Vocaloid: Rebellion

Chapitre 22

Ouais alors mes problèmes de santé m'empêchant de dormir, bah j'ai décidé d'écrire plutôt que de rester à rien faire et j'ai fini un chapitre. Alors pour compenser tous mes retards passés ou futurs (même si je préfèrerais qu'il n'y en ai pas XD), ben c'est un petit cadeau ;)

~~~ PdV Miku ~~~

Un mois est passé depuis l'annonce du concert Vocaloid annuel. La participation de Shiyu était assurée et Gumi a passé l'audition haut la main, ce qui fait que je les aurai à mes côtés pour cet événement. Akaito et moi avons annoncé à Monsieur Render que nous sommes officiellement en couple, ce qui l'a d'ailleurs plutôt rassuré puisqu'il avait peur de la réaction des médias à l'annonce de notre séparation.
Je suis retournée vivre chez Akaito il y a deux semaines. Ne voulant ni déranger Gumi et sa famille  plus longtemps, ni retourner auprès de mon frère, mon petit ami n'avait pas hésité une seule seconde à me proposer de revenir. Notre relation avance d'ailleurs tranquillement, il sait que je ne veux pas me précipiter après ce qu'il s'est passé avec Kaito et se montre très patient avec moi.
Les préparatifs pour le concert battent son plein, nous avons préparé de nombreuses nouvelles chansons, nous obligeant à de nombreuses séances d'entraînement de chant et de danse ainsi qu'à une bonne dose de vitamines pour tenir le coup. Bien entendu, Akaito s'est occupé de toutes mes musiques, il m'a dit que ça lui tenait à coeur.
Aujourd'hui, je dois me rendre à Vocaloid pour leur soumettre ma liste de chansons et obtenir la liste de mes chansons "imposées". Je vais aussi assister à une réunion un peu plus tard en compagnie de Monsieur Render par rapport à l'organisation et au déroulement du concert, étant donné que je suis apparemment celle qui apparaîtra le plus -même si j'ai quitté l'agence, trouvez l'erreur. Akaito tenait à m'accompagner, mais il est retenu par les préparatifs qu'il lui reste à faire: il ne reste qu'un mois et nous avons encore tellement de travail. 
Je déambule dans le hall, attendant Gumi qui souhaite que j'amène la liste de ses chansons au passage. Elle arrive vers moi en courant, manquant de glisser sur le sol parfaitement lustré, et me tends une enveloppe.

- Désolée, j'espère que tu ne m'as pas trop attendue, je devais avoir l'accord de Monsieur Render avant d'y ajouter une dernière chanson! s'excuse-t-elle en reprenant sa respiration.
- Ne t'en fais pas, j'ai pour habitude d'être toujours en avance, histoire de survivre à des imprévus comme celui-là, dis-je avec un clin d'oeil. Bon je te laisse, je voudrais voir certaine personnes avant la réunion donc je dois filer!

Je lui fais un signe de la main en m'éloignant pour rejoindre mon taxi.
Mon entourage -constitué de peu de personnes certes, mais entourage quand même- n'a de cesse de me répéter que je suis de plus en plus rayonnante ces temps-ci, et je ne peux pas les contredire. Depuis que je suis avec Akaito, j'ai l'impression de pouvoir tout affronter et de pouvoir croquer la vie à pleine dents sans risquer d'être blessée, comme avant. Je ne me retiens plus de sourire, si j'ai envie de le faire je le fais.
La seule chose qui m'attriste encore est ma dispute avec Mikuo... J'aimerai tellement qu'il réalise que je suis heureuse maintenant, que Vocaloid c'est du passé et que je veux profiter du présent et de l'avenir sans me morfondre comme je l'ai fait pendant de longs mois. Je ne suis même plus sûre d'en vouloir à Kaito et Luka. Enfin si, je leur en veux encore en fait! Mais ce n'est plus une question de vengeance, je me fiche totalement de ce qui peut leur arriver à présent: qu'ils vivent leur vie, je vivrai la mienne.

J'arrive devant mon  ancienne agence et en passe les portes en compagnie de deux gardes du corps pour assurer ma sécurité. Ce sont un homme et une femme mariés ensemble et, bien que je 'aime pas vraiment être surveillée, leur compagnie n'est pas si désagréable une fois qu'on a fait leur connaissance. Ils m'accompagnent jusque devant une loge à la pancarte jaune puis rejoigne le taxi puisqu'ils me savent en sécurité dans le bâtiment.
Je frappe à la porte, aucune réponse. Je sors alors un papier et un sylo de mon sac à main -il faut toujours être équipée- et écrit une note sur laquelle je demande à la propriétaire de cette loge de me rejoindre dans la loge de celle que je suppose être à présent sa meilleure amie. Lorsque j'arrive à la porte de ladite amie, je n'ai encore une fois aucune réponse. Je lâche un soupir désespéré et laisse une nouvelle note, les invitant à me rejoindre à mon ancienne loge.
C'est donc ainsi que je me retrouve à marcher vers la loge qui m'appartenait autrefois. Quand j'ai quitté l'agence, j'y avais laissé toutes mes affaires: mes trophés, mes photos, mes souvenirs, mes tenues de concert, tout. Lorsque j'arrive devant celle-ci, c'est avec une certaine nostalgie que je remarque que sur l'écriteau turquoise est toujours gravé mon nom. Je tente d'ouvrir la porte; celle-ci n'est pas fermée à clé et j'y entre donc avec facilité. Je constate rapidement qu'aucune de mes affaires n'a été déplacée et que même les boîtes de maquillages abandonnées devant le miroir lors de ma dernière séance photo sont restée ouvertes et intactes. Je m'asseois délicatement sur le siège en face du miroir, contemplant mon reflet. Cela fait un moment que je ne me suis pas reteint les cheveux en noir.