Prologue

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Des moqueries. C'était le quotidien que je menais. Par une tenue apparemment trop sombre. Par des bijoux soi-disant trop morbide. Des remarques incessantes.

Je me souviens, c'était au début de l'année vers le mois de Décembre, j'entrais dans la classe habillée d'un collant opaque recouvert par une jupe et un haut noir. Et là, Léna Lambert s'est empressé de parler haut et fort :

— Alors, on est d'enterrement la morte vivante ?

Si simple de s'en prendre à des personnes qui ne demandent rien.

Une de ses amies me filmait, pendant qu'une autre gloussait si fort que les restes de la classe se tournés pour assister à cette scène qui me rabaisser. Léna criait ses paroles de débile et tournait autour de moi en prenant quelques mèches de mes cheveux qu'elle tirait.

— Ça suffit ! Avait hurlé le professeur d'Histoire géographie en entrant dans la salle.

Tout le monde s'était éparpillés pour reprendre place à leur bureau. Et en moi, le dégoût résonner de plus en plus fort. Je me demandais encore pourquoi je ne trouvais rien à rétorquer. Je me demandais comment je faisais pour rester ici alors qu'on ne veut pas d'une personne comme moi.

J'avais appelé mes parents qui m'ont aussitôt ramené à la maison. Et j'ai compris dès lors, que pour se faire accepter il fallait être un mouton. Si tu avais quelque chose que les gens n'osaient pas avouer ou accepter en eux : tu serais détesté.


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