Chapitre 7

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-J'avoue ne pas comprendre mon fils madame il n'est pas violent ou alors très peu.

Mon père assis en face du bureau dans lequel j'ai cassé quelques petits trucs , essaye de négocier le pris des mobiliers à peine rayer.

-Mais puisque je vous dis que je n'ai pas voulu être violent.

-Oh ferme là Justin tu en a déjà fais beaucoup trop à mon goût.

Je souffle bruyamment et m'assis confortablement sur ma chaise étendant mes jambes sous le bureau bleu usé.

-Donc on récapitule le bureau 200 euros , l'armoire 150 euros , et pour les papiers à trier 5 heures de colles tout les jours pendant 1 mois se serait bon.


La vielle pince les lèvres et ferme son stylo en souriant à mon père, qui quant à lui est dégouté de la trace de rouge à lèvre qu'elle a sur la dent.


-Bien sur bien sur , de l'argent toujours de l'argent , mais comme je suis gentil voilà.


Mon père sors une liasse de billest de sa poche aussi aisement qu'un paquet de mouchoir neuf , et les déposent sur le bureau. Le machin en face souris encore plus.


-Bon j'espère ne plus vous revoir.

-Mais de même monsieur Paulson.


Mon père qui avait les épaules hautes dans le bureau , les a maintenant plus bas que terre , il s'assit péniblement au sol et me regarde épuisé.


-Justin , j'ignore si je suis un bon père ou un mauvais mais tu sais ta mère me manque.

-Mais ça n'a rien avoir avec le fait que tu sois un bon père et que maman te manque parce qu'elle est partie en haut. De un oui tu es un père con prétentieux

-Je ne suis pas comme ça...

-Laisse moi finir , et arrogant mais tu essayes d'être un bon père quand même. Et de deux tu es aussi un homme qui n'a pas fait le deuil de sa femme , et ça c'est important même très important pour pouvoir avancer tes petites conquêtes à deux balles ne font que t'engluer dans ce merdier. Et aussi tu n'as pas besoin d'offrir des cadeaux à ton fils pour qu'il t'apprécie.

-Tu as beaucoup grandis Justin et j'ai loupé ça , ta mère serai déçus de moi.


Il a vraiment du mal à oublié ma mère mais mieux vaut le laisser.


-Tu penses que ce serai déplacer de te prendre dans mes bras ?

-Un père ne devrait même pas poser cette question à son fils.


Il sourit et me prend dans ses bras cette accolade paternel et étrangement ce qu'il me fallait depuis le... Depuis longtemps.

Il se détache de moi après une dizaine de minutes presque devenu interminable.


-Bon les billets du voyage tu les déposent sur mon bureau parce que  hors de question que tu y ailles maintenant.


Je le mérite je suis un con , mais ça bien sur ce n'est que moi qui peux le dire ou même le penser.

Bad So BadOù les histoires vivent. Découvrez maintenant