Monsieur Le Président des USA

Chapitre 35

Aïe ! Il est quelle heure ? J'ouvre difficilement les yeux mais mon mal de tête me donne envie de rester couché. Je tourne difficilement la tête vers le chevet pour enfin voir quelle heure il est. Ma réponse est 15 : 03. Je grimace doucement et je tourne la tête à 90° pour voir que Louis n'est pas là. Est-ce qu'il a dormi ici ? Je ne m'en souviens pas. En plus, je me suis endormi comme une merde lorsque je me suis écrasé sur le matelas. Je me gratte le torse et un sourire prend place sur mes lèvres alors que je me rends compte à quel point il a pris soin de moi lorsque j'étais bourré. Je dis ça parce qu'il ne m'a pas laissé dormir avec mon jean et ma chemise, j'ai dormi en boxer.

Surement dû à l'alcool, je me lève d'un coup pour courir jusqu'aux toilettes de la chambre. Eh oui, lui aussi il a une suite parentale comme chambre... J'y vomis et j'en épargne les détails pas très glamour. Je me rince ensuite la bouche et un mal de tête immense me montre à quel point j'ai bu hier. Putain, je n'aurais pas dû me lever si vite. J'aurais même dû rester au lit. Je m'appuie sur le lavabo. Il faut absolument que je retourne me coucher. Je me rends donc lentement jusqu'au lit et juste avant de pouvoir m'y allonger, la porte s'ouvre sur un Louis en boxer et décoiffé. Sexy putain. Je m'allonge et je lui souris légèrement parce que j'ai trop mal à la tête pour faire plus que ça.

- Hey.

- Salut.

Il me rend un sourire étincelant. J'aurais dû boire peu, boire comme lui, parce qu'il semble en forme contrairement à moi. Il s'approche de moi et pose une main sur mon front. Il y dégage mes cheveux humides surement à cause de la chaleur de cette nuit. Il me tend un verre qu'il avait dans sa main depuis le début et que je n'avais même pas vu. Je m'assois et le remercie d'un sourire. Je le bois cul sec et je le regrette vite. Beurk, un médicament. Je hais ce genre de remède dégueulasse que tu mélanges avec de l'eau. Il rit doucement et je pose le verre sur le chevet.

- Qu'est-ce que tu vas faire alors, avec Eleanor ?

- Je n'en sais rien. Je ne vais pas avoir le choix... Si ma mère l'apprend, je suis mort mais c'est un bébé Harry, ça ne se cache pas ce genre de chose. Je n'en veux pas de cet enfant, pas le moins du monde mais c'est comme ça, c'est de ma faute. J'aurais dû me protéger.

J'hoche la tête. J'aimerais pouvoir l'aider mais je n'ai pas d'idée et je ne suis pas en état de lui dire « viens on... » Attends. Je souris un peu.

- On peut partir si tu veux. Comme ça, tu pourras faire le point et tu pourras souffler un peu.

- On est à un mois des examens Harry...

- Et alors ? On peut prévoir de réviser tous les matins et s'amuser les après-midis. On reviendra pour notre diplôme.

- Tu penses qu'on pourrait ?

- Pourquoi pas. Tu aimerais partir où ?

- Hum... La Guadeloupe ?

- Alors prépare ton sac, on va en Guadeloupe.

- Vraiment ? Arrête Harry, tu es fou.

- Mais non, je ne suis pas fou. Prépare tes affaires et on s'en va.

- Que tous les deux ?

- A moins que tu ne veuilles pas.

Il sourit largement et se lève sur lit pour filer à son armoire. Il sort un sac et le remplit. Cette idée m'a mis de bonne humeur alors je me lève en ignorant mon mal de tête et je me rhabille avec mes vêtements de la veille. Je sors pour descendre en bas et je vais dehors en passant par le jardin. J'espère que Johanna ne m'a pas vu. Et puis merde, si, j'espère qu'elle m'a vu !