Lorsque j'ouvre les yeux, tout est noir autour de moi. C'est comme si j'étais piégée quelque part dans mes cauchemars pourtant tout ceci est bien réel. Je sens une odeur rance de moisissure et en tâtant le sol je sens une surface pierreuse fort désagréable et même humide par endroits. Il me faut quelques minutes pour revenir totalement à moi, me souvenant finalement de l'intrusion de la police dans l'appartement. Ils m'ont accusée de meurtres et ont décrété que l'argent du laboratoire m'appartenait. Je grogne et masse mon crâne endolori, repensant à la violence de l'intrusion. Ca n'avait rien d'une procédure normale, Ashton n'aurait pas dû être tazzé et je n'aurais jamais dû être assommée si violemment, ce qui me laisse à penser que tout ceci n'est en rien normal. Le sourire de ce policier.... Tout était calculé, quelqu'un attendait que je me fasse prendre et c'est à présent chose faite. Un petit bruit dérangeant me sort de mes réflexions et sans plus attendre je fais naitre des flammes au bout de mes mains, découvrant enfin le lieu où je me trouve.
Ca ressemble à une vieille cellule abandonnée, à en juger par la moisissure qui provient de la base des murs couverts d'écume, je dirais qu'elle se situe sous terre, à proximité de l'Océan. Ce qui est curieux c'est que le Commissariat n'est pourtant pas implanté à un tel endroit, alors où suis-je ?
En faisant bouger mes flammes je découvre l'origine du bruit qui m'a dérangé, un petit troupeau de rats est agglutiné contre les plaques d'écumes et chaque bestiole semble gratter le sol avec énergie. Eux aussi ne se plaisent pas ici et cherchent à s'échapper, cependant je leur serais reconnaissante de ne pas faire un trou dans le mur, lequel annoncerait une inondation imminente et je pense avoir mon quota en terme de noyade. J'exerce un mouvement du poignet et une boule de feu vient tournoyer autour du petit groupe qui se disperse sans attendre. Je les suis du regard et remarque que la grille de ma cellule donne sur un espace ouvert, je me redresse douloureusement avant d'entendre des jurons d'homme, provenant du couloir. Visiblement mes petits copains de cellules sont allés se réfugier dans une autre. Je m'avance jusqu'à la grille, prenant soin de ne pas la toucher pour éviter une quelconque maladie et sursaute en voyant un homme un peu plus loin face à moi. Il s'est serré contre sa propre grille et ses yeux s'agrandissent en voyant de la lumière, ce qui lui vaut un cri de surprise, lequel résonne en écho dans le couloir poisseux qui sépare nos deux cellules. Je ne lui prête aucune attention et me décale sur le côté afin de trouver un meilleur angle pour observer le-dit couloir. Ma boule de feu s'y promène et je manque de vomir en découvrant l'état du sol. Peu importe où l'on est, je ne crois pas que cette prison soit aux normes.
« - Qui es-tu ? –Beugle l'homme que j'avais totalement oublié-
-Personne –Dis-je en réfléchissant à un plan pour sortir-
-Cette lumière ? D'où vient-elle ?!
-Fais-moi plaisir, retourne à tes occupations et fiche-moi la paix.
-J'ai des hallucinations n'est-ce pas ? –Dit-il d'un rire presque nerveux alors que je le regarde en coin- La lumière sort de tes mains ! Je deviens fou ! VOUS M'ENTENDEZ ? JE SUIS FOU ! JE SUIS TOTALEMENT FOU ! VENEZ ME CHERCHER S... »
Je serre les dents et envoi une boule de feu dans sa direction, laquelle lui vaut une légère coupe des sourcils et des cheveux alors qu'il s'époumone. Il se roule au sol, effrayant les rats qui s'en vont encore une fois vers une autre cellule moins dérangée alors que j'examine les barreaux. Ils semblent pourris, bien trop faciles à détruire alors je concentre mon pouvoir dans mes mains et fait naitre des flammes au sol que je fais grossir le long des barreaux. Je me recule, légèrement surprise que le métal ai pris sa rapidement, alors que de l'autre côté mon compagnon de détention hurle de plus belle.
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A virus called Phantom
Fiksi PenggemarÀ l'origine de la Création de la Terre, il y avait l'Eau, l'Air, la Terre, le Feu et le Phoenix.... Que voilà de belles histoires à raconter aux touristes de passage à Wellington, cependant ça ne m'intéresse pas. Je ne suis plus une enfant et ne cro...