle.
« Tout ça pour un petit insolent, qui joue les pseudo héro, vous êtes pathétique, il finit toujours à l'infirmerie, pitoyable ! Seriez vous amoureuse de Potter miss Granger ? » Demanda-t-il, un petit sourire satisfait accroché au visage.
« Faites l'innocent, vous savez très bien que c'est faux ! » railla Hermione.
« Je n'en suis pas si sur... étant tout les deux abonnés à l'infirmerie, qui sait ce qu'il peut s'y passer ! » répondit le professeur.
« ESPECE DE... AOUW ... » Hermione se plia en deux, se tenant le ventre, et tomba à terre, recroquevillée sur elle-même.
« HERMIONE !! » hurla Ron, en se ruant sur elle.
« Ron... j'ai mal... » Pleura-t-elle.
« Oh seigneur... non... » Murmura-t-il, en la prenant dans ses bras, courant dans les couloirs, jusqu'à l'infirmerie. Il arriva en trombe, faisant sursauter l'infirmière.
« Monsieur Weasley ! Miss Granger ! » S'exclama-t-elle paniquée, en arrivant prêt des deux adolescent. « Mon dieu... le bébé ? » questionna-t-elle. Ron acquiesça, et elle prit la jeune fille en charge. Une demi heure plus tard, elle avait finit, et Hermione restait allongée sur le lit.
« Il s'en est fallut de peu ! Mais elle va bien et le bébé également » Ron soupira. « Elle pourra sortir dés son réveil, mr Weasley, que s'est-il passé ? » s'enquit l'infirmière.
« Le professeur Rogue l'a poussée à bout ! » répondit Ron, avec hargne « je ne l'ai jamais vue dans cet état ! Elle était vraiment très en colère ! » S'exclama le rouquin.
« C'est normal, les nerfs d'une femme enceinte, sont beaucoup moins solides... mais ce professeur, est vraiment un inconscient ! Il est au courant de son état pourtant ! Je vais en toucher un mot au directeur mon garçon, merci de l'avoir amenée si vite » remercia-t-elle.

Drago n'avait pas osé bouger après le malaise d'Hermione. Il attendait anxieusement, la fin du cours, pour pouvoir aller la voir en douce. Lorsque la sonnerie retentit, tous les élèves partirent, sauf Drago, qui s'approcha du bureau.
« J'espère que vous êtes satisfaits ! » s'exclama Drago avec colère. Rogue releva doucement les yeux, sur son interlocuteur.
« 10 points de moins... » Commença-t-il.
« Je n'en ai rien à faire de vos points ! Vous en enlèveriez même 100, je m'en contre fiche ! Pour moi, il y a bien longtemps que je n'appartiens plus à la maison des Serpentard ! Mais je vous préviens, professeur... » Fit Drago d'une voix extrêmement calme, mais glaciale ! « Si il arrive quoi que ce soit, à Hermione, ou le bébé, vous me le paierez très cher ! » dit-il.
« Voyez vous ça ! Dois je vous rappeler qui je suis ? » Fit le prof, d'un air dédaigneux, presque dégoûté.
« Je m'en fiche royalement ! Vous l'avez provoquée, alors que vous savez très bien dans quel état elle se trouve... elle ne peut pas s'énerver, et vous y prenez un malin plaisir, que cela ne se reproduise plus, laissez là tranquille, et tout ira bien ! » Fit Drago.
« C'est une menace ? » fit Rogue, un sourcil arqué. Drago se pencha par-dessus le bureau, le regardant droit dans les yeux, et murmura : « une promesse » avant de tourner les talons, et de sortir, déposer ses affaires à la salle commune, et ensuite d'aller voir Hermione.