"Je me souviens..." (Dramione)

Âme égarée

PV Drago

Manoir Malfoy

La seule consolation que je trouvais dans cette mer sombre où je m'enfonçais peu à peu. Était que dans quelques jours j'allais enfin revoir ma mère. J'en étais heureux même si j'appréhendais son état. Mais j'essayais tout de même malgré moi de me convaincre qu'elle allait bien.
Il ne me restait qu'elle.

Nan. En fait il n'y avait toujours eu qu'elle. Ma mère Narcissa Malfoy, était la seule personne à qui je pouvais sincèrement me confier. Elle me comprenait, m'écoutait, m'aidait... C'était à elle que j'avais confié tout les problèmes et les disputes que j'avais eu avec Hermione. Elle m'avait conseillé et été attentive à mes histoires.

Avec du recul, je pourrais dire que maintenant j'avais la drôle d'impression d'avoir compris tout ses conseils de travers. Était ce la mort d'Hermione qui, m'ayant trop touché me faisait douter de tout. Voir des sens cachés dans de vieilles paroles ?

Y pensant actuellement, les mots de ma mère semblaient me pousser vers Hermione. Aurais-je toutes ces années mal compris ce qu'elle voulait me dire ? Ce n'était pas possible... Après tout pourquoi ma mère aurait elle fait cela. Hermione reste une née-moldue.

Je passais une main hésitante dans mes cheveux blonds qui avaient fait craquer tellement de filles. Sauf Hermione Granger bien entendu...

Stop Drago ! Elle est morte passe à autre chose ! Elle allait finir par me rendre fou.

-Salut Drago !

Je sursautais. Je n'avais pas vu Mary Frost arriver. Je la saluais d'un hochement de tête. Elle se saisit d'un muffin à la myrtille posé sur la table avant de me dévisager.

-Tu en fais une tête !

Elle m'agaçait déjà ! Quel problème pouvait elle avoir avec ma séduisante tête.

-Tu sais Dragichou, faut te relâcher un peu. On dirait un constipé !

À l'entente du surnom que seule Pansy utilisait dans le seul objectif de m'énerver, ma mâchoire se contracta.

-Et que me proposes tu Frost, pour que je me "relâche"...

Dis je tout en la détaillant d'un regard pervers rentrant dans son jeu. Elle me fit un sourire charmeur et me tira par le col de la chemise pour que je me lève.

-Commence déjà par m'appeler Mary.

Me murmura t'elle à l'oreille me tirant jusqu'à ses appartements. J'étais loin d'être malheureux de la marchandise, Mary n'était pas mal pour une groupie de Théodore. Elle avait de longs cheveux blonds foncés lisses. Deux yeux marrons clairs que je dévisageais un instant. Ils me rappelaient ceux de... Je coupais court à mes pensées poussant la jeune fille sur son lit. La suivant de près m'installant sur elle.

Je l'embrassais le long du cou tout en lui arrachant à moitié ses vêtements. Elle même m'avait déjà retiré ma chemise en faisant sauter une grande partie des boutons dans toute la pièce. Elle s'attaquait maintenant à la fermeture de mon pantalon.

Les gestes s'enchaînant les uns après les autres, après tout nous étions touts deux biens entraînés dans ce domaine. Nous finîmes vite nus sous les draps blancs du lit.