Vocaloid: Rebellion

Chapitre 18

Hey hey hey! Ouais au début du chapitre cette fois, je suis trop une rebelle! Pardon XD Bref juste pour vous dire que pour m'excuser d'il y a deux semaines où je n'ai pas sorti de chapitre, celui-là est deux fois plus long que les autres! (oui j'ai calculé mon coup, il fait environ 6200 au lieu de 3000 ^^) Vous imaginez pas le temps que j'y ai passé XD Enfin voilà, pas de petit mot de ma part à la fin du chapitre (soyez pas tristes ^^) donc je vous souhaite une bonne lecture ici et je commence le chapitre pour dimanche prochain ;)

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J'attrape les mains qui obstruent ma vue et me tourne; bien évidemment, je me retrouve face à Akaito.

- Qu'est-ce que tu fais là? demandé-je avec lassitude.
- Je passais par là, c'est tout, répond-il innocemment.

Je roule des yeux et avance vers l'entrée de la salle de sport.

- Merci quand même pour la bouteille.

Je ne me retourne pas et jette la bouteille en arrière; je ne l'entends pas retomber au sol et en déduis donc qu'il est parvenu à la rattraper. Je poursuis mon chemin, montrant au passage ma carte de membre à l'accueil. Je me rends directement dans la salle de danse: celle-ci est déjà occupée de part et d'autres, mais il y a assez de place pour une vingtaine de personnes alors peu importe. Je prends place sur le parquet face au miroir. Comme je suis toujours en baskets, je décide de faire une petite impro de break dance, les écouteurs dans les oreilles. Quelques personnes me regardent mais je n'y fais pas attention: après tout, ils sont sensés être là pour travailler non? 
Lorsque la chanson se finit, je me laisse glisser au sol le long d'un des trois murs non équipés de miroirs et reprends progressivement ma respiration. Je vais pour prendre ma bouteille que j'avais gardé dans mon sac, mais en me rappelant l'avoir vidée entièrement, je soupire avant de me lever et d'aller la remplir au premier robinet que je trouve. J'en profite pour me désaltérer et pousse un grand soupir de bien-être. Alors que je fais un demi-tour pour rejoindre la salle de gymnastique, je rentre dans quelqu'un. 

- Oh, excusez-moi, dis-je en me reculant.

Je lève la tête et suis confrontée à un sourire insolent qui semble me suivre partout.

- T'es encore là? lancé-je au rouge.
- Eh oui, tu sais bien que je te suis à la trace, je suis un dangereux psychopathe, rit-il.
- C'est ce que je vais finir par croire... Bref, pourquoi tu me suis? Je te l'ai dit mercredi, une fois la première de Acute passée, je ne voulais plus rien avoir à faire avec toi.
- Je pense qu'on doit parler non? dit-il plus sérieux, sans pour autant en perdre son sourire.
- Je ne vois pas pourquoi, décliné-je en croisant les bras et en tournant la tête.
- Aller, fais pas ta tête de mule, on s'en va.

Il ne me laisse pas le temps de répondre de nouveau, certainement pour empêcher tous refus, et prends ma main, me tirant vers la sortie. Je reste silencieuse, ne sachant ni quoi dire ni quoi faire, ne pouvant que le suivre sagement. Il me fait monter dans sa voiture avant de s'y installer à son tour et de démarrer le moteur. Le trajet se fait sans le moindre échange, seule la musique brise le silence: mais ce n'est pas désagréable, je trouve ce silence bien plus confortable qu'une discussion sérieuse.
Il n'empêche, pourquoi fallait-il qu'il vienne aujourd'hui? Et puis comment a-t-il su que j'étais ici? C'est bien trop gros pour être un hasard, Akaito est toujours soit à l'agence, soit chez lui; il n'est presque jamais à l'extérieur si ce n'est pas avec moi en fait. Je pose mon regard sur son profil, soudain intriguée. Pourquoi est-il comme ça avec moi? Est-ce que je suis importante pour lui? Personnellement, j'ai juste l'impression d'être un chaton égaré qu'il a recueilli et dont il se sent obligé de prendre soin.