Épilogue

32 11 4
                                    


- Quelques années plus tard -



— C'est vrai, je ne suis plus la même qu'avant mais j'ai bien changé au niveau de mon caractère et je suis fière de ça. Au moins.

Elle me regarde d'un air perdu, comme si elle ne comprenait pas mais ne voulait pas en savoir davantage.

— Savez-vous ce qu'est devenu votre ancienne université ?

— J'ai eu quelques nouvelles. Apparemment des réformes ainsi que des réunions ou affiches sont mit à dispositions près des étudiants.

— Qu'en pensez-vous ?

— Que c'est une bonne idée et que j'espère que les gens comprendront avec le temps que la méchanceté gratuite et de la pure bêtise.

— Avez-vous une morale pour les plus jeunes ?

— Que quoiqu'il arrive, notre vie et semée d'obstacle, même si c'est compliqué sur le moment il faut être fort et se battre. Garder la tête haute et se dire que nous sommes plus forts que ceux qui nous font du mal !

— Encore une question Madame Jones...

— Je suis désolée mais je dois y aller.

Je descends de la grande estrade et me retrouve parmi une foule de flash d'appareil photo ainsi que de chahut et de bousculade.

Je regagne vite ma voiture et prend le chemin de ma petite maison.

— Allô maman ?

— Oh Summer ! J'ai vu ton article et ton interview en première page du journal, tu es parfaite, une si bonne journaliste ma fille.

— Oh arrête maman, trop de flatterie.

Elle rit à l'autre bout du fil.

— Pourquoi m'as-tu appelé sinon ?

— Dans deux jours il faut que l'on soit à Sydney, en Australie.

— En Australie !? L'avion, les billets tu y as pensé, et pourquoi ?

— Tout est payé, la seule chose que je dois te dire c'est de bien te vêtir.

**

— Tu as mit le GPS ? Demande mon père derrière mon dos.

— Mais oui Papa, dans trois minutes nous y sommes.

Une immense église surplomb le village. Je gare la voiture et accompagne mes parents jusqu'à la place. Du monde est déjà arrivé.

Au loin je reconnais alors cette silhouette. Je tapote son épaule et il se tourne, bouche-bée.

— Summer ?

— Félicitation Phil.

Je le prends dans mes bras.

— Je suis si heureuse pour toi.

— Je suis content que tu sois là.

Il se tourne alors vers sa mère qui lui lance un clin d'œil.

— Alors où est la marié ?

Une gigantesque limousine noire arrive à cet instant et la merveilleuse futur femme de Phil en sort.

Après les fiançailles nous roulons jusqu'à une immense salle louée pour la fête des mariés.

Le DJ envoie de la musique et tout le monde danse, mange, boit ou discute.

Je m'approche de Phil et sa femme pour les féliciter une fois de plus.

–- Tout va pour le mieux de ton côté, me questionne-t-il.

–- Tout très bien merci, je me lance assez bien dans ma carrière de journaliste.

–- Et le mariage, pour toi, toujours pas ? Dit-il en riant.

–- Pas d'âme-sœur pour l'instant, je lui lance un clin d'œil.

Tout à coup des cris de femmes retentissent de derrière mon dos et je me sens transporter.

— Aller viens Summer me dit la femme de Phil.

— Qu'est-ce qu'il se passe ?

— C'est le lancé du bouquet me dit une jeune femme à côté de moi.

La marié se tourne et lance son bouquet.

Un rire retentit dans toute la salle et la petite cour.

— C'est bientôt ton tour me chuchote Phil à l'oreille.

Sans pour autant m'en être rendu compte, c'est moi qui ai le bouquet entre les mains.

— Et je crois bien que tu plais à un des amis de Lorie.

Je lève ma tête vers un charmant jeune homme de mon âge, brun, assez grand qui me sourit.

Il s'approche de nous et prend le prétexte de s'adresser à Phil.

Alors le bonheur réapparaît comme par magie. J'espère que Stevie est fier de moi en se disant que ma vie n'est pas aussi gâché que cela.

FIN.

Summer Où les histoires vivent. Découvrez maintenant