Chapitre 22 : "Tu me rends tellement nerveux que je pourrais me fumer le paquet rien que pour décompresser. "
La porte sonna et je croyais tomber dans les pommes de stresse.
- Oh mon dieu les garçons, le voilà !
Ils se levèrent tout les deux en même temps et ils coururent pour ouvrir la porte.
- Alors voyons voir qui est ce mec qui te met autant la pression, cria Edouard en ouvrant la porte.
Merci Edouard pour ta discrétion ! Je prenais une grande inspiration et je reprenais peu à peu confiance en moi. J'entendais déjà la voix de Caleb saluait mes demis-frères et je priais pour que tout se passe bien. J'avais les mains moites et je sentais quelques petites gouttes de sueur coulaient le long de ma colonne vertébrale. J'arrivais à leur hauteur et ils discutaient tous les trois sans aucun malaise, je me raclais la gorge afin qu'ils remarquent ma présence et Caleb fut bouche bée en me voyant. Je souriais fière de moi et Edouard lui tapota l'épaule amicalement avant de le pousser vers moi. Caleb se ressaisit et il voulut m'embrasser sur les lèvres mais je détournais la tête afin que ses lèvres rentrent en contact avec ma joue.
- Tu es magnifique ce soir, me souffla-t-il à l'oreille.
J'étais à deux doigts de lui lever mon pouce comme remerciement mais finalement je me résignais à ne rien faire.
- Bon les garçons on va vous laisser, m'exclamais-je après un léger blanc.
Ils acquiescèrent et nous souhaitèrent une bonne soirée. Nous montâmes dans une petite coccinelle bleu foncé et j'en déduisais que cela devait appartenir à sa mère ou à un membre de sa famille. Je le remerciais intérieurement d'avoir pensé que j'allais être en robe et que sa moto n'aurait pas été très adapté à cette soirée. Il m'ouvrait la porte de la voiture et je le remerciais avant de m'y engouffrer. Il ferma la porte derrière moi et fit le tour de la voiture afin de monter lui aussi à son tour. Il s'attacha et il mit le contact avant de partir comme un fou. Putain comme il roule vite ! J'adore ! Je lui demandais gentiment d'ouvrir ma vitre afin de respirer l'air frais de la soirée.
- Tu m'emmène où, demandais-je de but en blanc.
- Tu verras quand on sera arrivé.
Après ce bref échange, plus aucun de nous deux osèrent briser le silence et c'était mieux ainsi. Il sortait un paquet de clope et sortit une cigarette avec son briquet.
- Ça te gène pas que je m'en fume une ?
- Fais comme tu veux c'est ta voiture, répliquais-je.
Il lâcha deux minutes le volant afin de l'allumer et je détournais le regard.
- Tu me rends tellement nerveux que je pourrais me fumer le paquet rien que pour décompresser.
J'avais envie de sourire mais mon visage resta impassible.
- Nerveux de m'expliquer que tu as merdé avec Daisy ? Ou nerveux parce que le silence est à l'actualité avec les conneries que tu as faite ?
- Non nerveux parce que c'est la dernière chance que j'ai pour te récupérer et je ne suis pas sûre que tu acceptes mes explications et mes excuses.
Je ne préférais pas répondre à ça.
- On est arrivé.
La vue était très belle, c'était la vue sur la mer. Il sortait de la voiture et il m'ouvrait la porte et je sortais en le remerciant. Il ferma la portière et il déposa une main sur ma hanche afin de me faire avancer mais je le stoppais net en lui enlevant sa main. Il me faisait rentrer dans un restaurant et une employé vient nous demander si nous avions réservé, Caleb lui sourit et hocha la tête en lui donnant son nom. Elle acquiesça et elle nous demanda de la suivre et elle nous emmena dehors sur la terrasse où nous avions vu sur mer. Je trouvais que c'était magnifique, notre avec les bougies pour donner un côté romantique, le bruit de la mer rentrant en contact avec le sable et cette brise légère qui était juste parfaite. Si je ne devais pas être en colère contre lui je lui aurais déjà sauté au cou afin de le parsemer de baiser. Le restaurant était chic et quand le serveur vient nous donner les cartes, je ne savais pas quoi répondre tellement les prix étaient chers. J'essayais de chercher le moins cher mais le prix minimal s'élevait aux alentours de 20 euros.
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I'm crazy about Him !
Teen FictionIl était à quelques centimètres de moi, mon corps était collé contre le sien, son visage se rapprochait de mon oreille et après de longues et interminables secondes à attendre il me souffla : - Je t'aime. - Ok, répondis-je déçue et indifférente à sa...