/!\ Attention, ceci est le tome deux de Vocaloid: Une artiste d'exception. Je vous invite donc à lire le premier tome avant celui-ci.
Suite à la trahison de Kaito et Luka ainsi qu'aux conseils d'Akaito, Miku a quitté l'agence Vocaloid pour rejoind...
Après une bonne nuit de sommeil, la sonnerie de mon téléphone me réveille en sursaut. Sur mon écran apparaît "Hatsune Miku". Je décroche, encore à moitié endormi.
- Allô? demande-je avec une voix enrouée. - Eh bien, j'en connais un qui n'est pas du matin, se moque-t-elle. Toujours est-il qu'il est sept heure du matin et que tu as tout intérêt d'arriver chez moi dans la demi-heure qui suit si tu tient à vivre une journée de plus.
Et sur ces mots elle raccroche. C'est vrai que je ne suis pas du matin, mais personnellement je trouve qu'elle travaille trop tôt: non mais sérieusement, il est sept heures du matin et elle est déjà en train de penser au travail. Enfin, je suppose qu'il faut voir ça comme une qualité. Je me dépêche de me préparer, sachant très bien qu'il ne s'agit pas de menaces en l'air et qu'au moindre retard elle me le fera payer cher. Je réuni ensuite tout mon matériel de composition puis me mets en route vers chez elle. Je toque avec hésitation à la porte; parce que oui finalement, j'ai presque une demi-heure de retard puisqu'il est 7h55. C'est finalement son frère qui vient m'ouvrir la porte et qui m'invite à aller installer mon matériel au salon.
- Où est Miku? - Disons qu'elle en avait marre d'attendre et qu'elle est allée patienter dans le jardin. Si ça ne te dérange pas d'aller la chercher, moi j'ai mes cours par correspondance qui commencent dans cinq minutes. - Aucun problème.
Il se dépêche de monter les escaliers tandis que je me dirige vers la baie vitrée qui donne sur le jardin. Je commence à faire coulisser celle-ci mais stoppe tout mouvement en repérant Miku.
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Elle est assise sur une des branche du plus imposant arbre du jardin, une expression mélancolique sur le visage. Sa robe blanche ainsi que ses cheveux flottent légèrement au gré de la brise matinale tandis qu'elle caresse du bout des doigts les feuilles émeraudes puis la pomme Golden. Je suis happé par cette scène dont je ne parviens pas à me détacher, mais reviens à la raison lorsque j'entends la branche craquer. Je récupère alors mon habituel sourire espiègle avant d'avancer au pied de l'arbre.
- Ève, descend de ce pommier avant de te casser quelque chose, lance-je taquin.
Elle me regarde avec dédain.
- Tu es en retard. - Désolée princesse, maintenant saute dans les bras d'Adam, dis-je en tendant les bras.
Elle prend une mine dégoûtée avant de lever les yeux au ciel.
- Premièrement, arrête avec tes surnoms stupides, deuxièmement, tu vas payer très cher ton retard, et troisièmement, je n'ai pas besoin de toi pour descendre de cet arbre. - J'aimerai bien voir ça, dis-je provocateur.
Elle ne se le fait pas dire deux fois et saute de sa branche, atterrissant en toute grâce et sécurité.
- Je ne te pensais pas aussi adroite, dis-je étonné. - Une artiste doit savoir tout faire, j'ai beaucoup travaillé pour me donner les moyens de réussir, dit-elle en rentrant dans la maison.
