Chapitre 11 - Agression

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Hermione marchait à toute vitesse ! Elle était vraiment furieuse. Drago, courait, pour la rattraper.
« Granger ! » criait-il, mais elle continuait d'avancer, dans la foule d'élèves. Il arriva à sa hauteur, l'empoignât par le bras, et l'obligeât à lui faire face.
« Laisse moi tranquille Malefoy, je n'ai rien a te dire ! » pesta-t-elle en essayant de se dégager.
« Oh que si, on a des choses à se dire, et tu vas m'écouter ! » dit-il hargneux. Harry, Ron et Ginny venaient d'arriver dans le couloir, et étaient témoins de l'altercation entre les deux. Harry vit avec horreur, ce qui était sur le point de se produire, aucuns des deux n'avaient vus, trop en colère l'un contre l'autre.
« ATTENTION !! » hurla Harry. Quelqu'un, mais Drago n'eu pas le temps de voir qui, se dirigeai vers Hermione, un couteau à la main, prêt à la poignarder dans le dos. Drago ouvrit de grands yeux paniqués, il tenait toujours Hermione par le bras, et sans crier gare, il la fit pivoter, ramassant ainsi le coup de couteau, en plein milieu du dos. L'agresseur, se faufila parmi la foule, et on n'eu pas le temps, encore une fois, de voir son visage. Drago s'agrippa à Hermione, la bouche ouverte, celle-ci le regardait, réalisant ce qui venait de se produire, ses yeux se froncèrent, reflétant son inquiétude. Ne supportant plus le poids de ses jambes, Drago vacilla, et tomba, emportant Hermione avec lui au sol. Elle avait essayé vainement de le retenir, mais il était trop lourd pour elle. Elle se retrouvait donc, assise par terre, Drago dans ses bras. Elle regarda sa main, elle était pleine de sang. Les élèves s'étaient agglutinés autour d'eux, Hermione tremblait, et pleurait.
« A L'AIDE !!! HARRY, VA CHERCHER DU SECOURS !! » Cria-t-elle. Elle reposa ses yeux, sur le visage du jeune homme, il avait la respiration haletante, et ses yeux étaient à demi clos. Il la regardait, et lui murmura : « j'ai... j'ai changé... je te le jure... » Hoqueta-t-il.

« Shhhttt, économise tes forces, on va te soigner, je te le promet, je suis là, je ne te laisserais pas tomber » dit-elle en caressant son visage, en pleurant. Ils étaient toujours à terre, lui dans ses bras, se vidant de son sang. Elle angoissait.
« Non ! Ne ferme pas les yeux, s'il te plait, tu dois rester éveillé, tient bon... fais le pour moi... » Dit-elle en le secouant légèrement, elle lui parlait, pour ne pas qu'il s'endorme. Dumbledore arriva enfin, avec l'infirmière, et un brancard.
« Écartez vous ! » disait le directeur.
Il souleva précautionneusement le jeune homme, et le posa sur le brancard. Harry, quant à lui, aida Hermione à se relever. Elle était couverte de sang, sur ses mains, ses vêtements, partout. Ils partirent pour l'infirmerie, Hermione les suivaient, les larmes coulantes sur ses joues, anxieuse. Arrivé à l'infirmerie, elle voulut entrer, mais Pom-Pom l'en empêcha.
« Laissez moi le soigner miss, vous pourrez venir plus tard prendre de ses nouvelles » dit l'infirmière.
« Venez dans mon bureau, vous nous expliquerez ce qu'il s'est passé » leur dit Dumbledore.

Hermione pleurait, elle venait d'expliquer au directeur, ce qu'il s'était passé. Tout, de la dispute, au coup de couteau... elle se sentait affreusement coupable, et n'arrivait plus à contrôler ses sanglots.
« Professeur, ce coup de couteau m'était destiné, si je n'avais pas été aussi blessante et méchante, si odieuse avec lui, il ne m'aurait pas suivie, et il ne serait pas à l'infirmerie, à l'heure qu'il est ! » s'exclama-t-elle. « Seigneur, comme j'ai honte... je m'en veux... si il lui arrive malheur, je m'en voudrais jusqu'à la fin de mes jours » pleura-t-elle. Harry, Ron et Ginny, autorisés à rester eux aussi, puisqu'ils avaient vus l'attaque, sentirent leurs cœurs se serrer, à la vue d'Hermione en pleine détresse. Harry s'approcha alors, et la prit dans ses bras, elle ne parvenait pas à se calmer.
« Miss Granger... calmez vous, vous n'y êtes absolument pour rien ! Personne n'aurait pu prévoir ce qu'il s'est passé. J'ose seulement espérer, que désormais, vous avez ouvert les yeux, sur les intentions de Mr Malefoy et que vous êtes prête à lui accorder le bénéfice du doute » fit Dumbledore calmement. Hermione releva la tête de l'épaule de Harry.
« Bien entendu professeur, tout ce que vous voudrez, pourvu qu'il s'en sorte. Je ne suis qu'une idiote » dit-elle.
« non miss, vous êtes loin d'être idiote, vous êtes simplement rancunière, et c'est tout à votre honneur, je sais que vos rapport n'ont pas toujours été des plus tendres, et en grande partie de la faute de Drago, mais il a changé aujourd'hui » poursuivit Dumbledore.
« Oui, je m'en rend compte maintenant, mais il est trop tard... » Et elle refondit en larmes dans les bras de Harry.
« Ne parlez pas comme ça miss Granger, Drago est quelqu'un de fort, et il est jeune, ne partez pas dans cet esprit là. Aller, je vous laisse partir, miss Granger, vous êtes dispensée de cour pour le reste de la journée, détendez vous, et calmez vous, ça vous fera du bien » termina le directeur, avant qu'ils ne sortent tous du bureau. Pendant que ses amis allaient aux cours, Hermione rentra a ses appartements, et s'enferma une bonne demi heure dans la salle de bain, se relaxant avec une bonne douche bien chaude. Elle avait arrêté de pleurer, mais elle avait une énorme boule dans le creux de son estomac. Lorsqu'elle eu finit, elle se rendit immédiatement à l'infirmerie, où elle y trouva, Pom-Pom, penchée sur le lit de Drago, Hermione s'approcha.

« Mme Pomfresh... il va s'en sortir ? » demanda-t-elle, la voix tremblante, les sanglots menaçants de ressortir.
« Pour être tout à fait honnête miss, je ne peux rien vous affirmer aujourd'hui, je vais laisser passer la nuit, si d'ici demain, il n'est pas réveillé, il faudra l'emmener à St Mangouste » répondit l'infirmière. « Je l'ai soigné, mais il est dans le coma, et je ne saurais déterminer, aujourd'hui, si il en sortira ou pas » renchérit-elle « je ne vous cache pas, qu'avec une telle quantité de sang perdu, ça serait un miracle » termina l'infirmière. Hermione pleurait à chaudes larmes, l'infirmière lui frotta le dos, en signe de compassion, puis rentrât dans son bureau. Hermione prit la chaise derrière elle, la tira a elle, et s'assit auprès de lui, elle ne pouvait faire qu'une chose : attendre. Il était là, sur ce lit, comme si il dormait, le visage un peu plus blanc qu'à l'ordinaire, mais il gardait quand même un visage d'ange. Il avait un large bandage, lui entourant la taille. Hermione était rongée par le remord, selon elle, il était là à cause d'elle, et elle ne voulait pas qu'il lui arrive malheur. Hermione resta au chevet de Drago, tout le reste de la journée, en pleure, elle n'avait même as été déjeuner, ni même dîner. Elle priait, pour revoir s'ouvrir, ses si beaux yeux qu'elle adorait tant... après le dîner, ses amis vinrent prendre des nouvelles de leur ami.

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Aimer à ne savoir que direOù les histoires vivent. Découvrez maintenant