Chapitre 2

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PDV: Holly.

Quelques minutes après qu'Ani soit partie, on toqua à la porte.
Faustine alla ouvrir, étant donné que nous n'attendions personne, je me demandais qui cela pouvait être.

C'était un jeune homme blond tout à fait adorable qui devait avoir notre âge ou un an de moins, il avait un visage joueur et enfantin, des cheveux blonds surfeurs décoiffés et des yeux bleus à tombés ainsi que de charmantes lèvres très bien dessinées.

-Euh salut. Marmonna Faustine en haussant un sourcil.

-Hey ! Tu dois être Faustine, puisque tu as les cheveux bruns ! C'est bien ça ? S'exclama gueule d'ange avec enthousiasme.

-Tu es de la police ? Demanda mon amie.

-Euh non. Répondit le blondinet.

-Alors oui c'est moi, entre. Répondit Faustine en se mettant de profil pour l'accueillir chez nous.

-Merci. Répondit-il en s'exécutant et en affichant un sourire amusé.

Le blondinet fit quelques pas dans notre appart', il était très fin avec pas mal de muscles bien dessinés sous ses vêtements.

-C'est très sympa.

Gentil oui mais en attendant on ne savait toujours pas qui c'était.
Enfin ça, c'était jusqu'à Olga se retourne.

-Adrien ! T'es venu.

-Eh oui, je me serais dit que ça te ferait plaisir que je vienne t'aider à défaire les cartons.
Répondit Adrien dont on connaissait maintenant le prénom.

Olga s'approcha de lui et lui pinça la joue avant de la lui embrasser comme elle ferait à son petit frère.

-Les filles vous avez devant vous, Adrien, un vrai prince charmant du 21eme siècle.
Il est dans notre université et c'est lui qui m'a fait faire le tour de tout l'établissement vendredi.

Oh, maintenant je le reconnaissais, je crois l'avoir aperçu dans notre classe.

Ce gars n'avait pas arrêté de discuter avec Olga toute la journée, et ma foie, il avait l'air très sympa et surtout gentil.

-Bon, alors dites moi, comment je peux vous aider ? Demanda Adrien en se frottant les mains.

-J'allai monter ces cartons dans ma chambre, Olga désigna deux cartons empilés l'un sur l'autre, tu serais un amour de bien vouloir les porter.

-Je m'en occupe tout de suite. Répondit Adrien, il les prit en les laissant empiler et suivi Olga qui montait un autre carton dans sa chambre.

Nos chambres étaient toutes les quatre à l'étage avec la salle de bain.
La cuisine, le salon et la salle à manger étaient une seule et même pièce qui se trouvait au premier étage de notre appartement.

-Mignon. Dis je une fois qu'Olga et Adrien n'étaient plus aptes à m'entendre.

-Super canon ouais. Me corrigea Faustine en souriant.
Et il a l'air complètement sous le charme d'Olga.

-Tu m'étonnes. Acquiesçai je en haussant les sourcils.

La porte s'ouvrit, Anika revint avec un beau bouquet de fleurs dans les bras.

-Hey hey hey.

Notre amie trotta joyeusement jusqu'aux escaliers en disant qu'elle allait montrer le bouquet de fleurs à Olga après qu'on lui ait dit que celle ci était dans sa chambre à l'étage.
Faustine et moi continuâmes de ranger l'appartement pendant quelques minutes puis nous entendîmes quelqu'un descendre les marches.

Anika s'arrêta dans l'escalier et nous fixa d'un regard noir.

-Ok, c'est qui le super beau gosse qui l'aide à ranger ses cartons ?

-Adrien. Un ami ou je ne sais pas trop quoi. Marmonna Faustine dont le regard était remplis de sous entendus.

Mon amie aux longs cheveux bruns sembla très enthousiaste d'un seul coup, elle enfonça son bras dans un carton et en sortit une balle de tennis.
-REGARDEZ !

-Une balle de tennis, oui et donc ? Marmonna Anika en plissant les yeux.

-C'est le jouet préféré de Coca, regarde !
S'exclama Faustine, et pour prouver ses dires, elle envoya la balle qui rebondit contre le mur faisant courir le chien.
Coca se cogna contre un meuble et fit tomber un vase qui se brisa au sol.

Il y'eut un silence. Je pense que ce n'était pas vraiment prévu comme ça.

Nous regardions toutes les trois le vase brisé au sol, Faustine qui se demandait sûrement pourquoi est ce qu'elle était une catastrophe elle et ses idées foireuses, Anika qui devait sans doute se demander combien de choses Faustine casserait encore dans cet appartement, et moi qui me promettait de ne jamais prendre de cours de tennis avec Faustine.

Anika prit une inspiration et se tourna vers moi.

-Il est où le balais ?

Here We go 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant