Chapitre 8 : "Faut qu'on parle."
Je me levais contente de ma réconciliation avec Justin, hier. Même si j'aurais voulu qu'il ne soit pas le seul à me présenter ses excuses... J'éteignais mon réveil qui en quelques minutes m'avait rendu déjà sourde. Je descendais les escaliers au ralenti et les garçons arrivèrent en courant derrière moi, je me mettais sur le côté pour pas qu'ils me bousculent mais le destin fit les choses autrement, Aurélien venait de glisser sa main qui était deux fois plus grande dans la mienne. Il me tira avec lui dans sa course folle et j'ai dû suivre sa cadence pour ne pas plonger la tête la première par terre. Génial il est sept heures du matin et je suis déjà en train de faire du sport. Attendez que ce soit les soldes et je vais vous en faire baver les mecs... Rien qu'à cette pensée je souriais fière de moi. Nous arrivâmes dans la cuisine et je faisais la bise à mon père et à ma belle-mère. Je caressais le ventre de celle-ci et je chuchotais un :"coucou toi" au bébé. Je me relevais et je glissais sur un des tabourets pour commencer à déjeuner. Quand j'eus fini je débarrassais et je montais me préparer.
Mes frères me déposèrent devant le lycée et j'attendais qu'ils partent avant de slalomer entre tous ses lycéens qui discutaient. Je rentrais dans ma classe et je m'asseyais à ma place. Je sortais mes affaires et je commençais à lire mon cours en attendant que le professeur arrive.
Il était midi et j'étais à deux doigts de courir jusqu'à la cantine pour pouvoir manger tellement j'étais affamée. Je prenais un plateau et je vis la bande à Caleb arriver. Je faisais mine de ne pas les avoir vus et je continuais de remplir mon assiette. Je partais à une table vide et les garçons me suivirent, je m'asseyais et ils firent de même. Je haussais un sourcil en signe d'incompréhension.
- Vous faites quoi là, demandais-je avec une pointe de méchanceté dans la voix.
- On mange, m'interrogea Caleb pas très sûre de lui.
- Vous n'avez pas mieux à faire que de manger à la table où je suis ? Il y a des places juste derrière !
- Non pas vraiment et maintenant que je suis assis ici je vais pas me relever pour des caprices d'une gamine.
Pardon ? Non mais j'hallucine ! Je préférais ne pas répondre et j'engageais la discussion avec Justin qui se moquer de notre petite prise de têtes avec Caleb.
PDV de Caleb
J'étais venu à sa table pour m'excuser mais cela avait fini par une engueulade. J'étais énervé et saoulé que June et Justin rigolent ensemble. À la base c'était moi le premier à l'avoir rencontré et non lui, et pourtant on aurait dit qu'elle était plus proche de lui que de moi. Je devais avoir une discussion le plus rapidement possible avec Justin et je devais aussi m'excuser auprès de June pour que tout puisse redevenir comme avant.
PDV de June
Cela faisait plus de dix minutes que Caleb me regarder de travers et ça commencer franchement à me taper sur le système. C'était quoi son problème ? Je finissais de manger et je sortais de la cantine pour aller à la bibliothèque quand je sentis quelqu'un me suivre. Au départ mon cerveau c'était fait plein de films mais quand j'avais pris mon courage à deux mains je mettais retourner et j'avais vu que c'était seulement l'autre abruti. Il souri quand il comprit qu'il m'avait fait peur.
- Qu'est-ce que tu me veux ?
- Faut qu'on parle, répondit-il sèchement.
J'hochais de la tête positivement après quelques secondes de réflexion. Il m'ordonna de le suivre derrière le lycée pour pouvoir régler nos différents sans brouhaha et sans oreilles baladeuses. Je le regardais attendant qu'il parle mais il avait l'air de retarder le moment en sortant une clope de son paquet. Il l'alluma à l'aide de son briquet et il tira une latte tout en se détendant. C'était la première fois que je le voyais fumer et cela me faisait tout drôle. Il me regardait droit dans les yeux tandis que j'alternais entre ses lèvres et son regard. Il s'était accoudé contre le mur alors que moi, j'étais en face de lui droite comme un piquet.
VOUS LISEZ
I'm crazy about Him !
Teen FictionIl était à quelques centimètres de moi, mon corps était collé contre le sien, son visage se rapprochait de mon oreille et après de longues et interminables secondes à attendre il me souffla : - Je t'aime. - Ok, répondis-je déçue et indifférente à sa...