~~~ PdV Miku ~~~
Après avoir passé la soirée en compagnie de mon frère, mes pleurs s'étaient apaisés et j'avais pu m'endormir sans trop de difficulté; certainement que la fatigue y était pour quelque chose. C'est comme ça qu'aujourd'hui je peux de nouveau être impassible et ne pas laisser mes émotions déferler en moi. Je suis, toujours équipée de mon sweat à capuche, en route pour l'agence, prête à affronter le tas de dossiers qui m'attend. Une fois dans l'enceinte, j'appelle l'ascenseur et attend en tapant du pied devant les deux portes métalliques. Lorsque je parviens enfin à pénétrer dans la cage d'ascenseur, j'appuie inconsciemment sur le bouton du sixième étage, l'étage où travaille Akaito. J'hésite un instant à descendre mais finis par me rendre dans le petit bureau d'Akaito. Je me prépare à toquer, ne sachant pas réellement pourquoi je suis là, mais j'entends des éclats de voix en provenance de l'autre côté de la porte. J'entrouvre silencieusement la porte et jette un coup d'oeil curieux: un homme dans la quarantaine est en train de le sermoner sur le résultat de son travail.
- Je ne pourrais jamais mettre ces musiques dans mon jeu, j'avais demandé quelque chose de plus dynamique et d'insolite, quelque chose de jamais vu! s'énerve celui-ci.
Contrairement à ce que je pensais, Akaito ne répond pas et se contente de le regarder droit dans les yeux. Ils se fixent un moment avant que l'homme ne finisse par soupirer.
- Très bien, je te laisse jusqu'à la semaine prochaine pour le retravailler. Ne me déçois pas Tsukiyomi.
Il sort du bureau et nous nous saluons poliment en nous croisant. Une fois qu'il disparait du couloir, je frappe doucement sur la porte.
- Entrez, souffle le rouge.
Je m'exécute et me plante devant lui; il semble aussi surpris que moi de ma présence ici.
- Miku? Qu'est-ce que tu fais là?
- Pour ne pas te mentir, je n'en ai aucune idée, dis-je nonchalemment.Il me regarde étrangement et semble réprimer un rire. Finalement, après quelques secondes à nous fixer sans rien dire, il éclate de rire.
- Qu'est-ce qu'il y a de si drôle?! me vexe-je.
- Tu es trop bizarre, dit-il entre deux rires.Nous nous fixons de nouveau, moi impassible et lui un sourire insolent aux lèvres.
- Puisque c'est comme ça je m'en vais.
- C'est ça, fuis petite princesse.Je lui lance un regard noir tandis qu'il continue de sourire comme un gamin: il m'énerve! Je m'apprête à sortir, mais me retourne dans l'encadrement de la porte.
- Akaito?
- Oui?
- Encore merci, dis-je avant de vraiment prendre la fuite.Je rejoins de nouveau l'ascenseur prête à enfin me rendre à mon bureau. Je devais avoir l'air ridicule... Lorsque je franchis ma porte, Kokone est installée à son nouveau bureau et me fais signe de la main tandis qu'elle discute au téléphone. Je m'asseois sur mon siège en cuir puis me concentre sur les différents dossiers répartis sur mon bureau. Au vu des emplois, on peut dire que la routine reprend. Je trie les demande par catégorie de travail, demande à Kokone de confirmer ceux qui me semblent intéressants puis m'occupe du dossier envoyé par Monsieur Kagamine. Je cherche le nom de ma partenaire parmi les différentes pages et me sens presque heureuse lorsque je découvre qu'il s'agit d'Ia. Il y a une clé USB contenant la mélodie ainsi que deux feuilles de paroles. Je décide finalement de les mettre de côté et d'accepter avant même de savoir à quoi m'attendre; de toute façon, si ça ne me plait pas, soit je modifierai, soit j'annulerai le contrat. Je lis les conditions dudit contrat avant de finir par le signer et prendre mon téléphone pour appeler Monsieur Kagamine.

VOUS LISEZ
Vocaloid: Rebellion
Fanfiction/!\ Attention, ceci est le tome deux de Vocaloid: Une artiste d'exception. Je vous invite donc à lire le premier tome avant celui-ci. Suite à la trahison de Kaito et Luka ainsi qu'aux conseils d'Akaito, Miku a quitté l'agence Vocaloid pour rejoind...