Chapitre 2 : Colocation et repas sur la plage

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- Et voilà notre studio. Dit-elle en allumant la lumière.

- Super ! Dis-je.

- Ton lit sera celui-là. Et pour manger il faut descendre à la cantine. Je ne serai pas là ce soir.

- Oh pourquoi ? Ça voulait dire que j'allais encore être seule.

- Je vais fêter les trois mois avec mon petit copain.

- Super, amuse-toi bien alors, dis-je contente pour elle.

- Allé, je pars. Bisous.

Elle ferma la porte. Je range mes affaires dans l'armoire où elle avait laissé de la place et ensuite j'irai manger à la cantine, mais je préférais plutôt aller à la plage qui se tenait à côté.

Je mis un tee-shirt avec une tête de mort en fleur, un slim noir et mes sandales hautes noires.

Je partis direction la plage pour pouvoir me changer l'esprit.

Je m'assieds à une table pour deux personnes, et commença à lire la carte.

- Bonsoir. Vous avez choisit ?

Je lève les yeux de la carte et observe celui qui venait de me parler. Un charmant jeune homme se dressait devant moi. Il avait les cheveux noirs, assez grand, les yeux marrons foncés, l'air sûr de lui.

- Oui, ça y est.

- Vous êtes nouvelle par ici, je me trompe ?

- Je suis nouvelle oui, mais comment vous le savez ?

- J'ai pour habitude de toujours voir les mêmes personnes, dit-il en souriant.

On se regarde dans les yeux pendant plus de deux milliseconde. Je vois alors qu'il secoue sa tête un peu gêné de ce blanc qui s'est installé entre nous.

- Euh... Et donc vous voulez quoi à manger ?

Je sourie.

- Hmm... Sûrement... Un steak frite s'il-vous-plaît.

- Ce sera fait.

Il reprit ma carte et s'éloigna. Cet université était décidément, super.

- Et voilà vôtre repas. Dit-il en me le posant sur la table.

- Merci.

- Bon appétit. Il sourit puis repartit. Il était mignon.

Après avoir payé au comptoir je pris le chemin du studio. Tout était noir, quelque personne circulait encore. Un groupe de jeune traînait devant l'immeuble où je devais entrer.

- Bonsoir. Dis-je doucement.

Ils ne me calculent pas, puis je passe. Tant mieux, ça évite les histoires. Tout était vraiment bien pensé ici. Une plage pour se détendre, un hébergement, une cour immense, un radieux établissement. Tout était super.

J'insère la clef et entre dans le petit studio. Hailee n'était toujours pas rentrée, qu'elle profite. Ce doit être tellement bien d'avoir un petit ami.

Je m'allonge sur le lit et m'endors peut-être que tout allait bien se passer ici finalement. J'avais fait la rencontre d'une superbe fille, et d'un garçon plutôt mignon.

Deux minutes plus tard la porte s'ouvre, ce qui me fit sortir de toutes mes pensées.

- Salut. Dit-elle en chuchotant.

- Salut, dis-je souriante. Je ne dors pas.

- Ah. Ça va tu ne t'es pas trop ennuyée ? Je suis désolée.

- Non, je suis allée manger sur la plage, et j'ai rencontré un serveur très sympathique.

- C'est super ! Mais tu n'as pas de petit copain ? S'étonne-t-elle.

- Non, pourquoi ?

- Oh, je croyais.

- Je ne pouvais pas en fait... Dis-je songeuse.

- Pourquoi ?

Est-ce que je lui faisais assez confiance pour lui dévoiler quelque chose aussi grave et important à mes yeux ?

- Oh... C'est personnel.

- Si tu as besoin de parler je suis là.

Elle détacha ses cheveux raides de l'élastique qui les tenait, et partit se doucher.

- T'en penses quoi de la colocation, sinon ? Crie-t-elle de la douche.

- C'est bien je trouve. Mais tu n'avais personne avant moi ?

- Oh si, mais elle à changé d'établissement.

- Oh pourquoi ? Il est quand même bien celui-là.

- Elle se faisait harcelé.

Mon visage se referma d'un coup.

- C'était un groupe de la classe du numéro cent-vingt.

- Cent vingt ? Chuchote-je.

- Et du coup ça devenait trop et ses parents l'ont changés. Je sais qu'il y a énormément de taux d'élèves harcelés, mais particulièrement cette année.

- Comment ça se fait ?

- Parce que maintenant l'établissement à laissé les réseaux sociaux autorisé, et ont supprimés les uniformes. En même temps ça à changé de directeur.

Ça explique tout maintenant.

- Eh ben dis-donc... C'est horrible. Et ils s'en prennent à qui principalement ?

- Oh, à ceux qui auront comment dire... Quelque chose de particulier, quelque chose qui les dérangent à eux. En gros ici, enfin dans leur classe c'est comme une genre de dictature, si tu n'es pas comme eux, tu es mort. Après ça suit tout l'établissement. Ensuite ça créer des rumeurs, enfin c'est du harcèlement. Cette bande à été plusieurs fois exclus, mais les parents étant blindés et bien ils sont forcément obligés de revenir un jour ou l'autre... Malheureusement.

Elle se sécha les cheveux à l'aide de sa serviette et revint dans la pièce principale.

- Et personne ne peut changer ça ?

- Peut-être mais il faut avoir du courage quoi.

- Ouais je vois... Bon je vais dormir, je suis fatiguée...

Je ne voulais plus que me reposer, et savoir qu'ici il y avait encore plus de harcèlement cet année, ne faisait qu'empirer les choses.

- Bonne nuit. Me dit-elle, les yeux rivés sur son téléphone quelle posa ensuite.

Elle éteint la lumière et nous voilà dans une obscurité où je réfléchis à la conversation que nous avions eu.

Summer Où les histoires vivent. Découvrez maintenant